Abu Ben Riu
Le visage est le miroir du coeur.
𝗗𝗘́𝗖𝗟𝗔𝗥𝗔𝗧𝗜𝗢𝗡 𝗖𝗢𝗡𝗝𝗢𝗜𝗡𝗧𝗘 𝗣𝗣𝗔-𝗖𝗜 /𝗥𝗛𝗗𝗣 𝗥𝗘𝗟𝗔𝗧𝗜𝗩𝗘 𝗔̀ 𝗟𝗔 𝗩𝗜𝗦𝗜𝗧𝗘 𝗗𝗨 𝗣𝗥𝗘́𝗦𝗜𝗗𝗘𝗡𝗧 𝗟𝗔𝗨𝗥𝗘𝗡𝗧 𝗚𝗕𝗔𝗚𝗕𝗢 𝗗𝗔𝗡𝗦 𝗟𝗔 𝗥𝗘́𝗚𝗜𝗢𝗡 𝗗𝗘 𝗟𝗔 𝗠𝗘́
Dans le contexte des préparatifs de la visite du Président Laurent Gbagbo dans la région de la Mé, il est survenu le week-end des 3 et 4 décembre dernier, à Adzopé et à Akoupé une situation de crise, consécutive à des propos tenus en privé, par le Ministre Léon Emmanuel Monnet, Cadre du PPA-CI dans la région de la Mé, qui ont offensés et suscités la colère des élus et cadres du RHDP.
Des actes de saccages des panneaux à l’effigie du Président Laurent Gbagbo ont été relevés. De même, il a été observé sur les réseaux sociaux, des vidéos appelant à la perturbation voire à l’empêchement, par voie de violence, de la visite du Président Laurent Gbagbo à Adzopé.
En vue du règlement de cette situation fâcheuse, une réunion d’échanges et de conciliation a été initiée par Monsieur le Préfet de Région de la Mé. La réunion a enregistré la présence des représentants des deux parties en cause et d’autres autorités administratives et de maintien de l’ordre public. A l’issue de la rencontre, le Professeur Boni Beda, Président du Comité d'Organisation de la visite du Président Laurent Gbagbo dans la Mé et l'Honorable Sanon Koffi Marcel, Porte-parole des Députés RHDP de la région de la Mé, ont convenu de réaliser conjointement cette déclaration à l’effet de ramener la quiétude et la paix dans la région.
Adzopé est une cité d’hospitalité et de paix et elle ne peut être liée à des actes de violence.
En ma qualité de Président du Comité d’Organisation de la visite du Président Laurent Gbagbo à Adzopé et en accord avec le Député RHDP d’Akoupé, l’Honorable Sanon Koffi Marcel, nous appelons toutes les organisations de jeunesses de la région de la Mé à se départir de toute violence de quelque nature que ce soit, pour privilégier l’entente, la convivialité et l’amour entre nous, filles et fils de la Mé.
Au regard de ce qui précède, nous informons toutes les populations de la région de la Mé que les dates de la visite du Président Laurent Gbagbo, les 09 et 10 décembre 2022, sont maintenues. Aussi, en ma qualité de Président du Comité d'Organisation de la visite du Président du PPA-CI, je voudrais préciser que le meeting du Président Laurent Gbagbo aura bel et bien lieu au Stade Alassane Ouattara d'Adzopé.
Nous voudrions remercier les cadres et les autorités de la région de la Mé, pour les efforts déployés en vue de maintenir un climat apaisé favorable à l’accueil du Président Laurent Gbagbo.
Dieu bénisse la région de la Mé.
𝗙𝗮𝗶𝘁 𝗮̀ 𝗔𝗯𝗶𝗱𝗷𝗮𝗻, 𝗹𝗲 𝗺𝗲𝗿𝗰𝗿𝗲𝗱𝗶 𝟬𝟳 𝗱𝗲́𝗰𝗲𝗺𝗯𝗿𝗲 𝟮𝟬𝟮𝟮
𝗣𝗼𝘂𝗿 𝗹𝗲 𝗣𝗣𝗔-𝗖𝗜
𝗣𝗿. 𝗕𝗼𝗻𝗶 𝗕𝗲𝗱𝗮
𝗣𝗖𝗢 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝘃𝗶𝘀𝗶𝘁𝗲 𝗱𝘂 𝗣𝗿𝗲́𝘀𝗶𝗱𝗲𝗻𝘁 𝗟𝗮𝘂𝗿𝗲𝗻𝘁 𝗚𝗯𝗮𝗴𝗯𝗼 𝗱𝗮𝗻𝘀 𝗹𝗮 𝗿𝗲́𝗴𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗠𝗲́.
𝗣𝗼𝘂𝗿 𝗹𝗲 𝗥𝗛𝗗𝗣
𝗛𝗼𝗻𝗼𝗿𝗮𝗯𝗹𝗲 𝗦𝗮𝗻𝗼𝗻 𝗞𝗼𝗳𝗳𝗶 𝗠𝗮𝗿𝗰𝗲𝗹
𝗥𝗲𝗽𝗿𝗲́𝘀𝗲𝗻𝘁𝗮𝗻𝘁 𝗱𝗲𝘀 𝗘́𝗹𝘂𝘀 𝗲𝘁 𝗖𝗮𝗱𝗿𝗲𝘀 𝗥𝗛𝗗𝗣 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗠𝗲́
𝗦𝗘𝗥𝗩𝗜𝗖𝗘 𝗖𝗢𝗠𝗠𝗨𝗡𝗜𝗖𝗔𝗧𝗜𝗢𝗡 𝗣𝗣𝗔-𝗖𝗜
𝗣𝗢𝗜𝗡𝗧 𝗗𝗘 𝗣𝗥𝗘𝗦𝗦𝗘 : 𝗗𝗘𝗖𝗟𝗔𝗥𝗔𝗧𝗜𝗢𝗡 𝗗𝗨 𝗣𝗣𝗔-𝗖𝗜
𝗔𝗯𝗶𝗱𝗷𝗮𝗻, 𝗹𝗲 𝗹𝘂𝗻𝗱𝗶 𝟬𝟱 𝗱𝗲́𝗰𝗲𝗺𝗯𝗿𝗲 𝟮𝟬𝟮𝟮
Le dimanche 4 décembre 2022, des enregistrements vidéo montrant des propos et des actes hostiles à la visite dans la région de la Mé de son Excellence le Président Laurent GBAGBO, ancien Président de la République de Côte d’Ivoire, et Président du PPA-CI, ont été abondamment relayés par les réseaux sociaux.
Dans la Première vidéo, des personnes, prétendant défendre la cause du Premier ministre Patrick Achi, ont tenu des propos dans lesquels ils affirment clairement entreprendre tout pour empêcher la visite du Président Laurent GBAGBO dans cette région de la Côte d’Ivoire, prévue les 9 et 10 décembre prochains. Dans cette vidéo, des propos tribalistes visant l’ethnie d’origine du Président Laurent GBAGBO ont également été tenus et des menaces ouvertes ont été proférées contre une compagnie de transport bien connue en Côte d’Ivoire et dans la sous-région.
Dans la seconde vidéo, l’on voit des personnes détruire avec hargne les affiches géantes annonçant cette visite. Tous les moyens ont été mis en œuvre, y compris l’usage d’armes blanches par ces personnes, pour arriver à leurs fins. Il y a un lien chronologique entre les deux vidéos, la première étant la phase préparatoire et la seconde, la mise en œuvre des décisions arrêtées par celle-là.
Pour le PPA-CI, les propos tenus et les actes posés tels que montrés dans la vidéo sont extrêmement graves pour la cohésion sociale et ne peuvent rester sans suite de la part du gouvernement et des autorités judiciaires.
Le PPA-CI interpelle vigoureusement le Premier Ministre Patrick Achi, Chef de gouvernement de la République de Côte d’Ivoire, dont le nom est associé à ces actes, pour faire toute la lumière sur ces actes au nom de la fonction qu’il exerce dans la République. Nous rappelons que le Premier ministre Patrick Achi a été l’initiateur de la 5ème phase du dialogue politique dont les conclusions sont censées rassurer nos compatriotes quant à la volonté des acteurs politiques de travailler au renforcement de la cohésion sociale. Ses discours d’ouverture et de clôture de cette phase de dialogue, marqués par la pondération, avaient été salués par tous les participants à ce dialogue. Les actes qui ont été posés le week-end et dont les auteurs disent agir pour défendre le Premier ministre prennent le contre-pied de toutes les bonnes intentions qu’il avait manifestées à l’occasion de ce dialogue. Au-delà de ce dialogue, les fonctions de Premier ministre lui confèrent l’obligation de veiller à ce qu’aucune partie de la Côte d’Ivoire ne soit interdite d’accès à un citoyen ivoirien, surtout pas à un ancien Président de la République.
Devant la gravité des propos et des actes posés par des personnes visibles et identifiables sur les vidéos, le PPA-CI demande aux autorités judiciaires l’ouverture d’une information judiciaire afin que les auteurs et leurs complices répondent de leurs actes devant les juridictions compétentes.
En tout état de cause, le PPA-CI tient à rappeler à l’opinion que la visite que son Excellence le Président Laurent GBAGBO rend aux populations de la région de la Mé, sur invitation à lui adressée par les populations lors à l’occasion de l’audience qui leur a accordée le 2 décembre 2021, s’inscrit dans les actes en faveur de la réconciliation qu’il n’a eu de cesse de poser depuis son retour au pays le 17 juin 2021, depuis ses visites à ses deux ainés jusqu’à son enrôlement de nouveau sur la liste électorale en passant par la participation de son parti au dialogue politique et la rencontre du 14 juillet 2002 qui a réuni au palais présidentiel le Président de la République et ses deux prédécesseurs .
Par cette visite, le Président Laurent Gbagbo entend exprimer toute sa gratitude aux populations de la ME qui lui ont manifesté un soutien constant durant les moments difficiles qu’il a traversés. Dans cet esprit de réconciliation, et fidèle au respect des valeurs républicaines, le Président Laurent GBAGBO a adressé le 16 novembre dernier, par les soins de son directeur de cabinet, l’ambassadeur Emmanuel Ackah, un courrier d’information de cette visite au Président de la République via son Directeur de cabinet.
Le PPA-CI rassure donc tout le monde que la visite du Président Laurent GBAGBO aux populations de la Mé aura lieu aux dates indiquées et invite les populations dont l’hospitalité est depuis longtemps établie de se mobiliser pour accorder un accueil chaleureux à celui qui demeure toujours l’un des leurs.
Enfin, le PPA-CI appelle ses militantes, militants et sympathisants au calme et à la retenue et les invite à ne pas céder, sous aucun prétexte, aux provocations, mais de demeurer vigilants et mobilisés pour assurer le succès de cette visite.
𝗟𝗲 𝗣𝗼𝗿𝘁𝗲-𝗣𝗮𝗿𝗼𝗹𝗲 𝗱𝘂 𝗣𝗣𝗔-𝗖𝗜
𝗟𝗲 𝗺𝗶𝗻𝗶𝘀𝘁𝗿𝗲 𝗝𝘀𝘂𝘁𝗶𝗻 𝗞𝗮𝘁𝗶𝗻𝗮𝗻 𝗞𝗢𝗡𝗘
𝟮𝗲̀𝗺𝗲 𝗩𝗶𝗰𝗲-𝗣𝗿𝗲́𝘀𝗶𝗱𝗲𝗻𝘁 𝗱𝘂 𝗖𝗦𝗣
𝗩𝗶𝗰𝗲-𝗣𝗿𝗲́𝘀𝗶𝗱𝗲𝗻𝘁 𝗘𝘅𝗰𝗲́𝘂𝘁𝗶𝗳 𝗲𝗻 𝗰𝗵𝗮𝗿𝗴𝗲 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗱𝗶𝗽𝗹𝗼𝗺𝗮𝘁𝗶𝗲 𝗲𝘁 𝗱𝗲 𝗹’𝗶𝗻𝘁𝗲́𝗴𝗿𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗮𝗳𝗿𝗶𝗰𝗮𝗶𝗻𝗲.
𝗦𝗘𝗥𝗩𝗜𝗖𝗘 𝗖𝗢𝗠𝗠𝗨𝗡𝗜𝗖𝗔𝗧𝗜𝗢𝗡 𝗣𝗣𝗔-𝗖𝗜
Drogba c’est l’homme hein..
Actuellement au Qatar, les éléphants ne sont pas là pour vendre l’image de notre nation. Mais, Drogba repare cette image à travers son image.
Koh Drogba n’a rien fait pour notre nation. Nous qui avons vécu dans les pays arabes et autres où l’Afrique est considérée comme un pays, on sait ce que Drogba a fait pour notre nation.
Merci Drogba
Abu Ben Riu n’est pas bête
↘️↘️ Sénégal : Sadio Mané est officiellement forfait pour la Coupe du monde 2022 !
Le médecin de l'équipe du Sénégal, Manuel Alfonso, a annoncé ce jeudi le forfait de Sadio Mané pour la Coupe du monde. Retenu dans la liste d'Aliou Cissé malgré sa blessure au genou, l'attaquant du Bayern n'aura finalement pas l'occasion de porter le maillot des Lions au Qatar. « L'évolution n'est pas favorable, et on se résout malheureusement à déclarer le forfait de Sadio pour cette Coupe du monde, a indiqué le doc devant la presse, après avoir eu les résultats d'une nouvelle IRM. Une intervention chirurgicale devrait être programmée très prochainement. »
Abu Ben Riu n’est pas bête
👎🏿👎🏿👎🏿 Mali - Côte d’Ivoire: Alassane Ouattara se ridiculise
Après avoir échoué dans ses tendances pleines de mépris pour essayer de ramener ses 46 hommes en Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara retire la Côte d’Ivoire de la MINUSMA.
Je rappelle que dans les débuts de cette affaires, nous avons demandé aux suiveurs d’Alassane Ouattara de mettre fin à leur arrogance vis-à-vis du peuple malien. Ils ont cru qu’un mot de Ouattara suffirait pour ramener les 46. Koh bravtchè va dire un mot, puis le Mali va s’exécuter. Or, je ne faisais qu’insister, Ouattara est un bravtchè de Koumassi. Ouattara comptait encore sur ses supposées relations occidentales pour faire plier le Mali. Mais, ils oublient que le Mali n’accorde aucune considération aux propos des occidentaux.
Comment quelqu’un qui n’est pas capable d’assumer la paternité d’une rébellion peut-il se faire appeler bravtchê?
Ouattara sa force se limite dans : donner 20 ans de prison à ses adversaires pour les écarter, emprisonner les proGbagbo, emprisonner Pulcherie Gbalet, ridiculiser des ivoiriens en les privant de leur passeport, prendre crédit pour faire quelque mètres de goudrons biodégradables, violer la constitution pour faire de multiples mandats.
D’autres militants du RDR aliénés demandent une intervention militaire ivoirienne pour libérer les 46. En fait, Ouattara les a tellement endoctriné qu’il n’ont pas encore compris que notre pays n’a pas d’armée véritablement parlant. Les FRCI constitués majoritairement d’anciens rebelles n’est qu’une secte tribale au service d’Alassane Ouattara et ses ambitions.
Abu Ben Riu n’est pas bête
Zoro marc sur la 3, à propos de son syndicat !
« Je ne cherche pas à être reconnu par la fédération ivoirienne de football, mon objectif n’est pas d’être un groupement d’intérêt, mais plutôt aider et défendre les droits des footballeurs ivoiriens, L’UFPCI est reconnu par la FIFpro, alors que la FIFA ne reconnaît que les associations de joueurs qui sont affiliés à la FIFpro, je peux collaborer avec la fédération puisque c’est nécessaire, maintenant si la fédération refuse, elle pourrait recevoir des notifications de la FIFA, comment celà va se passer, je ne sais pas. UFPCI est une association indépendante, l’article sur lequel la fédération fait référence concerne les groupements d’intérêts et je ne me sens pas concerné… »
Communiqué de presse
Création de l'Union des Footballeurs Professionnels de Côte d'Ivoire
Nous portons à votre connaissance la création de l'Union des Footballeurs Professionnels de Côte d'Ivoire en abrégé UFPCI.
L'UFPCI est une association de droit ivoirien dont la mission est de défendre les droits et de veiller au strict respect des contrats des footballeurs professionnels de Côte d'Ivoire.
A juste titre,elle s'engage fermement à améliorer les conditions de vies des joueurs,à s'assurer du respect de leurs contrats de travail par les clubs,à leur garantir une sécurité sociale. et enfin à prendre en compte le Football Féminin de Côte d'Ivoire.
Le rayonnement du football dans notre pays nécessite une implication de tous.
Union des Footballeurs Professionnels de Côte d'Ivoire - UFPCI
FIFPRO
Patricia Gbeuli Officielle
🙏🙏🙏 Gbagbo n’a pas refusé de saluer Simone à l’aéroport
Les militants du MGC sont devenus défenseurs d’Asalfo en prétextant que Gbagbo a fait la même chose à Simone Gbagbo. Un mensonge véhiculé par le MGC pour victimiser Simone Gbagbo. Gbagbo n’a pas refusé de saluer Simone Gbagbo. Il lui a même fait des accolades. Il a juste refusé sa demande qui était qu’il s’abaisse pour embrasser le sol. Il a refusé en lui disant d‘aller devant. C’est le geste là qui a été utilisé par les adversaires du président Gbagbo pour essayer de ternir son image. Je rappelle qu’il a également demandé à Nady Bamba d’avancer avec le même geste.
Concernant Asalfo, la garde rapprochée a refusé que le président Gbagbo le salue. Et j’approuve. C’est pas une histoire de rancune, mais une histoire de respect et dire à Asalfo que c’est pas ici là que tu vas venir faire l’hypocrite. Le président Gbagbo est sorti depuis, il est à Abidjan. Toi qui te présente comme un ambassadeur de la paix, tu n’as jamais initié une rencontre avec lui. De plus, même un simple post pour lui souhaiter akwaba, tu ne l’a pas fait. Je le dis parce que tu te présentes comme un ambassadeur de la paix. Et aussi parce que tu es aujourd’hui un homme politique proche du régime. Tu es donc un acteur politique et culturel. Tu es le premier à féliciter Ouattara quand il s’amusait en affiroant qu’il ne fera pas un troisième mandat. Mais, on ne t’a pas vu quand il massacrait les ivoiriens pour faire un troisième mandat. Tu es un hypocrite.
Gbagbo n’est pas rancunier. S’il l’était, il recevrait pas ses adversaires d’hier, saluer et rire avec les cadres du RDR et du PDCI qui ont milité pour son transfert à la CPI. Non, c’est le respect que Gbagbo est entrain d’imposer. Il n’est plus là pour plaire à qui que ce soit pour une soi-disante image.
Asalfo, l’ambassade de paix de Koumassi a rencontré quel prisonnier politique sorti de prison? Même Soro Guillaume avec qui il avait des affinités. Asalfo s’en fout de ce qui lui arrive.
Même Simone Gbagbo dont les militants défendent Asalfo pour se consoler n’aiment pas Asalfo. Il n’a jamais cherché à rencontrer cette dernière. D’ailleurs, ces derniers traitent Asalfo de mossi. Quand Asalfo, ambassadeur de paix au service du régime cherchera à rencontrer les ivoiriens qui ne sont pas du même politique que son mentor Ouattara, ce genre de chose ne reproduiront plus.
Concernant les partisans de SimoneGbagbo, en réalité, s’ils soutiennent Asalfo, c’est parce qu’ils sont dans leur même logique : La bataille de foyer. Comme Gbagbo est avec Nady Bamba et non avec leur maman Simone, ils s’attaquent à Gbagbo dans tous les sens. Pour eux, tout se résume à la lutte du foyer.
Donc, comprenez les.
Abu Ben Riu n’est pas bête
🙏🙏🙏 C’est Gbagbo qui a fait Ouattara
~~~ Les militants du RDR doivent leur existence à Laurent Gbagbo, l’un des pères fondateurs du RDR
Asalfo aurait fait mieux que Gbagbo en Côte d’Ivoire selon les militants du RDR, suiveurs aliénés de monsieur Alassane Ouattara, père de la rebellion, de l’endettement et des multiples mandats.
Pourtant, s’ils sont fiers d’être RDR, c’est parce que Gbagbo a lutté pour que Djeni Kobina puisse créer avec lui un parti appelé RDR. S‘ils sont RDR enfarinés RHDP, c’est parce que Gbagbo a bataillé. D’ailleurs, c’est le même Gbagbo qui a permis à Alassane Ouattara, l’économiste qui ne sait rien faire d’autre qu’endetter d’être candidat.
Chers militants aliénés de Ouattara, vous devez votre existence à Laurent Gbagbo. Si Ouattara ne parle pas beaucoup de l’histoire du RDR, qu’il ne parle jamais de Djeni Kobina, c’est parce qu’il a honte d’avouer que le RDR est une idée de Gbagbo. Le RDR a été créé par Gbagbo, Boga Doudou et Djeni Kobina. En effet, en désaccord avec Bedie, Djeni Kobina a voulu intégrer le FPI. Gbagbo lui a dit non, si tu adhères au FPI, les autres personnalités du PDCI qui sont fâchées contre Bedie mais qui ne veulent pas me rejoindre ne préférons rester au PDCI. Allons et créons un autre parti avec une idéologie proche de celle du PDCI. C’est ainsi que Gbagbo, Boga Doudou et Kobina créèrent le RDR. Ce RDR qui a permis à Ouattara de se donner une image, de diriger un partir, de faire une rebellion et de devenir président.
Oui, vous devez votre existence à Gbagbo Laurent car c’est Gbagbo qui a fait Ouattara.
Abu Ben Riu n’est pas bête
La présence du président Gbagbo au concert de Yode et Siro
‼️‼️‼️ L’opposition ivoirienne et sa composition
L’opposition ivoirienne est constitué de 4 partis politiques. Ce sont les seuls partis qui font des sorties pour dénoncer les actions du pouvoir en place. Ce sont les seuls partis qui sont d’ailleurs visés par les activistes du régime. Le MGC n’est certe pas visé constamment mais, sa présidente tient des positions contre le régime.
Le PDCI ne rate aucune occasion pour dénoncer le pouvoir. Il est également dans le viseur du régime et ses activistes. Le PPACI et le GPS sont les deux partis les plus combattus par le régime. Et ce sont également les deux partis qui combattent le plus le régime. C’est parmi eux qu’on retrouve le plus de prisonniers politiques.
D’autres me diront « et le COJEP ? » Et moi je rétorquerai, « avez-vous déjà vu le COJEP dénoncer les dérives du régime ?». A part cibler Gbagbo, que fait le COJEP ? Même pour le passeport que Ouattara refusait de remettre à Ble, c’est Gbagbo le COJEP a accusé à travers ses activistes et les nombreuses paraboles inconséquentes de son leader Ble. D’ailleurs, les activistes de Ble affirment qu’il arrive pour vider le PPACI et non pour participer au combat de l’opposition contre le régime dictatorial. Dans aucun communiqué, les cadres du COJEP n’ont ciblé le régime. Ils épiloguent sur le fait que Ble arrive pour la réconciliation (😂😂😂😂😂). Il aurait un remède. En clair, Ble ne vient pas pour s’opposer au régime.
On me dira également « mais et Affi ? ». Lui-même Affi en signifiant à Ouattara sa volonté de le rejoindre s’est disqualifié de l’opposition. D’ailleurs, Affi a toujours été considéré comme l’opposant au service de Ouattara. Il est l’unique opposant au monde dont le communication fait les éloges du pouvoir, défend le pouvoir et combat l’opposition. C’est pas un opposant.
Le LIDER est porté disparu, donc je ne peux le citer ici.
En 2025, je suis sûr qu’au deuxième tour, les quatre partis de l’opposition se retrouveront à travers un front commun.
Abu Ben Riu n’est pas bête
Zidane a dit qu’il ne se souvient pas de l’endroit où il a déposé le maillot que Drogba lui a remis. Il ne met donc pas en cause les propos de Drogba. Il faut être étourdi pour croire que Drogba a inventé toute cette histoire.
Les suiveurs des rouageurs avec leur hai..ne pour Drogba se consolent avec cette histoire. Pendant ce temps, ceux qu’ils ont soutenu contre Drogba leur demandent d‘aller remplir les stades. Mais, ils refusent. On peut donc conclure qu’ils ont soutenu les rouageurs pour juste combattre Drogba.
Vos idoles rouageurs là, même tournoi de Maracana à Yaossehi ils ne sont pas invités.
Merci à Didier Drogba d’avoir une fois de plus honorer la Côte d’Ivoire dans l’une des cérémonies les plus prestigieuses du monde. Plus de 300 millions de personnes suivaient la cérémonie en direct. Plusieurs fois la Côte d’Ivoire a été citée durant la cérémonie. Haller y était avec Drogba. Merci merci.
Laissons les fans des rouageurs se consoler avec cette histoire avec Zidane. Ce qui est sûr les stades resteront vides.
Abu Ben Riu n’est pas bëte
𝗗𝗜𝗦𝗖𝗢𝗨𝗥𝗦 𝗜𝗡𝗧𝗘́𝗚𝗥𝗔𝗟 𝗗𝗨 𝗣𝗥𝗘́𝗦𝗜𝗗𝗘𝗡𝗧 𝗟𝗔𝗨𝗥𝗘𝗡𝗧 𝗚𝗕𝗔𝗚𝗕𝗢 𝗟𝗢𝗥𝗦 𝗗𝗘 𝗟𝗔 𝗦𝗘𝗦𝗦𝗜𝗢𝗡 𝗘𝗫𝗧𝗥𝗔𝗢𝗥𝗗𝗜𝗡𝗔𝗜𝗥𝗘 𝗗𝗨 𝗦𝗘𝗖𝗥𝗘́𝗧𝗔𝗥𝗜𝗔𝗧 𝗚𝗘́𝗡𝗘́𝗥𝗔𝗟 𝗗𝗨 𝗣𝗣𝗔-𝗖𝗜
𝗔𝗯𝗶𝗱𝗷𝗮𝗻, 𝗹𝗲 𝗹𝘂𝗻𝗱𝗶 𝟭𝟳 𝗼𝗰𝘁𝗼𝗯𝗿𝗲 𝟮𝟬𝟮𝟮
Merci Oulaye Hubert. Merci Damana Pickass pour ton rapport succint et clair. Merci chers camarades.Toutes les camarades, tous les camarades, jeunes, qui sont venus, je vous dis merci. Aujourd'hui, je resterai assis parce que j'ai été malade, pendant une semaine, et je ne suis pas encore totalement rétabli. Je vais donc parler assis.
Je voudrais également saluer les amis camerounais présents dans la salle. Ils ont été d'un soutien total et sans faille. Je ne sais comment les remercier. Je sais que la lutte que nous menons ici est la même qu'ils mènent, mais les camerounais ont été exceptionnels. Il fallait les voir dans les manifestations à la Haye, à Paris. Chers frères, je vous salue et je vous remercie. Nous nous verrons, avant votre retour, et nous échangerons .
Quand nous nous étions retrouvés ici, en août de l'année dernière, j'avais dit qu'il fallait convoquer un congrès ordinaire parce que je n'aime pas trop les histoires et polémiques. A cette occasion, j'avais udemandé de contouner l'obstacle. Nous l'avons ainsi contourné et nous avons créé le PPA-CI, le 17 octobre 2021. Aujourd'hui, le Parti a un an et nous sommes venus faire le point. Quand quelque chose est nouveau, on ne sait jamais comment le conduire et le mener. Au Congrès constitutif du 17 octobre 2021, on se posait tous la question d'abord de qui viendrait ? Premier problème de droit. Sur qui prélever l'argent, qui allait servir à payer la salle ? Qui allait venir ? On a eu des petits problèmes comme ça. Bon finalement nous avons payé la salle, nous avons fait le congrès et nous avons mis en place nos structures. Le Secrétaire Général vient de nous faire le point. C'est bien. Il a dit les faits et moi je dois dire la raison de ces faits.
Pourquoi, alors qu'on ne faisait pas dans l'ancien Parti, nous nous acharnon à faire les élections des Secrétaires Généraux des Comités de base. C'est tout simplement parce qu'il n'y pas de demi-démocratie. Ou nous sommes démocrates, ou nous ne le sommes pas. On ne peut pas avoir dans un Parti, les uns, les autres et etc...Non non non. Dans un Parti, on est tous logés à la même enseigne. Si les fédéraux sont élus démocratiquement, les Secrétaires de sections doivent également être élus démocratiquement et les Secrétaires de Comités de bases doivent l'être également. Nous nous sommes bonifiés. Nous avons décidé de mettre les élections à tous les niveaux de désignations. C'est ce que nous avons commencé à faire. Évidemment, comme on est pas habitué à cette pratique en Côte d'Ivoire, ça nous a créé quelques problèmes. Mais on commence à s'habituer. Le Secrétaire Général vous a donné les chiffres, on commence à s'habituer et il faut qu'on s'habitue à faire les élections partout. Comme ça, demain, ceux qui vont vouloir être Députés, Maire, ils ne seront pas surpris par le fait électoral. On va lui dire, tu veux être Député, va être candidat. Tu seras élu ou tu ne le seras pas. Si tu n'es pas élu, tu retournes à la maison, mais si tu es élu, tu es élu. Il faut qu'on s'habitue à la pratique électorale. Donc pour toutes les structures de base, il faut qu'on s'habitue aujourd'hui à l'expression démocratique.
Camarade Secrétaire Général, continue l'implantation, continue. La commission électorale doit elle aussi continuer. Elle doit organiser les élections. Il faut que notre Parti soit un laboratoire où nous donnons aux ivoiriens l'habitude de la démocratie, des élections. Vous allez voir, les autres, progressivement, vont prendre exemple sur nous. Vous verrez dans 05 ans. Il faut que nous soyons le laboratoire de cette démocratie interne.
Mais il n'y a pas que ce fait. Il y a beaucoup de problèmes qui nous encerclent et qu'il nous faut régler. Mais tranquillement.
Quels sont ces problèmes qui nous encerclent? Les problèmes sociaux. Tout à l'heure, on a cité le cas des étudiants que j'avais soulevé, et Dieu merci, le gouvernement m'avait entendu. Il ne faut jamais dire que vous êtes en politique, ce problème est trop évident, ils vont voir ça. Nooon hein, il faut en parler. Parce que les problèmes, les plus évidents, c'est eux même qu'on ne voit pas, ou bien c'est eux que les autres font semblant de ne pas voir. Donc si vous voyez un problème, parlez-en, soulevez le. Si vous avez la chance, ils vont régler. Si vous n'avez pas de chance, ils ne vous entendront pas, ou alors, ils entendront et feront semblant de ne vous avoir pas entendu. Mais il faut continuer à en parler. Pour ça, j'avais dit merci au Gouvernement, parce qu'il n'est pas digne qu'en Côte d’Ivoire, les étudiants aillent dormir sous les bancs des amphithéâtres. Ce n'est surtout pas digne, pour cette université là. On ne pouvait pas se taire sur ça. Nous sommes nombreux à avoir fait l'école dans cette université. Mais si nos aînés avaient vécu comme ça, si nous même avions vécu comme ça, il y a plein de cadres qui n'auraient pas été formés. Nous avons donc bien fait d'en parler, le Gouvernement a bien fait aussi d'ouvrir les cités. Maintenant veillons à regarder pour voir qu’effectivement les lits et les matelas sont donnés. Moi j'ai peut-être une réaction de père, mais mon fils Michel, qui est aujourd'hui Député, était étudiant dans cette université. Il était cambodgien. Maintenant on dit ils sont des Kosovo. Sinon Michel était cambodgien, c'est à dire qu'il se débrouillait avec ses copains. Un père, voyant cela, ça lui laisse quand même un souvenir. Surtout quand il est devenu Chef d'Etat. Nous autres on avait pas d'alternatives que de dormir en cités. On avait des amis dont les pères étaient assez bien pour avoir des appartements à Cocody. Donc au lieu d'avoir une chambre en cité, on leur louait des appartements et ils venaient nous rejoindre. Et le soir, ils retournaient dans leurs appartements. Mais nous si on avait pas de chambres, on allait aller dormir et étudier où ? Il y a tout ça qui fait que je suis très sensible à ces questions parce qu'il y a encore beaucoup d'enfants, de pauvres et très pauvres, qui seront perdus, pour les études, s'ils n'ont pas de chambres en cités universitaires.
Et puis il y a les libertés. J'avais parlé de Pulcherie Gbalet, une dame que je n'ai jamais rencontré personnellement, avec qui je n'ai pas discuté, mais qui est encore en prison. Pourquoi ? Il faut poser des questions et chercher à obtenir des réponses. Pourquoi cette dame est encore en prison ? Une dame qui milite parce que la vie est chère, pourquoi est-elle encore en prison ? Quand une personne est mise en prison et qu'on ne donne pas des justifications claires, il y a quelque chose qui est louche. La prison n'est pas une réponse politique à un problème politique posé. Non, moi j'ai été président pendant 10 ans, qui est-ce que j'ai mis en prison ? Qui ? Parce que c'est là le problème. Vous arrêtez quelqu'un et vous le mettez en prison, pourquoi ? Parce que vous n'êtes pas d'accord ? Dans la vie, quand vous marchez à Abidjan, les gens avec qui vous n'êtes pas d'accord sont nombreux...Rires...Donc ce sont pour des choses comme ça, qu'on fait la politique. Pour améliorer l'existence des êtres humains. Il y a toujours quelques gens qui sont courageux, qui sont devant. C'est notre cas, nous sommes devant mais ça ne veut pas dire que nous sommes plus justes que les autres. Mais au moins nous parlons plus que les autres. Et on est pas d'accord quand on met les gens en prison comme ça. Et on le dit. Beaucoup sont d'accord avec nous mais qui ne le disent pas. Quelques fois nous passons pour des héros et des braves. Mais on dit non, il ne faut pas mettre les gens en prison.
Depuis que je suis venu, sortant de prison, moi-même, je demande qu'on libère les prisonniers. C'est logique parce que je sais que la prison n'est pas bonne. D'où je viens, je sais que ce n'est pas bon. Donc je ne veux pas que quelqu'un soit dans les conditions qui ne sont pas bonnes. Mais je semble ne pas être trop entendu. C'est vrai qu'on a libéré Abehi et Vagba, ils sont deux, on avait libéré quelques civils aussi, mais il faut que notre Parti soit, sur ce point, un pôle de libertés aussi. Nous devons réclamer, sans cesse, la libération de ceux qui sont en prison pour des raisons politiques. Au temps de Périclès, les grecs ont formalisé le débat politique, c'est à dire les chaînes de contradictions, c'est à dire l'exposé des contradictions. C'est ce qu'ils ont appelé la démocratie. Mais si des gens qui ont vécu dans la nuit noire des dictatures, arrivent à un moment où ils décident de créer la démocratie, c'est à dire qu'il faut qu'on expose publiquement nos contradictions, sans que pour autant quelqu'un d'entre nous encourt des peines, c'est qu'ils ont réfléchi. Et ça a quitté la Grèce, ça atteint Rome. Rome, la capitale du monde à l'époque. Et ça continue jusqu'aujourdhui. Ça a atteint le monde entier, c'est qu'il y a du bon dedans. Comment ça se fait que nous, les africains, disons que ce n'est pas bon, alors que les autres avancent avec ça ? Alors réfléchissons un peu. A part deux ou trois pays, les pays les plus puissants du monde exposent leurs contradictions. Et c'est sur ce continent ici , dès que tu ouvres la bouche, on te met en prison. Pardon, ayons honte. Donc je m'inscris toujours en faux contre cette idée d'étouffement des libertés. Moi, à force d'étouffer mes libertés, on m'a rendu grand et célèbre. Mais je dis que je ne suis pas d'accord. Tu m'arrêtes, tu me mets en prison, mais je continue de dire là-bas que je ne suis pas d'accord. Mais tu vas faire quoi ?
Un jour, j'échangeais avec Amani N’guessan au téléphone, il me rendait compte des activités à Bouaké, car c'est lui qui gérait Bouaké. Il me dit Laurent, attends hein, je vois des gendarmes venir là, peut-être qu'ils viennent me rendre compte d'un problème. Je dis bon, je vais raccrocher quand tu vas finir de parler avec eux tu me rappeles. On raccroche. 30 - 40 minutes après, je ne vois plus Amani et il ne m'appelle pas. Je rappelle là-bas, on me qu'ils ont arrêté Amani et qu'ils sont partis avec lui. Mais ça ne l'a pas empêché d'être Ministre. Ce que je veux dire, c'est que si au moins, les arrestations bizarres avaient un impact positif, pour leurs auteurs, je pouvais dire bon peut-être qu'ils gagnent quelque chose en arrêtant. Mais vous nous arrêtez et vous ne gagnez rien avec ça.
Au contraire, on continue de dire qu'on est pas d'accord avec vous. Malgré ça, vous continuez. Mais vous allez où ?
Mes chers amis, il faut qu'on s'arme pour la lutte pour la démocratie. Il faut qu'on prenne courage.
Regardez aujourd'hui la Guinée, le Burkina-Faso, le Mali où il y a eu des coups d'Etats. Mais ce sont 03 pays francophones parce que nos deux seuls voisins, à nous, où il n'y a pas eu de coups d'Etats c'est le Liberia et le Ghana, qui sont deux pays anglophones. Les 03 pays où il y a eu des coups d'Etats, ce sont des pays francophones. Mais il faut que la francophonie s'interroge. Pourquoi nous, francophones, sommes sujets aux coups d'Etats. Pourquoi ? Rien n'arrive sans explications. L'explication, on l'a ou on ne l'a pas, mais elle existe. J'avais déjà dit, une fois que je parlais à Mama, le coup d'Etat militaire existe mais il y a aussi le coup d'Etat civil. Et ça le Premier ministre malien l'a bien dit à l'ONU, il a dit c'est l'art de se dribbler en gardant le ballon...Rires... Mais je veux dire, tout ça ce sont des coups d'Etats. Et si on ne regarde que des coups d'Etats militaires, sans regarder des coups d'Etats civils, on ne va pas comprendre pourquoi il y a des coups militaires. Parce que les coups militaires sont souvent des réponses aux coups d'Etats civils. Si la constitution dit que tu as 02 mandats à faire, fais-les et va t'asseoir. Il y a une chose que je ne comprends pas, il y en a qui disent que je n'ai pas finis mon programme. Mais tu ne peux pas finir. Les programmes que vous concevez, leurs conséquences et les conséquences de leur conséquences sont longues. Donc si vous voulez attendre de finir les conséquences des conséquences de vos programmes, vous allez rester toute votre vie au pouvoir. Et en le faisant, c'est la dictature. Donc c'est pas la peine d'être au pouvoir toute la vie.
Il faut demander au Président Assimi Goita de penser à sa fraternité d'armes, à ceux qui sont en prison là-bas, que certains appellent des frères d'armes, d'autres des mercenaires. Mais surtout, surtout, il faut que le Président Faure du Togo, qui est accepté comme médiateur, par les uns et par l'autre, redouble d'efforts. Il faut qu'il redouble d'efforts et comprenne que ceux là sont des envoyés. Ils sont des envoyés et c'est celui qui envoie qui a la plus grande responsabilité. Oui, celui qui envoie, c'est lui qui a la plus grande responsabilité. Quand tu envoies, tu dois pouvoir dire clairement, si ça tourne au vinaigre, pourquoi tu as envoyé un tel, pour faire quoi, dans quel délai, et clairement. Donc sur ça, je voudrais, que nous, ici au PPA-CI, on puisse, dans les mois prochains, envoyer une ou trois délégations en Guinée, au Mali et au Burkina Faso pour s'informer et nous informer sur place. Une fois, comme nous n'avons pas les manettes de l'exécutif, on peut rien faire d'autres , au moins on comprendra. On comprendra ceux qui disent qu'ils sont mercenaires, on comprendra ceux aussi qui disent qu'ils sont soldats. Si nous pouvons, oui si nous pouvons, nous demanderons que celui qui est envoyé ne subisse pas un sort plus lourd que celui qui a envoyé.
Donc voilà ce que je souhaitais vous dire un peu aujourd'hui. Il nous faut continuer à travailler. Secrétaire Général, Président exécutif, continuons à implanter le Parti. Il faut que d'ici la fin de cette année, nous ayons fini l'implantation. Il faut que d'ici là fin de cette année, nous ayons achevé les élections des Secrétaires généraux de comités de base, de sections, des fédérations et des membres du comité central. Il faut que les deux Ligues fassent également les élections. Quand à moi, je vais m'assurer que les deux femmes que j'ai nommées à la tête de la Ligue des Femmes et des Jeunes ne restent pas dans la nature. Mais elles ne vont pas faire comme quelques CEI que je connais en organisant des élections et être en même temps candidates. Donc je compte sur vous mesdames.
Il faut également que le Vice-Président Georges-Armand Ouégnin continue sa lutte pour notre intégration à la CEI. Il n'est pas normal qu'on continue à regarder cette injustice prospérer. J'espère que c'est une erreur comme le Ministre Vagondo a dit. Camarade Ouegnin, tu m'as rendu compte, j'ai compris mais quand ça dure trop, on se pose des questions. Quand une erreur dure trop longtemps, on se demande si ce n'est pas une faute déguisée. Donc il faut continuer. J'avais demandé aussi à Massani de mettre sur pied une équipe pour prêcher partout une élection sans violences. Il faut que cette voix ne s'arrête pas. Il faut que ta voix ne s'éteigne pas et que tu continues de prêcher partout que la Côte d'Ivoire doit atteindre le stade où elle organise une élection sans violences. Donc Président Ouegnin, il faut continuer, il faut continuer. Zade et Apo Gisèle, je vous salue.
M. Le Président, M. Le Secrétaire général, voilà un ou deux mots que je voulais dire. Vous avez vu nos frères camerounais qui sont là, ils vont me donner l'occasion de dire un mot sur le panafricanisme, avant de clore mon propos. Moi j'étais petit, on avait vers 17 ans , 18 ans, quand j'ai rencontré le livre de Kwame N'krumah. J'ai pris le livre et je l'ai dévoré en quelques minutes. Mais après j'ai réfléchi et c'est là que je me suis rendu compte que N'krumah avait fait ses études aux USA et que c'est un acquis dans sa pensée politique. Parce que comme je vous l'ai dit, une fois, je vais en Chine en visite officielle, on lève le drapeau de Côte d'Ivoire, je suis au garde-vous, on joue l'hymne nationale de Côte d'Ivoire puis chinois. Mais je ne suis pas un idiot. les gens viennent, ils me saluent, se courbent, on rentre dans la salle de Gala. Je me dis qu'il y a quelque chose. Les chinois, ils sont un milliard cinq cent millions d'habitants. Nous en Côte d'Ivoire sommes 20 millions. Eux sur le plan de l'industrie, du commerce intérieur, ils sont très devant. La Côte d'Ivoire n'est rien par rapport à la Chine. Même au niveau de l'armement, on a même pas le millième de ce qu'ils ont. En allant en Chine, je suis passé en Inde. L'inde c'est 1 milliard 300 millions d'habitants. Vous voyez, c'est là qu'il faut que les États Africains fassent attention. Regardez la Gambie, un pays que tu peux traverser à vélo, mais c'est un pays, qui a une voie à L'ONU. Evidemment, les puissants ont trouvé un système pour dire les vainqueurs de la guerre ont droit de veto, pour ne pas trop nous vexer. Mais les vainqueurs de la guerre, comme par hasard, c'est la Chine, les USA , la France, la Grande-Bretagne et la Russie. A l'ONU tu peux parler trois heures et si un seul met son veto, c'est rejeté. On retire purement et simplement. Il nous faut faire des efforts pour qu'on puisse être capables d'avoir un poids. Mais regardez la Côte d'Ivoire et le Ghana. Les deux pays ont 60 % du cacao mondial, et on est même pas d'accord pour agir et essayer d'imposer un prix de vente. Comme nous ne sommes pas capables, c'est le prix d'achat qui s'impose à nous. Alors que si la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Cameroun se mettent ensemble sur le cacao, nous pouvons avoir des prétentions dans la fixation des prix de vente. Mais, même ça, il y a d'autres forces souterraines qui circulent et qui font qu'on ne peut pas se mettre d'accord. C'est pour ça j'insiste sur le Panafricanisme. Regardez la CEDEAO, au lieu de prendre des sanctions, contre un tel pays parce qu'il a fait un coup d'Etat, elle aurait pu œuvrer pour que les pays se mettent d'accord pour avoir des Institutions communes et faire une politique commune. Frères, ce n'est pas le temps de pleurer, c'est le temps de trouver de nouvelles politiques pour aller de l'avant. Mais si tu laisses le Libéria, la Sierra Léone et la Guinée Bissau, ils vont faire 50 ans, ils vont rester comme ça. Ils vont faire 100 ans, is vont rester là. Parce que rien n'impose une politique nouvelle commune, rien, rien. Vous comprenez. La ville de New-York seule est plus riche que le Libéria. Si tu vas en visite officielle là-bas, ils vont te recevoir, mais comme on reçoit un roi n***e. C'est pourquoi, pour quitter l'ignominie, la honte, pour ne plus être des rieneux, je souhaite qu'on se rassemble. J'avais proposé à la CEDEAO une politique de transport, j'étais entrain de la faire quand on m'a arrêté. Il faut faire des politiques communes. On est là, on dit que le Nigeria est trop grand. Mais en réalité, ils sont quoi ? Les pays les plus grands d'Afrique, il y a l'Égypte, le Nigeria, l'Angola, la Rdc, l'Afrique du Sud, mais sur le plan mondial, qu'est-ce qu'ils donnent individuellement ? Rien.
Camarades réfléchissons, il faut que nous allions résolument vers une coalition de nos Etats pour coaliser nos économies et pour sortir du trou. Sinon nous serons dans le trou pour longtemps. Si on ne fait pas d'efforts pour être ensemble, ça va être difficile. C'est ça que je voulais vous dire. Je vous remercie.
𝗦𝗘𝗥𝗩𝗜𝗖𝗘 𝗖𝗢𝗠𝗠𝗨𝗡𝗜𝗖𝗔𝗧𝗜𝗢𝗡 𝗣𝗣𝗔-𝗖𝗜𝗗𝗜𝗦𝗖𝗢𝗨𝗥𝗦 𝗜𝗡𝗧𝗘́𝗚𝗥𝗔𝗟 𝗗𝗨 𝗣𝗥𝗘́𝗦𝗜𝗗𝗘𝗡𝗧 𝗟𝗔𝗨𝗥𝗘𝗡𝗧 𝗚𝗕𝗔𝗚𝗕𝗢 𝗟𝗢𝗥𝗦 𝗗𝗘 𝗟𝗔 𝗦𝗘𝗦𝗦𝗜𝗢𝗡 𝗘𝗫𝗧𝗥𝗔𝗢𝗥𝗗𝗜𝗡𝗔𝗜𝗥𝗘 𝗗𝗨 𝗦𝗘𝗖𝗥𝗘́𝗧𝗔𝗥𝗜𝗔𝗧 𝗚𝗘́𝗡𝗘́𝗥𝗔𝗟 𝗗𝗨 𝗣𝗣𝗔-𝗖𝗜
𝗔𝗯𝗶𝗱𝗷𝗮𝗻, 𝗹𝗲 𝗹𝘂𝗻𝗱𝗶 𝟭𝟳 𝗼𝗰𝘁𝗼𝗯𝗿𝗲 𝟮𝟬𝟮𝟮
Merci Oulaye Hubert. Merci Damana Pickass pour ton rapport succint et clair. Merci chers camarades.Toutes les camarades, tous les camarades, jeunes, qui sont venus, je vous dis merci. Aujourd'hui, je resterai assis parce que j'ai été malade, pendant une semaine, et je ne suis pas encore totalement rétabli. Je vais donc parler assis.
Je voudrais également saluer les amis camerounais présents dans la salle. Ils ont été d'un soutien total et sans faille. Je ne sais comment les remercier. Je sais que la lutte que nous menons ici est la même qu'ils mènent, mais les camerounais ont été exceptionnels. Il fallait les voir dans les manifestations à la Haye, à Paris. Chers frères, je vous salue et je vous remercie. Nous nous verrons, avant votre retour, et nous échangerons .
Quand nous nous étions retrouvés ici, en août de l'année dernière, j'avais dit qu'il fallait convoquer un congrès ordinaire parce que je n'aime pas trop les histoires et polémiques. A cette occasion, j'avais udemandé de contouner l'obstacle. Nous l'avons ainsi contourné et nous avons créé le PPA-CI, le 17 octobre 2021. Aujourd'hui, le Parti a un an et nous sommes venus faire le point. Quand quelque chose est nouveau, on ne sait jamais comment le conduire et le mener. Au Congrès constitutif du 17 octobre 2021, on se posait tous la question d'abord de qui viendrait ? Premier problème de droit. Sur qui prélever l'argent, qui allait servir à payer la salle ? Qui allait venir ? On a eu des petits problèmes comme ça. Bon finalement nous avons payé la salle, nous avons fait le congrès et nous avons mis en place nos structures. Le Secrétaire Général vient de nous faire le point. C'est bien. Il a dit les faits et moi je dois dire la raison de ces faits.
Pourquoi, alors qu'on ne faisait pas dans l'ancien Parti, nous nous acharnon à faire les élections des Secrétaires Généraux des Comités de base. C'est tout simplement parce qu'il n'y pas de demi-démocratie. Ou nous sommes démocrates, ou nous ne le sommes pas. On ne peut pas avoir dans un Parti, les uns, les autres et etc...Non non non. Dans un Parti, on est tous logés à la même enseigne. Si les fédéraux sont élus démocratiquement, les Secrétaires de sections doivent également être élus démocratiquement et les Secrétaires de Comités de bases doivent l'être également. Nous nous sommes bonifiés. Nous avons décidé de mettre les élections à tous les niveaux de désignations. C'est ce que nous avons commencé à faire. Évidemment, comme on est pas habitué à cette pratique en Côte d'Ivoire, ça nous a créé quelques problèmes. Mais on commence à s'habituer. Le Secrétaire Général vous a donné les chiffres, on commence à s'habituer et il faut qu'on s'habitue à faire les élections partout. Comme ça, demain, ceux qui vont vouloir être Députés, Maire, ils ne seront pas surpris par le fait électoral. On va lui dire, tu veux être Député, va être candidat. Tu seras élu ou tu ne le seras pas. Si tu n'es pas élu, tu retournes à la maison, mais si tu es élu, tu es élu. Il faut qu'on s'habitue à la pratique électorale. Donc pour toutes les structures de base, il faut qu'on s'habitue aujourd'hui à l'expression démocratique.
Camarade Secrétaire Général, continue l'implantation, continue. La commission électorale doit elle aussi continuer. Elle doit organiser les élections. Il faut que notre Parti soit un laboratoire où nous donnons aux ivoiriens l'habitude de la démocratie, des élections. Vous allez voir, les autres, progressivement, vont prendre exemple sur nous. Vous verrez dans 05 ans. Il faut que nous soyons le laboratoire de cette démocratie interne.
Mais il n'y a pas que ce fait. Il y a beaucoup de problèmes qui nous encerclent et qu'il nous faut régler. Mais tranquillement.
Quels sont ces problèmes qui nous encerclent? Les problèmes sociaux. Tout à l'heure, on a cité le cas des étudiants que j'avais soulevé, et Dieu merci, le gouvernement m'avait entendu. Il ne faut jamais dire que vous êtes en politique, ce problème est trop évident, ils vont voir ça. Nooon hein, il faut en parler. Parce que les problèmes, les plus évidents, c'est eux même qu'on ne voit pas, ou bien c'est eux que les autres font semblant de ne pas voir. Donc si vous voyez un problème, parlez-en, soulevez le. Si vous avez la chance, ils vont régler. Si vous n'avez pas de chance, ils ne vous entendront pas, ou alors, ils entendront et feront semblant de ne vous avoir pas entendu. Mais il faut continuer à en parler. Pour ça, j'avais dit merci au Gouvernement, parce qu'il n'est pas digne qu'en Côte d’Ivoire, les étudiants aillent dormir sous les bancs des amphithéâtres. Ce n'est surtout pas digne, pour cette université là. On ne pouvait pas se taire sur ça. Nous sommes nombreux à avoir fait l'école dans cette université. Mais si nos aînés avaient vécu comme ça, si nous même avions vécu comme ça, il y a plein de cadres qui n'auraient pas été formés. Nous avons donc bien fait d'en parler, le Gouvernement a bien fait aussi d'ouvrir les cités. Maintenant veillons à regarder pour voir qu’effectivement les lits et les matelas sont donnés. Moi j'ai peut-être une réaction de père, mais mon fils Michel, qui est aujourd'hui Député, était étudiant dans cette université. Il était cambodgien. Maintenant on dit ils sont des Kosovo. Sinon Michel était cambodgien, c'est à dire qu'il se débrouillait avec ses copains. Un père, voyant cela, ça lui laisse quand même un souvenir. Surtout quand il est devenu Chef d'Etat. Nous autres on avait pas d'alternatives que de dormir en cités. On avait des amis dont les pères étaient assez bien pour avoir des appartements à Cocody. Donc au lieu d'avoir une chambre en cité, on leur louait des appartements et ils venaient nous rejoindre. Et le soir, ils retournaient dans leurs appartements. Mais nous si on avait pas de chambres, on allait aller dormir et étudier où ? Il y a tout ça qui fait que je suis très sensible à ces questions parce qu'il y a encore beaucoup d'enfants, de pauvres et très pauvres, qui seront perdus, pour les études, s'ils n'ont pas de chambres en cités universitaires.
Et puis il y a les libertés. J'avais parlé de Pulcherie Gbalet, une dame que je n'ai jamais rencontré personnellement, avec qui je n'ai pas discuté, mais qui est encore en prison. Pourquoi ? Il faut poser des questions et chercher à obtenir des réponses. Pourquoi cette dame est encore en prison ? Une dame qui milite parce que la vie est chère, pourquoi est-elle encore en prison ? Quand une personne est mise en prison et qu'on ne donne pas des justifications claires, il y a quelque chose qui est louche. La prison n'est pas une réponse politique à un problème politique posé. Non, moi j'ai été président pendant 10 ans, qui est-ce que j'ai mis en prison ? Qui ? Parce que c'est là le problème. Vous arrêtez quelqu'un et vous le mettez en prison, pourquoi ? Parce que vous n'êtes pas d'accord ? Dans la vie, quand vous marchez à Abidjan, les gens avec qui vous n'êtes pas d'accord sont nombreux...Rires...Donc ce sont pour des choses comme ça, qu'on fait la politique. Pour améliorer l'existence des êtres humains. Il y a toujours quelques gens qui sont courageux, qui sont devant. C'est notre cas, nous sommes devant mais ça ne veut pas dire que nous sommes plus justes que les autres. Mais au moins nous parlons plus que les autres. Et on est pas d'accord quand on met les gens en prison comme ça. Et on le dit. Beaucoup sont d'accord avec nous mais qui ne le disent pas. Quelques fois nous passons pour des héros et des braves. Mais on dit non, il ne faut pas mettre les gens en prison.
Depuis que je suis venu, sortant de prison, moi-même, je demande qu'on libère les prisonniers. C'est logique parce que je sais que la prison n'est pas bonne. D'où je viens, je sais que ce n'est pas bon. Donc je ne veux pas que quelqu'un soit dans les conditions qui ne sont pas bonnes. Mais je semble ne pas être trop entendu. C'est vrai qu'on a libéré Abehi et Vagba, ils sont deux, on avait libéré quelques civils aussi, mais il faut que notre Parti soit, sur ce point, un pôle de libertés aussi. Nous devons réclamer, sans cesse, la libération de ceux qui sont en prison pour des raisons politiques. Au temps de Périclès, les grecs ont formalisé le débat politique, c'est à dire les chaînes de contradictions, c'est à dire l'exposé des contradictions. C'est ce qu'ils ont appelé la démocratie. Mais si des gens qui ont vécu dans la nuit noire des dictatures, arrivent à un moment où ils décident de créer la démocratie, c'est à dire qu'il faut qu'on expose publiquement nos contradictions, sans que pour autant quelqu'un d'entre nous encourt des peines, c'est qu'ils ont réfléchi. Et ça a quitté la Grèce, ça atteint Rome. Rome, la capitale du monde à l'époque. Et ça continue jusqu'aujourdhui. Ça a atteint le monde entier, c'est qu'il y a du bon dedans. Comment ça se fait que nous, les africains, disons que ce n'est pas bon, alors que les autres avancent avec ça ? Alors réfléchissons un peu. A part deux ou trois pays, les pays les plus puissants du monde exposent leurs contradictions. Et c'est sur ce continent ici , dès que tu ouvres la bouche, on te met en prison. Pardon, ayons honte. Donc je m'inscris toujours en faux contre cette idée d'étouffement des libertés. Moi, à force d'étouffer mes libertés, on m'a rendu grand et célèbre. Mais je dis que je ne suis pas d'accord. Tu m'arrêtes, tu me mets en prison, mais je continue de dire là-bas que je ne suis pas d'accord. Mais tu vas faire quoi ?
Un jour, j'échangeais avec Amani N’guessan au téléphone, il me rendait compte des activités à Bouaké, car c'est lui qui gérait Bouaké. Il me dit Laurent, attends hein, je vois des gendarmes venir là, peut-être qu'ils viennent me rendre compte d'un problème. Je dis bon, je vais raccrocher quand tu vas finir de parler avec eux tu me rappeles. On raccroche. 30 - 40 minutes après, je ne vois plus Amani et il ne m'appelle pas. Je rappelle là-bas, on me qu'ils ont arrêté Amani et qu'ils sont partis avec lui. Mais ça ne l'a pas empêché d'être Ministre. Ce que je veux dire, c'est que si au moins, les arrestations bizarres avaient un impact positif, pour leurs auteurs, je pouvais dire bon peut-être qu'ils gagnent quelque chose en arrêtant. Mais vous nous arrêtez et vous ne gagnez rien avec ça.
Au contraire, on continue de dire qu'on est pas d'accord avec vous. Malgré ça, vous continuez. Mais vous allez où ?
Mes chers amis, il faut qu'on s'arme pour la lutte pour la démocratie. Il faut qu'on prenne courage.
Regardez aujourd'hui la Guinée, le Burkina-Faso, le Mali où il y a eu des coups d'Etats. Mais ce sont 03 pays francophones parce que nos deux seuls voisins, à nous, où il n'y a pas eu de coups d'Etats c'est le Liberia et le Ghana, qui sont deux pays anglophones. Les 03 pays où il y a eu des coups d'Etats, ce sont des pays francophones. Mais il faut que la francophonie s'interroge. Pourquoi nous, francophones, sommes sujets aux coups d'Etats. Pourquoi ? Rien n'arrive sans explications. L'explication, on l'a ou on ne l'a pas, mais elle existe. J'avais déjà dit, une fois que je parlais à Mama, le coup d'Etat militaire existe mais il y a aussi le coup d'Etat civil. Et ça le Premier ministre malien l'a bien dit à l'ONU, il a dit c'est l'art de se dribbler en gardant le ballon...Rires... Mais je veux dire, tout ça ce sont des coups d'Etats. Et si on ne regarde que des coups d'Etats militaires, sans regarder des coups d'Etats civils, on ne va pas comprendre pourquoi il y a des coups militaires. Parce que les coups militaires sont souvent des réponses aux coups d'Etats civils. Si la constitution dit que tu as 02 mandats à faire, fais-les et va t'asseoir. Il y a une chose que je ne comprends pas, il y en a qui disent que je n'ai pas finis mon programme. Mais tu ne peux pas finir. Les programmes que vous concevez, leurs conséquences et les conséquences de leur conséquences sont longues. Donc si vous voulez attendre de finir les conséquences des conséquences de vos programmes, vous allez rester toute votre vie au pouvoir. Et en le faisant, c'est la dictature. Donc c'est pas la peine d'être au pouvoir toute la vie.
Il faut demander au Président Assimi Goita de penser à sa fraternité d'armes, à ceux qui sont en prison là-bas, que certains appellent des frères d'armes, d'autres des mercenaires. Mais surtout, surtout, il faut que le Président Faure du Togo, qui est accepté comme médiateur, par les uns et par l'autre, redouble d'efforts. Il faut qu'il redouble d'efforts et comprenne que ceux là sont des envoyés. Ils sont des envoyés et c'est celui qui envoie qui a la plus grande responsabilité. Oui, celui qui envoie, c'est lui qui a la plus grande responsabilité. Quand tu envoies, tu dois pouvoir dire clairement, si ça tourne au vinaigre, pourquoi tu as envoyé un tel, pour faire quoi, dans quel délai, et clairement. Donc sur ça, je voudrais, que nous, ici au PPA-CI, on puisse, dans les mois prochains, envoyer une ou trois délégations en Guinée, au Mali et au Burkina Faso pour s'informer et nous informer sur place. Une fois, comme nous n'avons pas les manettes de l'exécutif, on peut rien faire d'autres , au moins on comprendra. On comprendra ceux qui disent qu'ils sont mercenaires, on comprendra ceux aussi qui disent qu'ils sont soldats. Si nous pouvons, oui si nous pouvons, nous demanderons que celui qui est envoyé ne subisse pas un sort plus lourd que celui qui a envoyé.
Donc voilà ce que je souhaitais vous dire un peu aujourd'hui. Il nous faut continuer à travailler. Secrétaire Général, Président exécutif, continuons à implanter le Parti. Il faut que d'ici la fin de cette année, nous ayons fini l'implantation. Il faut que d'ici là fin de cette année, nous ayons achevé les élections des Secrétaires généraux de comités de base, de sections, des fédérations et des membres du comité central. Il faut que les deux Ligues fassent également les élections. Quand à moi, je vais m'assurer que les deux femmes que j'ai nommées à la tête de la Ligue des Femmes et des Jeunes ne restent pas dans la nature. Mais elles ne vont pas faire comme quelques CEI que je connais en organisant des élections et être en même temps candidates. Donc je compte sur vous mesdames.
Il faut également que le Vice-Président Georges-Armand Ouégnin continue sa lutte pour notre intégration à la CEI. Il n'est pas normal qu'on continue à regarder cette injustice prospérer. J'espère que c'est une erreur comme le Ministre Vagondo a dit. Camarade Ouegnin, tu m'as rendu compte, j'ai compris mais quand ça dure trop, on se pose des questions. Quand une erreur dure trop longtemps, on se demande si ce n'est pas une faute déguisée. Donc il faut continuer. J'avais demandé aussi à Massani de mettre sur pied une équipe pour prêcher partout une élection sans violences. Il faut que cette voix ne s'arrête pas. Il faut que ta voix ne s'éteigne pas et que tu continues de prêcher partout que la Côte d'Ivoire doit atteindre le stade où elle organise une élection sans violences. Donc Président Ouegnin, il faut continuer, il faut continuer. Zade et Apo Gisèle, je vous salue.
M. Le Président, M. Le Secrétaire général, voilà un ou deux mots que je voulais dire. Vous avez vu nos frères camerounais qui sont là, ils vont me donner l'occasion de dire un mot sur le panafricanisme, avant de clore mon propos. Moi j'étais petit, on avait vers 17 ans , 18 ans, quand j'ai rencontré le livre de Kwame N'krumah. J'ai pris le livre et je l'ai dévoré en quelques minutes. Mais après j'ai réfléchi et c'est là que je me suis rendu compte que N'krumah avait fait ses études aux USA et que c'est un acquis dans sa pensée politique. Parce que comme je vous l'ai dit, une fois, je vais en Chine en visite officielle, on lève le drapeau de Côte d'Ivoire, je suis au garde-vous, on joue l'hymne nationale de Côte d'Ivoire puis chinois. Mais je ne suis pas un idiot. les gens viennent, ils me saluent, se courbent, on rentre dans la salle de Gala. Je me dis qu'il y a quelque chose. Les chinois, ils sont un milliard cinq cent millions d'habitants. Nous en Côte d'Ivoire sommes 20 millions. Eux sur le plan de l'industrie, du commerce intérieur, ils sont très devant. La Côte d'Ivoire n'est rien par rapport à la Chine. Même au niveau de l'armement, on a même pas le millième de ce qu'ils ont. En allant en Chine, je suis passé en Inde. L'inde c'est 1 milliard 300 millions d'habitants. Vous voyez, c'est là qu'il faut que les États Africains fassent attention. Regardez la Gambie, un pays que tu peux traverser à vélo, mais c'est un pays, qui a une voie à L'ONU. Evidemment, les puissants ont trouvé un système pour dire les vainqueurs de la guerre ont droit de veto, pour ne pas trop nous vexer. Mais les vainqueurs de la guerre, comme par hasard, c'est la Chine, les USA , la France, la Grande-Bretagne et la Russie. A l'ONU tu peux parler trois heures et si un seul met son veto, c'est rejeté. On retire purement et simplement. Il nous faut faire des efforts pour qu'on puisse être capables d'avoir un poids. Mais regardez la Côte d'Ivoire et le Ghana. Les deux pays ont 60 % du cacao mondial, et on est même pas d'accord pour agir et essayer d'imposer un prix de vente. Comme nous ne sommes pas capables, c'est le prix d'achat qui s'impose à nous. Alors que si la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Cameroun se mettent ensemble sur le cacao, nous pouvons avoir des prétentions dans la fixation des prix de vente. Mais, même ça, il y a d'autres forces souterraines qui circulent et qui font qu'on ne peut pas se mettre d'accord. C'est pour ça j'insiste sur le Panafricanisme. Regardez la CEDEAO, au lieu de prendre des sanctions, contre un tel pays parce qu'il a fait un coup d'Etat, elle aurait pu œuvrer pour que les pays se mettent d'accord pour avoir des Institutions communes et faire une politique commune. Frères, ce n'est pas le temps de pleurer, c'est le temps de trouver de nouvelles politiques pour aller de l'avant. Mais si tu laisses le Libéria, la Sierra Léone et la Guinée Bissau, ils vont faire 50 ans, ils vont rester comme ça. Ils vont faire 100 ans, is vont rester là. Parce que rien n'impose une politique nouvelle commune, rien, rien. Vous comprenez. La ville de New-York seule est plus riche que le Libéria. Si tu vas en visite officielle là-bas, ils vont te recevoir, mais comme on reçoit un roi n***e. C'est pourquoi, pour quitter l'ignominie, la honte, pour ne plus être des rieneux, je souhaite qu'on se rassemble. J'avais proposé à la CEDEAO une politique de transport, j'étais entrain de la faire quand on m'a arrêté. Il faut faire des politiques communes. On est là, on dit que le Nigeria est trop grand. Mais en réalité, ils sont quoi ? Les pays les plus grands d'Afrique, il y a l'Égypte, le Nigeria, l'Angola, la Rdc, l'Afrique du Sud, mais sur le plan mondial, qu'est-ce qu'ils donnent individuellement ? Rien.
Camarades réfléchissons, il faut que nous allions résolument vers une coalition de nos Etats pour coaliser nos économies et pour sortir du trou. Sinon nous serons dans le trou pour longtemps. Si on ne fait pas d'efforts pour être ensemble, ça va être difficile. C'est ça que je voulais vous dire. Je vous remercie.
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