Archives départementales de Meurthe-et-Moselle
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des archives départementales de Meurthe-et-Moselle
Comme promis, on vous donne quelques indices supplémentaires concernant les installations dans la cour carrée du Centre des mémoires Michel-Dinet !
[VERSEMENTS D’ARCHIVES]
Depuis le mois de mai, les fonds des archives départementales de Meurthe-et-Moselle se sont enrichis : près de 200 ml ont été versés ces derniers mois.
Le versement, c’est l’aboutissement du travail de collecte des archivistes qui préparent avec les services versants l’entrée des documents aux archives départementales : les documents sont décrits, triés et classés, puis mis en boîtes pour être apportés jusqu’au Centre des mémoires Michel-Dinet.
Dans ces cartons, on trouve notamment 1184 registres d’état civil issus de la collection du greffe du Tribunal judiciaire de Nancy : ces registres dont certains remontent au XIXe siècle ont rejoint la sous-série 2 E et seront utiles à tous les amateurs de généalogie.
La Direction départementale des territoires a également effectué des versements à l’occasion de son déménagement (2567 W-2571 W) : parcourir les fonds de la DDT, c’est découvrir l’érection des ouvrages d’art, des entreprises, des pavillons, un environnement qui évolue. Ils permettent d’écrire l’histoire de l’urbanisme depuis le XIXe siècle.
La Direction départementale des finances publiques a versé des plans minutes de remembrement, de remaniement et de rénovation datés de 1977 à 2016 (2572 W) : 91 communes sont concernées.
Enfin, le Service départemental d'incendie et de secours (SDIS) a versé des documents (2566 W) qui évoquent des centres dissous dont une partie remonte aux années 1880. La prise en charge de ces archives permettra de garder la trace de ces services aujourd’hui disparus.
Registres, cartes, correspondance … Ces documents désormais ont vocation à être mis à disposition du public, une fois leur délai de libre communicabilité atteint. Alors, encore un peu de patience, et vous pourrez prochainement les retrouver en salle de lecture !
Il se passe quelque chose dans la cour carrée du Centre des mémoires Michel-Dinet...
Mais quoi ?
On vous donne plus d'infos en fin de semaine, mais vous pouvez déjà commenter avec vos suppositions !
[80 ANS DE LA LIBÉRATION DE LA MEURTHE-ET-MOSELLE – La Libération de Lunéville et Pont-à-Mousson]
Il y a 80 ans, des premiers jours de septembre au 24 novembre 1944, les forces alliées mènent le combat pour la Libération de la Meurthe-et-Moselle, mettant fin à l’occupation allemande. À l’occasion de cette commémoration, nous revenons sur plusieurs épisodes marquants à partir de documents d’archives conservés dans nos fonds.
Dans le sillage de la Libération de Nancy le 15 septembre, Lunéville est libéré le lendemain par le 2e Groupe de cavalerie US appuyé par les FFI. Pendant une bonne semaine, la cité cavalière reste sous la menace des contre-attaques allemandes.
Comme à Toul, des éléments de la 80e Division d’infanterie arrivent à Pont-à-Mousson le 4 septembre. Après avoir détruit le pont franchissant la Moselle, les Allemands se retranchent dans le quartier Saint-Martin sur la rive droite.
Après une première tentative infructueuse de franchissement de la Moselle dans la nuit du 5 au 6, les troupes américaines changent de stratégie. Le 12 septembre, elles parviennent à franchir la Moselle à Dieulouard. Elles remontent alors vers le nord en direction du quartier Saint-Martin. Mais la résistance allemande est forte dans les villages et la progression est difficile.
La butte de Mousson est reprise le 16 septembre et le lendemain, les troupes états-uniennes libèrent le quartier Saint-Martin.
En images, retrouvez l’abbaye des Prémontrés bombardée, un arc de triomphe mis en place par un cultivateur de Vitrimont célébrant la Libération de son village, le 14 septembre ; enfin un brassard, le drapeau, ainsi qu’un bon de réquisition du maquis de Ranzey. Ce dernier rassemble 200 hommes qui participent activement à la Libération du territoire autour d’Athienville et Sornéville.
[arch. dép. de Meurthe-et-Moselle, 13 W 9/8, 25-26, 2 Fi 8428, 1 J 348/4, 10]
[80 ANS DE LA LIBÉRATION DE LA MEURTHE-ET-MOSELLE – La Libération de Nancy]
Il y a 80 ans, des premiers jours de septembre au 24 novembre 1944, les forces alliées mènent le combat pour la Libération de la Meurthe-et-Moselle, mettant fin à l’occupation allemande. À l’occasion de cette commémoration, nous revenons sur plusieurs épisodes marquants à partir de documents d’archives conservés dans nos fonds.
La libération de Toul le 4 septembre laisse penser que la Libération de Nancy est imminente. S’appuyant sur l’expérience de la Première Guerre mondiale, le général Patton (nationalité) et ses généraux ont décidé de ne prendre la ville, tenue par 2000 hommes, qu’après l’avoir encerclée.
Le 10 septembre, le XIIe corps passe à l’offensive en attaquant les lignes de défense allemande placées en forêt de Haye. Les 12 et 13 septembre, la Moselle est franchie au nord par la 80e Division d’infanterie et au sud par la 35e Division d’infanterie. Dès le 14, les deux unités se rejoignent à Arracourt.
Tentant d’échapper à cet encerclement, les Allemands évacuent la ville en détruisant tous les ponts sur la Meurthe. Dans la nuit du 14 au 15, les FFI occupent les principaux services publics et déclenchent l’action militaire le 15 septembre au matin. Ils sont rejoints par la « Task force » Sebree.
Après deux jours de combats, les unités allemandes retranchées sur la rive droite de la Meurthe sont réduites au silence.
En images, retrouvez quelques photographies du Général de Gaulle venu saluer « Nancy libérée » le 25 septembre 1944.
[arch. dép. de Meurthe-et-Moselle, 2 Fi 1747, 1924, 4064]
[« Jugement(s) » dans tous ses états !]
Jusqu’au 27 septembre prochain au Centre des mémoires Michel-Dinet, Yves Quemener présente des photographies inspirées par les différentes significations du mot « jugement ». Pour accompagner ces clichés, quelques documents d’archives ont été extraits de nos fonds. Vous pouvez retrouver toutes les informations sur cette exposition sous le lien suivant : https://archives.meurthe-et-moselle.fr/node/805
À l’été 1790, la Constitution civile du clergé est votée et l’Église de France réorganisée. Parmi les changements, il est décidé que les prêtres ayant charge d’âmes (curés et évêques) seront élus comme n’importe lequel des autres fonctionnaires. À la fin de l’année 1790, ceux-ci doivent jurer fidélité à la Constitution civile. Les prêtres réfractaires (ceux qui refusent de prêter ce serment) sont bannis. Au printemps 1794, au moins 829 prêtres de 35 départements français sont envoyés à Rochefort (Charente-Maritime) et embarqués sur trois navires négriers pour être déportés en Guyane ou en Afrique. Finalement, les navires restent à quai (« pontons ») et les prêtres incarcérés dans leur prison flottante. Les deux tiers (555) y trouvent la mort ; les survivants seront libérés un an plus t**d (avril 1695).
Jean Michel, prêtre de la Meurthe, fait partie des prisonniers. Durant le trajet jusqu’à Rochefort, il est le témoin de sentiments et jugements très divers (et parfois extrêmes) de la population vis-à-vis du clergé. Par exemple, à Troyes, l’arrivée et le départ de son convoi se font aux cris de « mort » et « guillotine » de la population. De tels cris (en plus d’autres insultes) sont quotidiens durant leur trajet. Toutefois, il arrive que la population qui les voit passer compatisse, comme à Poitiers. Ils sont ainsi les victimes du jugement populaire et les témoins d’une géographie du sentiment religieux dans la France de la Révolution.
Rescapé « des pontons de Rochefort », l’abbé Michel racontera ultérieurement son expérience et ses impressions face aux jugements populaires et politiques dont il a été victime, en tant que prêtre, durant la Révolution française.
En images, retrouvez un aperçu de ce récit.
[arch. dép. de Meurthe-et-Moselle, 8° J IV 46]
[80 ANS DE LA LIBÉRATION DE LA MEURTHE-ET-MOSELLE – La Libération de Briey et Toul]
Il y a 80 ans, des premiers jours de septembre au 24 novembre 1944, les forces alliées mènent le combat pour la Libération de la Meurthe-et-Moselle, mettant fin à l’occupation allemande. À l’occasion de cette commémoration, nous revenons sur plusieurs épisodes marquants à partir de documents d’archives conservés dans nos fonds.
Situé sur l’axe Verdun-Metz, l’arrondissement de Briey est libéré sans combat majeur entre le 1er et le 11 septembre 1944 par le XXe corps d’armée US.
La commune de Jarny est libérée le 3 septembre, Mars-la-Tour le 4, Audun-le-Roman le 8, Longwy et Longuyon le 10 et Villerupt le 11.
La Résistance prend une part active à la Libération du Pays-Haut : elle essuie de nombreuses pertes dans les combats. Ainsi, Briey, évacuée par l’ennemi et libérée une première fois le 1er septembre est reprise par les troupes allemandes le 6, avant d’être définitivement libérée le 8.
La Résistance est également à la manœuvre dans la libération de Toul et son arrondissement. Dès le 31 août, après avoir appris que des éléments de la 3e armée US étaient à Vaucouleurs (Meuse), les FFI de Toul reprennent la ville et détruisent le pont sur la Moselle à Dommartin pour empêcher tout passage des Allemands.
Le 4 septembre, les éléments de la 80e Division d’infanterie US arrivent et prennent le relais : ils prennent le fort de Gondreville, vide, puis celui de Villey-le-Sec après 6 jours de combat face aux 400 parachutistes allemands défendant le fort.
En image, retrouvez le monument aux Résistants du Toulois.
[arch. dép. de Meurthe-et-Moselle, 2 Fi 1310]
[EDMOND GAIN, UN SCIENTIFIQUE LORRAIN]
Parmi les derniers fonds d’archives acquis par notre service, se trouvent les archives familiales de la famille Gain. On y retrouve notamment les papiers personnels d’Edmond Gain (1868-1950), botaniste ayant fondé l’Institut agricole de Nancy en 1900, puis l’Institut colonial de Nancy en 1902. Les deux établissements fusionnent en 1938, ne conservant que le nom d’Institut agricole de Nancy. En 1970, cet institut est l’un des fondateurs de l’école nationale supérieure d'agronomie et des industries alimentaires de Nancy.
Le 6 septembre 1868, Edmond Gain naît à Marle (Aisne). Après trois années dans l’enseignement primaire et secondaire entre 1887 et 1890, il suit des études de botanique au sein du Laboratoire de biologie végétale de Fontainebleau. À cette époque, il est en charge d’une mission scientifique en Afrique du Nord, où il étudie l’influence de la sècheresse du sol et de l’air sur la végétation.
En octobre 1895, après avoir soutenu sa thèse consacrée au rôle physiologique de l’eau dans la végétation, il devient maître de conférences de botanique agricole à la Faculté des Sciences de Nancy, puis professeur adjoint en 1902, enfin professeur titulaire de botanique en 1912 et directeur du Jardin botanique de Nancy en 1913. Il prend sa retraite en 1937, et décède le 20 mars 1950 à Reims.
Outre les papiers personnels de la famille Gain, acquis par notre service et conservés sous la cote 1 J 1835, la bibliothèque d’études d’Edmond Gain a également intégré nos fonds d’archives sous la cote 8 BP. Rassemblant 247 pièces sur une période s’étendant de 1873 à 1965, elle comprend notamment 14 ouvrages dont Edmond Gain est l’auteur, 6 pour André Gain, 80 titres de périodiques et 66 thèses.
En images, retrouvez quelques planches dessinées et peintes à la main par Edmond Gain lors de son passage en 1891 au laboratoire de zoologie expérimentale de Roscoff, dépendant de la Faculté des sciences de Paris.
[arch. dép. de Meurthe-et-Moselle, 1 J 1835/2]
[80 ANS DE LA LIBÉRATION DE LA MEURTHE-ET-MOSELLE – Centre de séjour surveillé d’Écrouves]
Il y a 80 ans, des premiers jours de septembre au 24 novembre 1944, les forces alliées mènent le combat pour la Libération de la Meurthe-et-Moselle, mettant fin à l’occupation allemande. À l’occasion de cette commémoration, nous revenons sur plusieurs épisodes marquants à partir de documents d’archives conservés dans nos fonds.
Le 2 septembre 1944, le « centre de séjour surveillé » d’Écrouves est libéré., ce camp d’internement avait ouvert ses portes le 12 août 1941 dans l’enceinte de l’ancienne caserne Marceau, sur proposition du préfet, pour faire face au manque de places dans la prison Charles-III de Nancy.
Tout d’abord destiné à accueillir les communistes, les « indésirables » et les trafiquants de marché noir, il se transforme à partir de 1942 en camp de transit où sont regroupés les détenus politiques, les otages et les Juifs avant leur transfert pour les camps de concentration.
De l’été 1941 à l’été 1944, 4055 personnes sont passées par le camp d’Écrouves, 60% d’entre elles sont originaires de la Meurthe-et-Moselle, près de la moitié sont juives.
Les quelques photographies du « centre de séjour surveillé » d’Écrouves sont issues du rapport André Jean-Faure, réalisé en 1943, disponible en ligne sur notre site Internet : https://archivesenligne.archives.cg54.fr/archives-en-ligne/rapport-andre-jean-faure?arko_default_62bc6b717f5c4--ficheFocus
[arch. dép. de Meurthe-et-Moselle, 100 W 127]
[FERMETURE DE LA SALLE DE LECTURE MARDI]
La salle de lecture des archives départementales de Meurthe-et-Moselle est fermée ce mardi 3 septembre.
Nous vous retrouvons le mercredi 4 septembre dès 9h.
[« Jugement(s) » dans tous ses états !]
Jusqu’au 27 septembre prochain au Centre des mémoires Michel-Dinet, Yves Quemener présente des photographies inspirées par les différentes significations du mot « jugement ». Pour accompagner ces clichés, quelques documents d’archives ont été extraits de nos fonds. Vous pouvez retrouver toutes les informations sur cette exposition sous le lien suivant : https://archives.meurthe-et-moselle.fr/node/805
Viandes consommées, place des desserts, ou encore boissons servies : les pratiques culinaires ne sont pas figées dans le temps et évoluent au gré des modes et des contextes.
Le 13 novembre 1524, à l’occasion du baptême de Nicolas de Mercœur, second fils du duc Antoine de Lorraine (1508-1544), un repas de fête est organisé par Antoine du Châtelet, grand-chambellan du duc. Les nombreux mets proposés aux invités nous révèlent les goûts culinaires lors d’un événement fastueux à la cour de Lorraine au cœur du XVIe siècle.
Une quinzaine de plats sont proposés, répartis en plusieurs services, chacun d’eux étant annoncé au son des clairons et trompettes. Tous les sens sont mobilisés. Les plats sont pour le moins très… carnés. Outre la présence de gibier propre à la table des seigneurs, qui ont le monopole du droit de chasse, le XVIe siècle est marqué par la diversification des viandes. Dans ce menu, héron, paon, côtelettes de porc, perdrix, lapins à la trimolette, oies, chevreuil, bœuf, canards, mouton ou encore venaisons sont accompagnés de choux, olives ou encore câpres.
Côté boisson, le vin occupe la place centrale, tel le vin de Bourgogne, mais aussi l’hypocras, du vin sucré dans lequel on a fait infuser des aromates (cannelle, amandes douces…). Dès la fin du XVe siècle, la cour de Lorraine consomme des crus importés d’Allemagne, de France, de Bourgogne et du Jura. Le vin lorrain n’est consommé que localement, sa qualité médiocre ne lui permettant pas la renommée, hormis pour quatre vignobles reconnus : le Barrois, le pays messin, le Toulois et le pays de Sierck (vallée de la Moselle).
[arch. dép. de Meurthe-et-Moselle, B 416]
[200 ANS DE L’ÉCOLE ROYALE FORESTIÈRE]
Il y a 200 ans, le 26 août 1824, une ordonnance royale créé l’École royale forestière à Nancy afin de former des ingénieurs forestiers. La cité ducale est choisie pour sa proximité avec de nombreuses et importantes forêts, notamment celles des Vosges.
Initialement installée dans la rue des Jardins (actuelle rue Drouin), l’école déménage en 1827 dans la rue Girardet où elle demeure toujours aujourd’hui.
Dénommée École impériale forestière en 1853, elle devient en 1873, l’École nationale forestière puis à la fin du XIXe siècle l’École nationale des eaux et forêts. En 1965 elle fusionne avec l’École nationale du génie rural pour fonder l’École nationale du génie rural, des eaux et des forêts (ENGREF), devenue en 2007 une école interne d'AgroParisTech.
En images, retrouvez quelques photographies de l’école comprenant un jardin, la prise d’habits de la 74e promotion sur la place Stanislas en 1898, et quelques sorties de travail en forêt.
[arch. dép. de Meurthe-et-Moselle, 2 Fi 6276]
[CENTENAIRE DU PREMIER ATELIER DE JEAN PROUVÉ]
Il y a 40 ans, le 23 mars 1984, Jean Prouvé, né le 8 avril 1901, décède à Nancy.
Particulièrement connu pour son travail d’architecture à partir du milieu des années 1930, il débute sa carrière comme ferronnier d’art. Fils du peintre Victor Prouvé (1858-1943) et de la pianiste Marie Duhamel (1879-1951), figures majeures de l’École de Nancy, il s’inscrit alors dans le mouvement Art déco.
Il y a 100 ans, en 1924, de retour de son service militaire, il ouvre son premier atelier sis au 35 rue du Général-Custine dans la cité ducale.
En images, retrouvez un plan mentionnant l’emplacement de l’atelier, l’avis du maire de Nancy pour l’enquête publique avant l’ouverture de l’atelier et le logotype de l’entreprise.
[arch. dép. de Meurthe-et-Moselle, 5 M 204, 1 J 1743]
[JOURNÉE MONDIALE DE LA PHOTOGRAPHIE]
En 1816, Joseph Niépce (1765-1833) obtient les premières images fixées sur un papier au chlorure d’argent grâce à l’acide nitrique : sous l'action de la lumière le chlorure d'argent se décompose et noircit donnant ainsi des images négatives. Toutefois, c’est la date du 7 janvier 1839 qui est retenue pour l’invention de la photographie par l’associé de Niépce, Louis Daguerre (1787-1851), qui dépose le premier procédé photographique surnommé le « daguerréotype ». Le 15 juin, le comte Tanneguy Duchatel (1803-1867), ministre de l’Intérieur, présente un projet de loi devant la Chambre des députés ayant pour but d’acquérir au profit de l’État les secrets du daguerréotype, « une des plus merveilleuses découvertes d’art dont s’honore notre pays ». Dès lors, l’invention connaît un véritable engouement en France, dans tous les pays d’Europe, mais aussi aux États-Unis, chacun construisant son appareil à photographies d’après le descriptif de Daguerre.
Et en Meurthe-et-Moselle, qu’en est-il ? L’édition du dimanche 20 octobre 1839 du Journal de la Meurthe nous informe que M. Gaiffe, opticien à Nancy, a expérimenté le procédé de Daguerre et a obtenu, deux mois à peine après sa divulgation, les premières vues satisfaisantes prises dans l’intérieur de la cité ducale. Les artisans-commerçants se multiplient ensuite : à Nancy, s’installent Odinot, Barthélemy, Peultier, Steiner, Barco, etc. A la fin du XIXe siècle, les photographes honorent les nombreuses commandes de portraits photographiques : la photographie se diffuse progressivement au sein de la population. Entre les visages ainsi captés, les vues d’architecture ou instants volés par les photographes amateurs, la photographie peine à être reconnue comme une discipline artistique. La « Société lorraine de photographie », une association de photographes amateurs parmi les plus importantes de France, fondée à Nancy le 21 février 1894, s’engage alors dans cette quête de reconnaissance.
De cette riche histoire et de ses nombreuses évolutions techniques, les archives départementales de Meurthe-et-Moselle conservent aujourd’hui dans leurs fonds différents types de supports photographiques : : plaques de verre, pellicules souples ou encore clichés imprimés. Ces supports fragiles font l’objet d’une attention particulière: ils sont ainsi conservés dans un magasin avec une atmosphère contrôlée, légèrement différente des autres, à l’abri de la lumière.
En images : 1/ la description du procédé de Daguerre dans le Journal de la Meurthe du 23 août 1839 ; 2/ un portrait en pied au format carte de visite de Monseigneur Joseph Trouillet (1809-1887) par les ateliers Odinot, vers 1880 ; 3/ un catalogue, édité à Nancy vers 1925, commercialisant les jumelles Bellieni, un appareil à double lentille et à exposition simultanée qui introduit les vues en stéréoscopie (vision en relief à partir de deux images planes) ; 4/ la carte postale du Club cartophile de Lunéville créée à l’occasion du 150e anniversaire de la photographie, le 26 novembre 1989 ; 5/ le mémoire de maîtrise présenté à l’Université de Nancy en 1979 par Christian Debize, Photographes et photographie d'art à Nancy (1839-1914).
[arch. dép. de Meurthe-et-Moselle, PER 1122 17, 2 Fi 4860, BR 469, 2 Fi 6247, 4° N II 100]
[« Jugement(s) » dans tous ses états !]
Jusqu’au 27 septembre prochain au Centre des mémoires Michel-Dinet, Yves Quemener présente des photographies inspirées par les différentes significations du mot « jugement ». Pour accompagner ces clichés, quelques documents d’archives ont été extraits de nos fonds. Vous pouvez retrouver toutes les informations sur cette exposition sous le lien suivant : https://archives.meurthe-et-moselle.fr/node/805
Jugement social et jugement religieux sont intiment liés, la religion imprégnant la société, surtout celle d’avant la Révolution française.
L’une des missions que se donnent certaines congrégations religieuses féminines (l’équivalent n’existe pas dans les ordres religieux masculins) est de sauver les âmes perçues comme « perdues », autrement dit les personnes au comportement jugé marginal, aussi bien du point de vue religieux que social.
C’est le cas du couvent de Notre-Dame-du-Refuge fondé en 1631 à Nancy par Élisabeth de Ranfaing (1592-1649). Son but est la conversion et le salut des femmes « perdues » (autre façon de désigner, à côté des faibles d’esprit, les femmes « de mauvaise vie »).
Les filles sont placées au Refuge, le plus souvent, de force, que cela soit par leur famille ou par la justice, passant d’une logique pénitentielle à une logique pénitentiaire. Dans le registre général des entrées sont consignés : le nom des filles entrées, leur nom de religieuse, le nom de leurs parents et leur date de décès ou encore de mise à la porte avec les motifs. Ces petites notices sont agrémentées à l’occasion de courts jugements moraux et sociaux.
[arch. dép. de Meurthe-et-Moselle, H 2772]
[45 ANS DE LA RÉPUBLIQUE POPULAIRE DE LONGWY]
Il y a 45 ans, en décembre 1978, Usinor annonce la suppression de plusieurs milliers d’emplois à l’usine de la Chiers à Longwy. Face au gouvernement qui défend « un plan de sauvetage de l’acier », la population locale se soulève pour continuer à « vivre et travailler au pays ».
La « République populaire de Longwy » ne peut éviter la fin de la sidérurgie dans la région, mais son histoire, jalonnée d’actions inventives et déterminées, mérite d’être racontée.
Le 11 août 1979, la Coupe de France de football, gagnée près de deux mois plus tôt par le FC Nantes, est présentée sur le marché de Longwy-Bas.
Mais cette parade est inattendue. Aucun des joueurs du club vainqueur n’est présent et surtout le trophée est normalement conservé près de Nantes… à plus de 700 km de là.
Cette présence de la Coupe à Longwy est l’œuvre des sidérurgistes en lutte. Dans la nuit du 8 au 9 août, 4 membres de la CFDT locale s’introduisent dans le centre administratif du club nantais où la Coupe est conservée et l’emportent avec eux.
Quand elle réapparait deux jours plus t**d sur le marché de Longwy, cela offre une nouvelle vitrine pour la lutte des sidérurgistes contre le démantèlement de la sidérurgie dans le secteur.
Après avoir fait le tour de Longwy, la Coupe est finalement rendue le lendemain aux dirigeants du FC Nantes.
En « dédommagement », les sidérurgistes offrent des assiettes en émaux de Longwy aux joueurs et dirigeants du FC Nantes.
[arch. dép. de Meurthe-et-Moselle, JOUR 20 1979 8]
[JEUX OLYMPIQUES DE PARIS – Basket-ball et volley-ball]
Du 26 juillet au 11 août, Paris est la ville hôte de la 33e olympiade moderne. À cette occasion, les archives départementales de Meurthe-et-Moselle présentent quelques extraits d’un ouvrage conservé dans la bibliothèque du fonds de l’imprimerie Berger-Levrault et intitulé Soyons forts par l’éducation physique.
Son auteur, Augustin Očenášek (1871-1942), alors conseiller supérieur de l’éducation physique en Tchécoslovaquie, est une figure importante du Sokol, mouvement gymnastique nationaliste tchèque ayant émergé dans la seconde moitié du XIXe siècle. Utilisant le sport comme instrument de formation des corps et comme moyen de renforcer l’unité nationale, le mouvement Sokol a essaimé dans plusieurs régions du monde, dont la France, et a également inspiré d’autres mouvements nationalistes comme les catalans. Il a également donné son nom au pantalon olympique de gymnastique.
Volontairement explicites afin de les rendre accessibles, les illustrations des différentes disciplines sportives réalisées par Václav Pergl (1885-1954) évoquent des pictogrammes.
Aujourd’hui, place au basket-ball et au volley-ball à l’occasion des finales féminines des tournois de ces deux disciplines.
[arch. dép. de Meurthe-et-Moselle, 57 J non côté]
[JEUX OLYMPIQUES DE PARIS – Lancer du poids]
Du 26 juillet au 11 août, Paris est la ville hôte de la 33e olympiade moderne. À cette occasion, les archives départementales de Meurthe-et-Moselle présentent quelques extraits d’un ouvrage conservé dans la bibliothèque du fonds de l’imprimerie Berger-Levrault et intitulé Soyons forts par l’éducation physique.
Son auteur, Augustin Očenášek (1871-1942), alors conseiller supérieur de l’éducation physique en Tchécoslovaquie, est une figure importante du Sokol, mouvement gymnastique nationaliste tchèque ayant émergé dans la seconde moitié du XIXe siècle. Utilisant le sport comme instrument de formation des corps et comme moyen de renforcer l’unité nationale, le mouvement Sokol a essaimé dans plusieurs régions du monde, dont la France, et a également inspiré d’autres mouvements nationalistes comme les catalans. Il a également donné son nom au pantalon olympique de gymnastique.
Volontairement explicites afin de les rendre accessibles, les illustrations des différentes disciplines sportives réalisées par Václav Pergl (1885-1954) évoquent des pictogrammes.
Aujourd’hui, place au lancer du poids à l’occasion de la finale féminine de cette discipline.
[arch. dép. de Meurthe-et-Moselle, 57 J non côté]
[JEUX OLYMPIQUES DE PARIS – Lancer du javelot]
Du 26 juillet au 11 août, Paris est la ville hôte de la 33e olympiade moderne. À cette occasion, les archives départementales de Meurthe-et-Moselle présentent quelques extraits d’un ouvrage conservé dans la bibliothèque du fonds de l’imprimerie Berger-Levrault et intitulé Soyons forts par l’éducation physique.
Son auteur, Augustin Očenášek (1871-1942), alors conseiller supérieur de l’éducation physique en Tchécoslovaquie, est une figure importante du Sokol, mouvement gymnastique nationaliste tchèque ayant émergé dans la seconde moitié du XIXe siècle. Utilisant le sport comme instrument de formation des corps et comme moyen de renforcer l’unité nationale, le mouvement Sokol a essaimé dans plusieurs régions du monde, dont la France, et a également inspiré d’autres mouvements nationalistes comme les catalans. Il a également donné son nom au pantalon olympique de gymnastique.
Volontairement explicites afin de les rendre accessibles, les illustrations des différentes disciplines sportives réalisées par Václav Pergl (1885-1954) évoquent des pictogrammes.
Aujourd’hui, place au lancer de javelot à l’occasion de la finale masculine de cette discipline.
[arch. dép. de Meurthe-et-Moselle, 57 J non côté]
[JEUX OLYMPIQUES DE PARIS – Saut en longueur]
Du 26 juillet au 11 août, Paris est la ville hôte de la 33e olympiade moderne. À cette occasion, les archives départementales de Meurthe-et-Moselle présentent quelques extraits d’un ouvrage conservé dans la bibliothèque du fonds de l’imprimerie Berger-Levrault et intitulé Soyons forts par l’éducation physique.
Son auteur, Augustin Očenášek (1871-1942), alors conseiller supérieur de l’éducation physique en Tchécoslovaquie, est une figure importante du Sokol, mouvement gymnastique nationaliste tchèque ayant émergé dans la seconde moitié du XIXe siècle. Utilisant le sport comme instrument de formation des corps et comme moyen de renforcer l’unité nationale, le mouvement Sokol a essaimé dans plusieurs régions du monde, dont la France, et a également inspiré d’autres mouvements nationalistes comme les catalans. Il a également donné son nom au pantalon olympique de gymnastique.
Volontairement explicites afin de les rendre accessibles, les illustrations des différentes disciplines sportives réalisées par Václav Pergl (1885-1954) évoquent des pictogrammes.
Aujourd’hui, place au saut en longueur à l’occasion de la finale masculine de cette discipline.
[arch. dép. de Meurthe-et-Moselle, 57 J non côté]
[JEUX OLYMPIQUES DE PARIS – Athlétisme]
Du 26 juillet au 11 août, Paris est la ville hôte de la 33e olympiade moderne. À cette occasion, les archives départementales de Meurthe-et-Moselle présentent quelques extraits d’un ouvrage conservé dans la bibliothèque du fonds de l’imprimerie Berger-Levrault et intitulé Soyons forts par l’éducation physique.
Son auteur, Augustin Očenášek (1871-1942), alors conseiller supérieur de l’éducation physique en Tchécoslovaquie, est une figure importante du Sokol, mouvement gymnastique nationaliste tchèque ayant émergé dans la seconde moitié du XIXe siècle. Utilisant le sport comme instrument de formation des corps et comme moyen de renforcer l’unité nationale, le mouvement Sokol a essaimé dans plusieurs régions du monde, dont la France, et a également inspiré d’autres mouvements nationalistes comme les catalans. Il a également donné son nom au pantalon olympique de gymnastique.
Volontairement explicites afin de les rendre accessibles, les illustrations des différentes disciplines sportives réalisées par Václav Pergl (1885-1954) évoquent des pictogrammes.
Aujourd’hui, place au saut à la perche et au lancer de disque à l’occasion des finales de ces deux disciplines.
[arch. dép. de Meurthe-et-Moselle, 57 J non côté]
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