Mountain Bike Phocéen

Bonjour à tous.

La date fatidique s'approche. Au 1er novembre nous ne pourrons plus rouler dans le parc national des Calanques.

La MBF impliquée sur le dossier depuis 12 ans a pu constater l'inflexibilité et la détermination du parc sur ce sujet. L'absence de réel dialogue a conduit la MBF et certains professionnels à déposer un recours contentieux auprès de la justice. Il faut montrer aux instances dirigeantes du parc que nous ne pouvons pas accepter cette situation.
De notre côté et pour suivre ce que propose la MBF, nous vous encourageons à porter dès à présent, et à chacune de vos sorties à VTT, un foulard ou morceau de tissu blanc noué au bras. Le but étant d'attirer l'attention sur notre pratique responsable du VTT et de pouvoir communiquer sur l'arrêté abusif pris par le parc.
N'hésitez pas à vous prendre en photo avec ce foulard blanc et à l'envoyer à la MBF (avec mention de l’utilisation libre et publique de ces dernières) à l'adresse : [email protected]

Il faut qu'on nous voit et qu'on nous entende. C'est triste d'en arriver là mais il faut déranger, faire du bruit. Le parc qui passe son temps à soigner son image en sera d'une façon ou d'une autre affecté.

La publication MBF :
http://mbf-france.fr/actionnationaleinter/sentinelle-calanques-regrets-recours/?fbclid=IwAR0I7NNeCX7ZkL33xfD7V5WiNIURcpvLjgbjs0WTRbJCDl_vlKoti3uHHRg

Bon ride à tous ! Et à bientôt sur les chemins :-)

Sentinelle – Calanques, des regrets et un recours - Depuis près de 12 ans, la MBF suit et défend la place du VTT dans les Calanques. Les bénévoles de l'association ont mis beaucoup d’énergie dans ce dossier.

Cette fois-ci la volonté du Parc National des Calanques était sans faille. Le 13 juillet le parc ratifiait lors de son conseil d'administration la future réglementation qui prévoit une interdiction quasi totale et permanente de la pratique du VTT au sein du parc.

Communiqué de presse : http://www.calanques-parcnational.fr/sites/calanques-parcnational.fr/files/atoms/files/20210713_-_ca_du_parc_national_des_calanques.pdf?fbclid=IwAR1t0-A9cm_-HdEj0iw4a-P5fhWhcxiHY5nTsiU98zGajFphRo4aC5jFnww
CR du conseil d'administration : https://l.facebook.com/l.php?u=http%3A%2F%2Fwww.calanques-parcnational.fr%2Ffr%2Fdownload%2Ffile%2Ffid%2F10498%3Ffbclid%3DIwAR0gIzDP3ZplK3tSJF08yWmfPbL_bzKSgnDN5zFsIZABaItYvuTW1e4NcLE&h=AT1hljWOkj3cFeaUBseGW1xintFPE5k5bQ6P_PUevuOBB4BRtPN_MR05tGjrc8HNIx_LvSoGQeBEPSL7M58r-3SP_VLB0fXpBr6dGLrRYPV7JwmG72ehUjAwrU6IyGpVfX2slZFG8CwBWJ0tAUE6&__tn__=-UK-R&c[0]=AT2BzRh3NNrx6PtJ5GLI-IW77OLfZJv5p496yl8w-hHk5CHmZAyJoyaj7UxNvSHvT3EmHMvC6kElKifsSIVLpOvSDd2eOw9W9vb_2mGd33mKyZ9mFHI_kXw261f5ktTYaz-oq3FVjtXnoY30mLtLe6_rC3elP0PlIjI4Ux3U9oV3iAw

Pour rappel il y avait eu une consultation publique concernant cette nouvelle règlementation : http://www.calanques-parcnational.fr/fr/consultations-publiques/consultation-projet-de-reglementation-relatif-la-circulation-de-cycles-en

Et bien qu'il y ait eu de nombreux retours négatifs (
synthèse de la consultation : http://www.calanques-parcnational.fr/fr/download/file/fid/10480) la position du parc n'a pas changé d'un iota.

Mais nous n'en resterons pas là. Nous communiquerons bientôt sur la suite des événements.

Bon ride !

Bonjour à tous !

nous reprenons du service pour vous informer. Des concertations ont eu lieu récemment entre le parc et les différents acteurs du monde VTT (associations sportives, acteurs locaux spécialisés dans les loisirs sportifs, MBF et FFC).
Le but pour le PNC est le même depuis plusieurs années, restreindre le plus possible la pratique du VTT au sein du parc.
Pour être franc, en lieu et place de concertations, et comme cela a déjà été le cas par le passé, nous n'avons eu qu'une présentation du futur projet qui réglementera fortement la pratique du VTT dans le parc.
Pour résumer, apprêtez-vous chers amis VTTistes à ne pouvoir circuler à partir de l'année prochaine que sur quelques chemins de type DFCI clairement identifiés avec interdiction d'en sortir.
Adieu les balades sportives et contemplatives en cœur de parc sur nos chers petits sentiers rocailleux appréciés des connaisseurs.
Le PNC a comme d'habitude et depuis sa création rappelé sa crainte de voir la pratique exploser en cœur de parc et par conséquent apporter son lot de dégradations sur l'environnement.
Pour rappel, deux choses importantes :
1) Pour nous qui roulons depuis 10, 15 et parfois 20 ans dans le parc, la pratique n'a pas explosé ces 20 dernières années et n'explosera pas plus les 20 prochaines années ni les 20 suivantes non plus.
Le cœur du parc reste un domaine difficile d'accès pour les VTTistes et nécessite d'avoir un bon niveau technique. Ce sont donc très peu de pratiquants qui y pénètrent. Il y a eu une progression certaine de la pratique du VTT mais cantonnée aux larges chemins faciles d'accès. Le PNC, sous couvert de limiter les conflits d'usage, va donc concentrer tous les pratiquants sur quelques chemins et augmenter justement le risque de conflits d'usage sur ces chemins.
2) Jusqu'à preuve du contraire, et aujourd'hui aucune étude dans le PNC ne l'a démontré, le VTT ne représente pas un facteur de dégradation de l'environnement. Les pratiquants qui s'aventurent en cœur de parc doivent représenter quelques centaines d'individus (à comparer aux millions de randonneurs et promeneurs qui parcourent le parc chaque année). Les VTTistes restent exclusivement sur les chemins car il n'est pas possible de faire du VTT hors chemin dans le parc, le relief étant bien trop accidenté. Et les chemins sont constitués dans une très grande majorité de pierres. Il n'y a donc pas de phénomène d'érosion de sol induit par le passage des VTT.

C'est le moment pour chacun d'entre vous de vous exprimer. Le PNC a ouvert une enquête publique à laquelle vous pouvez répondre jusqu'au 4 juillet :
http://www.calanques-parcnational.fr/fr/consultations-publiques/consultation-projet-de-reglementation-relatif-la-circulation-de-cycles-en
Nous vous invitons à prendre connaissance des deux documents expliquant le but de la concertation et résumant le projet de réglementation de la pratique du VTT :
http://www.calanques-parcnational.fr/fr/download/file/fid/10179
http://www.calanques-parcnational.fr/fr/download/file/fid/10184
Exprimez-vous massivement, c'est la dernière chance que nous avons de faire entendre nos voix et faire comprendre au PNC que la présence du VTT sur les sentiers n'est pas incompatible avec la gestion d'un parc naturel.
Le vrai problème du parc est la surfréquentation des piétons. Et empêcher quelques centaines de VTTistes de rouler sur les sentiers n'arrangera strictement rien.

Soyons nombreux à nous impliquer !
Et à bientôt sur les entiers, nous l'espérons.

www.calanques-parcnational.fr

Bonjour à tous,

après quelques semaines sans nouvelles et suite au conseil d'administration du Parc des Calanques qui a eu lieu le 10 Février dernier, voici un petit état des lieux.

Le nouveau schéma de cohérence (sic) du parc est maintenant clairement exposé, et de nombreux articles dans la presse relatent cela depuis plus d'un mois. Le parc souhaite baisser la fréquentation qu'il juge trop élevée et dommageable. Nous avons tous lu ces articles où l'on parle de campagnes de "dé-marketing" et ces panneaux qui tentent de dissuader le chaland de s'approcher des points les plus touristiques en période d'affluence.
Nous ne rejetons pas le fait qu'une très forte fréquentation puisse avoir des conséquences sur la nature et comprenons que le Parc soit soucieux de la préserver. Les méthodes sont peut-être quant à elles discutables. En revanche nous contestons cet amalgame qu'il y a entre la pratique du VTT en cœur de Parc et le soit disant impact qu'elle pourrait avoir.

Ces dernières semaines nos différentes actions (pétition : https://www.change.org/p/non-%C3%A0-l-interdiction-du-vtt-dans-les-calanques, recours avec l'aide de la MBF contre l'arrêter du vallon de la Jarre : http://mbf-france.fr/articlesentinelle/calanques-point-vallon-jarre/) ainsi que de nombreux articles dans la presse spécialisée (https://www.montagnes-magazine.com/actus-calanques-liberte-danger-vtt, https://alpinemag.fr/vtt-menace-calanques-parc-national/, https://www.frequence-sud.fr/art-73642-comment_le_parc_national_des_calanques_compte_limiter_sa_frequentation__marseille, https://www.vojomag.com/news/vtt-dans-les-calanques-une-lueur-despoir-mais/) nous ont permis d'obtenir un léger assouplissement de la part du Parc.

Initialement la pratique du VTT qui devait se contenter d'un axe unique traversant les Calanques sur un chemin de type DFCI devrait être autorisée également sur quelques sentiers identifiés. Reste à voir si les promesses seront tenues et qu'en sera la mise en œuvre.

Nous devons tous rester mobilisés et notre prochaine étape est de créer une instance représentative de nous, pratiquants du VTT dans les Calanques (entre autres). Ce sera sous la forme d'une association indépendante ou affiliée à la MBF. C'est le seul moyen de se faire entendre par le Parc. Donc si parmi vous certains se sentent la motivation de participer à cette démarche, c'est avec plaisir que nous vous accueillerons.

Nous vous souhaitons à tous de pouvoir continuer à pratiquer vos sports de nature aux portes de Marseille. A bientôt.

VTT dans les Calanques : une lueur d'espoir, mais... - Vojo Magazine Mi-février, le conseil d’administration du Parc National des Calanques (Marseille/Cassis) a adopté son schéma de cohérence des sports et loisirs de nature. Concernant le VTT, on y retrouve le mot “sentier” comme lieu de pratique autorisé en plus des larges chemins DFCI sur lesquels beauco...

Bonjour à tous,

Un rapide petit message pour vous dire que nous pouvons tous donner un petit coup de pouce pour faire entendre nos voix auprès du parc des calanques.

C'est par ici :
https://www.change.org/CalanquesVTT

Partagez, soyons le plus grand nombre à signer cette pétition !

A bientôt.

Signez la pétition Non à l'interdiction du VTT dans les Calanques

Chers amis VTTistes, le Parc est sur le point d'interdire la pratique du VTT sur les chemins, et ne laisser que quelques DFCI autorisés à la pratique.
Ce projet ne date pas d'hier car en 2016 il en était déjà question :
https://www.20minutes.fr/marseille/1819327-20160404-marseille-parc-calanques-veut-vtt-sentiers
Aujourd'hui le projet revient donc et le Parc est plus que déterminé :
https://www.europe1.fr/societe/biodiversite-vers-une-interdiction-du-vtt-dans-les-calanques-3952690
Didier Réault semble s'acharner contre la pratique du VTT qui pourtant, en cœur de parc, est marginale (seuls les initiés y vont car les chemins sont raides et techniques).
Le principal secteur qui voit sa fréquentation augmenter, c'est celui de Luminy, bien que toujours officiellement interdit au VTT.
Didier Réault fait encore et toujours un amalgame entre la détérioration de l'espace naturel et la pratique du VTT :
https://madeinmarseille.net/80094-didier-reault-parc-national-calanque-surfrequentation-vtt-route-goudes/ : "dégradation de la flore, des sentiers et de leurs abords".
Nous le rappelons et le martelons : le VTT se pratique sur les chemins, pas en dehors. Surtout que les Calanques sont impraticables à VTT hors chemins.
Comment peut-on dégrader la flore si on ne sort pas des sentiers ? S'il y a des personnes qui sortent des sentiers, ce ne sont pas les VTTistes, ni les randonneurs habitués des lieux qui sont conscients de la fragilité du site.
Les dégradations de sentiers dont il est fait mention sont situées majoritairement sur le littoral, fortement pratiqué par les promeneurs. Mais impraticables à VTT.
Les chemins empruntés à VTT dans le Parc sont constitués de pierres. Il n'y a pas d'érosion liée aux VTT sur ces chemins. Tout juste peut-on constater au bout de longues années un phénomène de lustrage des pierres, et majoritairement dû aux piétons.
Il va falloir nous expliquer qu'en limitant la pratique du VTT à quelques DFCI cela ne va pas augmenter les conflits d'usage et favoriser une mauvaise image des pratiquants. Cela aidera encore plus le Parc à pointer du doigt la pratique et à l'interdire complètement.
D'autant que les DFCI favorisent une circulation rapide des VTT alors que sur chemin la vitesse est réduite et plus propice à la cohabitation.
Le Parc des Calanques est le seul parc naturel en zone périurbaine. Cela entraîne une forte fréquentation. Mais plutôt que d'investir encore plus sur de la communication positive, sur de la sensibilisation et de la prévention, le Parc a choisi l'intimidation :
https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/01/21/surfrequente-le-parc-national-des-calanques-veut-decourager-les-visiteurs_6067013_3244.html
https://www.bfmtv.com/environnement/difficiles-d-acces-eau-froide-une-campagne-pour-empecher-la-surfrequentation-des-calanques_AN-202101220219.html
L'objectif du Parc est de favoriser l'accès aux portes du Parc à vélo mais d'y interdire la pratique à l'intérieur.
Le vrai problème est la surfréquentation du parc (3 millions de visiteurs en 2020). Et pas les quelques centaines de VTT qui y passent tous les mois. Les VTTistes, à l'instar des plongeurs et des varappeurs font partie d'une population par nature sensible aux problèmes environnementaux.
Il ne faut pas les stigmatiser car cela ne fera que détériorer la situation, cela ne les incitera pas à adhérer aux enjeux de protection du site.
Notre objectif via cette page est de faire entendre nos voix. Aujourd'hui nous avons besoin de savoir si vous êtes prêts à vous mobiliser. Votre première action pour nous aider est de partager cette page et de vous y abonner. C'est notre premier vecteur pour nous faire entendre.
Pour la suite nous essayons de trouver d'autres moyens, et la MBF nous aide sur ce sujet. Nous vous tiendrons informés de nos futures actions.
A bientôt.

"Difficiles d'accès", eau "froide": une campagne pour empêcher la surfréquentation des Calanques Le parc national des Calanques, dans les Bouches-du-Rhône, souhaite préserver ses sites naturels, victimes de leur succès.

C'est un refrain qu'on entend revenir ces derniers temps : l'impact de la pratique du VTT sur l'environnement. Cette rengaine permet de justifier un certain acharnement dans la répression faite contre la pratique du VTT quand celle-ci est jugée abusive (aménagements non autorisés dans des zones réglementées). Ce cas précis pourrait faire l'objet dans un premier temps de prévention et de sensibilisation, mais c'est la répression qui est privilégiée. Et de proche en proche, ce sont tous les pratiquants qui sont pointés du doigt et la pratique elle-même accusée de pas mal de maux.
Face à cela nous souhaitons que le plus grand nombre d'entre nous puisse avoir de bons arguments à donner contre de fausses accusations, sans fondements. Il a déjà été effectué des études concernant l'impact du VTT sur l'environnement, et pas qu'en France. L’Amérique du Nord, berceau du VTT en a produit plusieurs. Chez nous l'une des plus intéressantes est aussi une des plus anciennes (et toujours d'actualité), publiée par l'Office Français de la Biodiversité. Étant donné que ce genre d'organisme n'est pas là pour faire du prosélytisme ni pour avoir de parti pris, on peut s'intéresser à ce qu'ils ont à dire. Et c'est ce que nous vous invitons à faire :
http://ct17.espaces-naturels.fr/comment-gerer-et-organiser-la-pratique-du-vtt-dans-les-parcs
Et ça tombe bien, leur dossier aborde justement la problématique de la cohabitation des Parcs naturels et du VTT. C'est très intéressant, et surtout ça montre clairement et simplement que le VTT n'a que très peu d'impact sur l'environnement.
Nous vous souhaitons donc bonne lecture !
Et à bientôt.

Comment gérer et organiser la pratique du VTT dans les parcs | Comment gérer et organiser la pratique du vélo tout-terrain dans les parcs. Ce guide publié en 1993 a pour objectif d'apporter des éléments de réponses pratiques. Cette approche est réalisée dans le cadre des pratiques autorisées, sur des sentiers.

Le vallon de la Jarre est un endroit du 9è arrondissement bien connu des riverains, petit coin de nature au contact de la ville qui voit quotidiennement passer des joggers, des randonneurs, des familles qui se promènent et des animaux de compagnie qui prennent l'air.
Depuis plus de quinze ans c'est un secteur prisé également par les jeunes et moins jeunes à VTT. Certains chemins font régulièrement l'objet d'aménagements (bosses, virage) et une sorte de tolérance jusqu'à présent régnait vis-à-vis de ces aménagements qui, rappelons-le se trouvent dans l'enceinte du parc.
La tolérance a toutefois ses limites et de temps en temps les aménagements sont détruis par les agents du parc. Nous ne débattrons pas ici de la pertinence de ces actions qui ont tendance plutôt à remotiver les pratiquants pour reconstruire.
Les raisons sont en revanche simples, nous sommes dans un parc, les aménagements sont interdits.
Il se trouve que les associations locales (ou pas) tel que le SMUC ou la MBF ont fait valoir à plusieurs reprise une forme de reconnaissance de la pratique du VTT dans le secteur en définissant clairement ce qu'il serait possible de faire et de ne pas faire. Ces vœux n'ont jamais été entendus.
Certes le parc n'a aucune obligation vis-à-vis de cela mais la pratique du VTT n'est pas une mode de passage. Elle existe depuis maintenant plusieurs dizaines d'années et continue de croître. Il serait donc judicieux d'en tenir compte.
Ce qui aujourd'hui attise la frustration et même la colère de certains, c'est la dissonance engendrée par le comportement du parc eu égard à son discours. Tout aménagement est interdit dans le parc, mais le propriétaire (le département en l’occurrence) peut faire un peu ce qu'il veut.
Il y a un peu moins de deux ans un nouveau réservoir a été installé en haut du DFCI qui se trouve dans la continuité de la traverse Parangon. De la végétation a été arrachée, une excavation importante réalisée pour installer le réservoir.
Ces derniers jours, des travaux d'entretien du couvert végétal viennent d'être réalisés. Coupe d'arbre ayant entraîné quelques impacts collatéraux sur la végétation environnante (voir photos).
Ces aménagements officiels sont sans commune mesure avec ce que font les VTTistes sur les chemins existants. Comment peut-on leur expliquer que c'est mal alors que des actions bien plus impactantes sont réalisées officiellement.
Il est temps que le parc et le département prennent acte de la présence des VTTistes. Ils ne disparaîtront jamais et n'accepteront jamais le manque de considération dont ils font l'objet.
Nous ne sommes ni des voyous ni des délinquants. Nous attendons juste une reconnaissance et une coopération avec les agents du parc et du département.
Marseille, deuxième ville de France et rien n'est fait pour la pratique du VTT. C'est fort dommage.
Nous ne souhaitons pas l'affrontement. Nous souhaitons de la coopération.

Le 20 décembre dernier, nous vous avons fait part d'un arrêté que le Parc des Calanques a pris en date du 10 septembre.
Nous avons été plusieurs à contester cet arrêté et à avoir envoyé des demandes de recours.
Et nous avons tous reçu la même réponse, que vous trouverez ci-après.

Comment peut-on interpréter cette réponse ?

C'est qu'être à la fois juge et partie (le parc des Calanques), cela ne nous donne aucune chance pour faire entendre nos revendications.

Que le parc n'a de cesse de répéter qu'il y a eu concertation avec le SMUC et la MBF et que ceux-ci n'ont au final pas joué le jeu. Alors que curieusement ces mêmes associations ont à plusieurs reprises mentionné le fait qu'il n'y avait pas vraiment de dialogue avec le parc et que celui-ci restait sourd à leurs doléances et arguments.

Que le parc déplore le manque d'engagement des associations qui, je cite, "n'ont pas saisie l'opportunité de se porter garant du respect du milieu". Le parc souhaite que le SMUC se porte garant de l'ensemble des pratiquants !? Vous vous porteriez garant de tous les inconnus que vous croisez dans les rues de Marseille ? Faut être couillu pour proposer cela !

Le parc cherche à préserver une faune et une flore endémique et fragile sur le site de la Jarre. C'est normal et nous ne pouvons pas leur en faire le reproche. Mais encore une fois qu'il cesse de faire cet amalgame entre VTTistes et vandales. Le VTT se pratique sur les chemins et sentiers, pas ailleurs. Les espèces protégées ne se trouvent pas en plein milieu des sentiers. S'il y a eu des débordements de certains pratiquants, que cela soit traité à part. Car actuellement nous avons l'impression d'être honnis pour l'existence même de notre pratique.

Les demandes de recours n'ont pas abouti favorablement. Et au-delà de cet arrêté, il ne faut pas oublier que le parc est actuellement dans une démarche d'interdire globalement la pratique du VTT. Restons vigilants vis-à-vis de toute communication du parc allant dans ce sens car il ne faudra pas rester muet face à cela.

Bon bout d'an à tous !

Olivier

Bonjour à tous :-)

Le 10 septembre dernier, le parc des Calanques a pris un arrêté visant à interdire la pratique du VTT en dehors des pistes carrossables (les DFCI) sur le secteur Vallon de la Jarre / Montagne de l’Aigle / Sablière d’Anjarre. Je vous laisse prendre connaissance de la publication faite à l'occasion sur le site officiel des Calanques : http://www.calanques-parcnational.fr/fr/actualites/encadrement-de-la-pratique-du-vtt-sur-le-secteur-du-vallon-de-la-jarre, et pour les plus curieux de l'arrêté en lui-même : http://www.calanques-parcnational.fr/fr/download/file/fid/8133.

Nous avons été plusieurs à être désagréablement surpris par cette décision qui punit un ensemble de pratiquants qui n'ont pas grand chose à se reprocher alors qu'il aurait été plus judicieux de sensibiliser (voire sanctionner si vraiment nécessaire) les individus à l'origine des aménagements illégaux réalisés sur ce site. Est-ce qu'on a déjà interdit l'utilisation de la voiture sous prétexte que certains conducteurs commettent des infractions ? Je ne pense pas.

Nous avons également été plusieurs à contester cet arrêté. Nous vous livrons ci-dessous le contenu d'un des recours envoyés au parc début novembre.

Le piège de notre pratique, c'est que nous la considérons pour ce qu'elle est : un loisir. Et nous ne sommes pas prompts à nous investir dans un quelconque mouvement de contestation car cela sort de ce cadre qu'est un loisir. En revanche, se tenir informé c'est important et cela ne demande pas beaucoup d'effort. Et lorsqu'on est correctement informé, on trouve parfois plus facilement l'envie ou même le devoir de s'exprimer, de faire valoir nos droits.

Notre souhait est que l'on soit de plus en plus nombreux à s'exprimer et à montrer notre mécontentement de la façon dont le parc et le département traitent ce sujet qu'est la pratique d'un loisir sportif dans l'enceinte du parc.

Bientôt nous vous communiquerons la réponse que le parc a faite aux différentes demandes de recours qu'elle a reçues.

En attendant, bon ride, prenez soin de vous, de notre environnement et à bientôt.

Olivier

Aujourd’hui je souhaite vous partager une petite expérience vécue le matin du dimanche 29 Novembre et révélatrice du climat délétère que sont en train de mettre en place le Parc des Calanques et le département des Bouches du Rhône.

Ce matin là, je gare ma voiture au bout du chemin du vallon de la Barasse, sur l’accotement et je prends mon VTT pour un petit tour dans le vallon. Après une petite boucle de 2 heures sur le vélo, je redescends à la voiture et je suis interpelé par un agent du département dans sa voiture. La conductrice me signale qu’il est interdit de stationner ici. A ce moment il y a une bonne vingtaine de voiture stationnées sur l’accotement, des voitures qui arrivent, d’autres qui repartent. J’engage la conversation en faisant remarquer qu’il n’y a aucun panneau d’interdiction de stationner. La personne me répond que je suis dans une zone réglementée et qu’il n’est autorisé que le stationnement sur parking. Il y a effectivement quelques places matérialisées le long de la route un peu plus bas, vite prises d’assaut par les plus matinaux mais insuffisant pour les habitués qui viennent randonner ici. Impossible de discuter avec la personne, lui faire remarquer que les places de stationnement sont en nombre très réduit, que c’est partout comme ça aux abords de Marseille et qu’il deviendrait donc quasi impossible de profiter de notre belle région si on devait se contenter des parkings. La réponse est nette et sans appel “et bien restez chez vous !”. J’ai alors plaidé pour une marge de tolérance acceptable, faisant remarquer que des voitures stationnées sur un accotement dans une rue en cul de sac ne me paraissait pas déraisonnable.
Le débat s’est terminé par sa réponse cinglante : “De toutes façons vous les VTT vous détériorez tous les chemins”. Il est où le rapport ? Sans compter le fait que c’est inexacte.

Autant je comprends la politique de Parc qui a une lourde responsabilité de faire respecter un espace naturel fragile face à une forte fréquentation de randonneurs, VTTistes, grimpeurs, kayakistes, et j’en oublie. Autant il y a un sujet qui me met extrêmement en colère, c’est la désinformation que propage le Parc à l’égard du VTT. Nous les VTTistes roulons dans une région calcaire faite essentiellement de roches dures. Les roues de VTT n’abîment pas la roche, ou alors montrez-moi une étude scientifique sérieuse qui me prouverait le contraire. Et je dis sérieuse, étant géologue de formation j’ai un certain sens critique sur le sujet. Je pourrais même prendre les devants et vous annoncer que des études ont déjà été menées, en France et dans d’autres pays, et elles ont montré que l’érosion due à la pratique du VTT dépendait de beaucoup de critères : profils des chemins par rapport à la pente, pente du chemin, largeur du chemin, fréquence des précipitations, nature du sol, et plein d’autres. Mais dans ces études, plusieurs points intéressant ressortent : l’érosion dépend énormément de la nature du sol. Et sur un sol rocheux, elle est bien plus faible, voir quasi inexistante. Un autre point a aussi son importance, le VTT n’est pas le seul à laisser une empreinte. Les chevaux, les randonneurs ont aussi un impact. Et quand le Parc annonce une fréquentation de l’ordre du million de piétons par an, je me demande qui des piétons ou des VTTistes, qui sont très très loin d’atteindre le million, a le plus d’impact.
Un dernier point important sur ce sujet, pour pratiquer le VTT depuis quinze ans dans la région, je n’ai pas constaté de dégradation notable des chemins due à la pratique de ce sport. En revanche, pour le pratiquer régulièrement, je peux vous assurer qu’entre la veille et le lendemain d’un orage, la physionomie de certains chemins peut radicalement être transformée. Est-ce pour autant qu’on va faire un procès à dame nature ?

Ce qui se passe aujourd’hui, c’est que des jeunes qui avaient l’habitude de rouler sur des chemins proches de chez eux, parce qu’ils n’ont pas l’âge de se déplacer en voiture, se retrouvent avec un PV car il y a de plus en plus d’endroits où le VTT devient interdit. Imaginez juste ce que peuvent ressentir les parents qui sont très certainement contents de voir leurs adolescents pratiquer une activité sportive de plein air et qui les voient rentrer décontenancés par une sanction que personne de normalement constitué ne peut comprendre et accepter.

Et voilà le point où je voulais vous amener. Le Parc des Calanques a réussi à nous diviser, nous, citoyens qui ne sommes pas des délinquants et qui cherchons juste à avoir une vie saine, à profiter de notre environnement naturel. A force de pointer du doigt les VTT, les grimpeurs et autres pratiquants et à nous faire apparaître comme de mauvaises personnes, c’est toute un partie de la population qui adhère à ce discours sans réfléchir, et nous finissons par nous monter les uns contre les autres. Aujourd’hui, des personnes mal intentionnées s’imaginent être des justiciers en posant ce qu’on peut considérer comme des pièges en plein milieu des chemins : branches, rochers, et dans des endroits où la visibilité est restreinte, en plein dans un virage serré afin qu’on ne puisse pas anticiper le piège. C’est dangereux et en plus illégal : mise en danger d’autrui et aménagements dans un Parc Naturel. Alors que j’ai passé quinze ans à côtoyer les randonneurs sans aucun problème, à vivre même des rencontres enrichissantes, faites de petits partages de quelques minutes où chacun s’échange quelques mots bienveillants, aujourd’hui je constate que certains piétons commencent à tenir des propos accusateurs, gratuitement, alors même que je m’arrête sur le bord du chemin pour les laisser passer. Avant que le Parc ne soit créé, j’avais le sentiment que tout notre petit monde vivait en bonne entente, mais maintenant que le Parc est parti dans une vaine croisade en stigmatisant une partie de la population, ce bel équilibre est en train de vaciller.

Ne nous y trompons pas, il n’y a aucune raison valable pour que nous en arrivions à nous dresser les uns contre les autres. En revanche, cela peut servir le Parc à justifier ses actions de répression. En étant suspicieux nous pourrions presque imaginer qu’il s’agisse d’une stratégie pour arriver à discréditer une partie des usagers du Parc. J’ose espérer qu’il n’en est rien. En revanche j’en appelle à toutes celles et ceux qui pratiquent un loisir au sein du Parc, randonnée, VTT, escalade, kayak à ne pas laisser le Parc nous diviser, à ne pas les laisser nous convaincre que nous sommes persona non grata. Ce qu’il faut comprendre derrière toutes ces manipulations, c’est que le Parc cherche peu à peu à transformer les Calanques en un sanctuaire où il n’y aurait plus la possibilité de faire quoi que ce soit, peut-être même un jour de randonner.

L’homme est une espèce vivante, naturelle, au même titre que n’importe quel animal. Vouloir nous blâmer, nous dévaloriser et rendre notre présence dans la nature injustifiable voir illégale n’a pour moi aucun sens. L’homme laisse une empreinte dans son environnement au même titre que tout animal sauvage. Entendons-nous bien, je ne parle que de notre présence sur les sentiers, pas de notre industrialisation galopante et de nos déchets (égouts de Cassis et Marseille qui se déversent dans les Calanques, boues rouges, …) qui eux ne peuvent être acceptables dans un Parc naturel.

Chers amis du Parc et du Département, ne vous trompez pas de combat, ne vous inventez pas des ennemis qui n’existent pas. Ne prenez pas les gens pour des cons car à force ils se comporteront comme des cons. Continuez à sensibiliser la population, c’est votre rôle. Faite de la prévention, mais arrêtez la répression et la stigmatisation. Nous en vivrons tous d’autant mieux et je suis persuadé que la nature s’en portera elle aussi d’autant mieux.

Olivier.