Naturopathe. Thérapeute Reiki.
Natura l’âme Que puis-je vous apporter ? L’organisation mondiale de la santé classe la naturopathie parmi les médecines traditionnelles.
La philosophie naturopathique vise à stimuler le pouvoir d’auto-guérison du corps grâce à la force vitale et de prévenir les maladies en adoptant des stratégies d’optimisation de votre état de santé de manière naturelle et sans danger. Cette approche procure de nouvelles perspectives et prises de conscience de sa santé ainsi que de son environnement. La naturopathie est définie comme un ensemble
🌱 𝘓𝘦𝘴 𝘙𝘢𝘤𝘪𝘯𝘦𝘴 𝘰𝘶 𝘭𝘢 𝘮é𝘵𝘢𝘱𝘩𝘰𝘳𝘦 𝘥𝘦𝘴 𝘰𝘳𝘪𝘨𝘪𝘯𝘦𝘴
"S’interroger à propos de RACINES, c’est toujours faire la part des MÉTAMORPHOSES de l’obscur..."
(attention: gros pavé !)
Les RACINES ancrent le VÉGÉTAL, être immobile (mais voyageur par ses pollens, ses fruits, ses graines...), et assurent sa nutrition en eau et en sels minéraux (très schématiquement). Les parties aériennes chlorophylliennes s’occupent de la synthèse des éléments carbonés, alimentant aussi la souche via la sève descendante. On sait aujourd’hui que les RACINES sont très souvent associées à des CHAMPIGNONS SYMBIOTIQUES SOUTERRAINS (mycorhizes) ; ceux-ci fournissent à la plante supérieure des substances élaborées (pas seulement de nature minérale au sens strict), reçoivent en contrepartie des nutriments issus de la photosynthèse.
Dans la DYNAMIQUE DES PEUPLEMENTS VÉGÉTAUX, il est fréquent que les RACINES aident aussi à l’HÉGÉMONIE de leurs détentrices en émettant des EXCRÉTIONS RACINAIRES. Ces substances peuvent (entre autres) exercer un effet inhibiteur sur la levée des GRAINES des espèces concurrentes dans le même habitat. Ainsi, dans nos régions méridionales, le thym, le romarin, l’épervière piloselle, etc., tendent à former des peuplement purs plus ou moins étendus. Le volume de sol occupé par les RACINES constitue la RHIZOSPHÈRE.
📜 Vers la fin du XVe siècle, dans les HERBIA (pharmacopées manuscrites illustrées), la REPRÉSENTATION GRAPHIQUE DU VÉGÉTAL connaît un bouleversement discret, remarqué seulement un demi-millénaire plus t**d : des plantes y sont figurées sans leurs RACINES, préfigurant les représentations botaniques modernes.
Il s’agit bien des figures associées aux TEXTES MÉDICAUX. Car la peinture médiévale montre souvent des VÉGÉTAUX “en SITUATION NATURELLE ”, arbres ou plantes herbacées, où les parties aériennes seules sont figurées. Parfois, on le dirait, à contrecoeur : les arbres du “Saint-François recevant les stigmates”, de Giotto (Louvre), peinent à cacher leurs racines, en particulier dans la prédelle de la prédication aux oiseaux. Quand la plante figure dans le “fond” des scènes religieuses, elle ne fait que participer évasivement à un décor du monde non retenu pour lui-même ; on peut la montrer telle qu’elle est dans le regard. C’est un simple élément de la chose visible d’importance secondaire.
🌱 Quand il s’agit de PLANTE comme ÊTRE SINGULIER, comme SUBSTANCE CURATIVE/MAGIQUE, les livres de médecine la montrent toujours entière avec les RACINES, arbres compris.
Qu’est-il arrivé à la PERCEPTION DU VÉGÉTAL dans nos sociétés ? En même temps qu’elles se déracinaient de la croyance, elles occultaient les repères premiers de la MÉTAPHORE...
Il y a cette NATURE AMBIGUË DU VÉGÉTAL, AÉRIENNE et SOUTERRAINE, que l’ARBRE illustre à la fois au plus HAUT point, et au plus PROFOND:
"Celui de qui la tête au ciel était voisine,
Et dont les pieds touchaient à l'empire des morts." Privilégier le monde visible est propre aux temps modernes.
Antérieurement (mais toujours dans bien des cultures), l’INVISIBLE a une importance égale, ou supérieure : l’ÂME vaut davantage que le CORPS. Les RACINES, qui appartiennent à l’INVISIBLE, y ancrent le visible, en expriment la “PART ACTIVE ” SOUTERRAINE. On ne peut séparer davantage les RACINES du VÉGÉTAL AÉRIEN que le CORPS de l’ÂME. Cette dissociation appartient à la mort seule.
Ce qui complique les choses, c’est que la mort est aussi de NATURE SOUTERRAINE : elle entraîne le corps dans le monde des RACINES, NOIR et FROID.
Tandis que l’ARBRE, le plus grand des enracinés, peut se convertir en feu sur la terre, c’est au feu souterrain que vont (dans la croyance chrétienne) les ÂMES incapables de ciel. Au besoin, le bûcher accélère la descente aux enfers : feu du dessus et feu du dessous ont des accointances. Le bois, qui vient des RACINES est un intercesseur parfait.
Les RACINES ont à voir avec un PRINCIPE d’INVERSION. Celui qui met en noir, près de la demeure de Perséphone, le peuplier qui est blanc sur la terre, et en blanc, devant celle d’Hadès, le cyprès que les vivants connaissent en noir.... S’interroger à propos de RACINES, c’est toujours faire la part des MÉTAMORPHOSES de l’obscur.
🧐 Avec les RACINES, la MÉTAPHORE s’étend en-deçà des FORMES DE LANGAGE. Elle se creuse, s’assure, s’explique, se masque, feint la connivence, certifie des vérités terriblement irréfutables.
On a ses RACINES dans un lieu du monde (mais il arrive qu’on s’enracine de nouveau ailleurs — ce qui agace les idéologies). On est dans la certitude du bon ENRACINEMENTS, mais on peut se voir fustigé pour immobilisme : « Alors, tu prends RACINE ? ». On extirpe les RACINES du mal (au besoin avec retour par le bûcher au parrainage infernal — na**lm ou bombe au phosphore sont de la même obédience).On explore les RACINES du langage, celle des nombres, on consolide celles du ciel. De la RACINE des dents à celle d’un point noir, il y a de multiples variations triviales...
La race se cherche volontiers des parentés du côté des fondations de l’arbre. S’accorder aux RACINES, dans les discours, c’est revendiquer un ANCRAGE dans les ORIGINES, là où rien n’était perverti. Même quand les RACINES ne sont pas expressément figurées, les SYMBOLES de l’ENRACINEMENT les suggèrent ..
La représentation médiévale des RACINES, si elle exprime la prise en compte obligée de l’invisible, dit en même temps leurs grands pouvoirs quand elles GUÉRISSENT, leur TRAÎTRISE quand elles NOURRISSENT.
Car la terre où vont les RACINES est un élément (dans l’acception hippocratique) AMBIVALENT. Génératrice, elle restaure chaque année nos printemps, perpétue la taïga comme la forêt tropicale, donne l’igname et le blé. Dévoratrice, elle engloutit les générations...
🌱 Dans les classifications hippocratiques, elle est de NATURE SÈCHE, ce qui correspond à la “BILE NOIRE ” (ATRABILE), supposée venir de la RATE, l’HUMEUR de la MÉLANCOLIE, du doute sur les raisons d’être au monde.
Dans beaucoup de MYTHOLOGIES OCCIDENTALES, c’est aussi la demeure du FEU des enfers, celui dont les volcans témoignent : il y a, au profond de la Terre — mais capables d’affleurer en surface — des puissances qui peuvent dissoudre les montagnes et refaire les printemps...
Créature des profondeurs, le diable (“le maître qui fait germer les plantes”) connaît le pouvoir des êtres de son domaine. Mais il en jalouse la part bienfaisante. Ainsi, “fâché des grandes vertus qu’elle possédait”, raccourcit-il d’un coup de dents le rhizome de la scabieuse succise.
Les RACINES, qui “tirent vers le bas” et fondent ce qui s’élève, connaissent à la fois le monde des morts, l’élan où il s’inverse, les puissances de la MÉTAMORPHOSE.
Certaines RACINES qui contre font le modèle humain, comme le GINSENG et la MANDRAGORE, oeuvres exemplaires des “forces formatrices” (cf. la botanique goethéenne, la représentation anthroposophique du végétal), témoignent de cette AMBIVALENCE : elles se font médiatrices dans des oeuvres ou SALUTAIRES ou MALÉFIQUES.
ANTHROPOMORAPHE comme le GINSENG, la MANDRAGORE en est l’inverse dans la représentation du pouvoir des RACINES. Le GINSENG appelle pour servir l’humain, veut qu’on le déterre. La MANDRAGORE crie pour tuer, n’accepte de quitter le domaine des morts et de servir un maître qu’en échange de compensations sacrilèges (on la nourrit à la graisse de nouveau-né; naissance contre abolition d’une autre), etc..
On peut aussi explorer la CONTRADICTION (apparente) où les fruits de la MANDRAGORE, qui reposent à même le sol à maturité (dans cette plante, rien ne veut s’éloigner de la terre), entrent dans des manoeuvres à finalités érotiques chez les Patriarches en vertige reproductif. Il faut se rappeler que, dans la perception/mise en oeuvre des RACINES, tout s’opère entre des extrêmes représentés, dans l’Ancien Monde, par le GINSENG et la MANDRAGORE — et que les extrêmes sont toujours reliés par des connexions souterraines plus ou moins secrètes...
La MÉDECINE ANCIENNE emploie beaucoup les RACINES. Delatte a étudié la magie préventive, qui, dans l’Antiquité, détourne les risques de l’arrachage. Le Moyen-Âge, souvent, intègre à la pharmacopée des RACINES de plantes dont les temps modernes n’emploieront plus que les parties aériennes. Ainsi pour le sureau, la buglosse, la centaurée, la germandrée petit-chêne, la fougère-aigle, l’ortie, etc.
Dans certains cas, la RACINE représente la seule partie active des médicinales. D’autant plus si elle possède une “SIGNATURE ”. Inusité de nos jours en médecine, le tubercule du cyclamen évoque une rate aux femmes-médecins de Salerne (XIIe s.), qui l’emploient dans un rituel magico-psychosomatique impressionnant.
C’est encore de SIGNATURE qu’il s’agit avec les tubercules des Orchis et des Ophrys, aphrodisiaques bien connus en Europe, au Proche-Orient et au Maghreb. Il s’agit toujours de MODÉLISATION SOUTERRAINE. Les Dactylorchis (et groupes associés par la morphologie) renvoient, eux, à la main comme vecteur de sorts.
D’autres RACINES puissantes n’expliquent pas leurs pouvoirs par l’ANALOGIE : qu’est-ce qui conduit à porter au cou, en amulette préventive du haut-mal, la racine tubérisée de la PIVOINE ?
Parfois, on ne sait pas bien si le pouvoir de guérison appartient à la RACINE ou à la TERRE. Sainte Hildegarde en donne un remarquable exemple : “Celui qui a la goutte prendra de la TERTRE qui se trouve autour des RACINES du TILLEUL et la mettra dans le FEU. Une fois qu’elle est chaude, il la mettra dans un bain chaud où il se baignera ; il fera cela neuf jours et il sera guéri”.
En parallèle, il faudrait regarder du côté des FLEURS. Ni celles du TILLEUL (et d’autres ligneux), ni celles d’un bon nombre d’herbes dont l’herboristerie moderne privilégie FLEURS ou SOMMITÉS, ne sont citées dans la LITTÉRATURE MÉDICALE MÉDIÉVALE.
On est en droit de se demander si l’abandon des PARTIES SOUTERRAINES DES PLANTES n’a pas conduit à privilégier l’AÉRIEN, à valoriser des fleurs auparavant négligées, sinon inaperçues...
Ce qui précède autorise un premier commentaire global : ce qui a trait aux RACINES, dans nos cultures, reste souvent implicite. De leur figuration obligée dans l’illustration botanico-médicale antique et médiévale, de leur disparition quand émergent les sciences naturelles, quand on déracine la nature de l’obscurité des fables, à leur quasi-absence dans les grands ouvrages de la psychologie du XXe siècle (même évoquées par la métaphore, elles y restent très discrètes), de la crainte qu’elles inspirent à l’herboriste antique jusqu’à leur HÉGÉMONIE MÉTAPHORIQUE (le plus souvent inaperçue des locuteurs) dans le langage courant : les RACINES se cantonneraient-elles à leur biotope naturel, l’invisible ?
D’autant plus qu’elles sont désormais, croit-on, parfaitement désacralisées, la fonction biologique sans cesse mieux comprise ayant totalement occulté l’imagerie fondatrice ? Ce genr de questionnements evoqués dans cet article peuvent soulever des monticules d’idées nouvelles, aider à l’exploration de ce monde sous nos pas qui a sa part dans la construction de la psyché — équivalente à celle des ÉTOILES, tout romantisme mis à part.
🍂 L'automne est là... qu’on s’arrête un peu sur l’herbe, sous les arbres, qu’on prête l’oreille au MURMURE DES PROFONDEURS : il n’a plus le rugissement des feux infernaux, il peut même alarmer le SILENCE ; il appelle donc un certain savoir du langage des signes de l’OMBRE, là où s’ENRACINE toute clarté...
source: Pierre Lieutaghi. 13 ème séminaire d'ethnobotanique de Salagon. calenda. org
"𝘓𝘦𝘴 𝘱𝘭𝘢𝘯𝘵𝘦𝘴 𝘴𝘰𝘯𝘵 𝘥𝘦𝘴 𝘪𝘯𝘵𝘦𝘳𝘮é𝘥𝘪𝘢𝘪𝘳𝘦𝘴, 𝘥𝘦𝘴 𝘤𝘢𝘳𝘳𝘦𝘧𝘰𝘶𝘳𝘴 𝘪𝘯𝘪𝘮𝘪𝘵𝘢𝘣𝘭𝘦𝘴 𝘦𝘯𝘵𝘳𝘦 𝘥𝘦𝘴 𝘤𝘩𝘰𝘴𝘦𝘴, 𝘥𝘦𝘴 ê𝘵𝘳𝘦𝘴 𝘦𝘵 𝘥𝘦𝘴 𝘮𝘰𝘯𝘥𝘦𝘴 𝘥𝘪𝘷𝘦𝘳𝘴". 𝘔𝘪𝘤𝘩𝘢𝘦𝘭 𝘔𝘢𝘳𝘥𝘦𝘳
illustration: Keith Perelli (retouches)
Problème d'essence résolu ! 🥳🎊🙌🕊😉
“Ce n'est pas le fait de naître qui est la vie mais la conscience.”
Hermès Trismégiste
C’est tout simple suffit de le vouloir !
Des messages comme ça, c’est toutes les raisons pour lesquelles je suis heureuse d’avoir trouvé ma vocation ! Merci steph ! 🙏🏼🙏🏼🙏🏼
Et on Déstress 
Mes meilleurs vœux ! 🎊🎉
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