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Giuseppina Bardelli avait disparu en pleine chasse aux champignons avec son fils. Habituée des montagnes, l'octogénaire dit avoir apprivoisé un renard...

Selon l'helléniste, il est urgent d’éduquer les enfants au voyage afin qu’ils deviennent sensibles à la «différence sacrée entre beau et laid».

Le 24 juillet 1974, Jacques Brel, met le cap vers Les Marquises, accompagné de sa fille France et sa compagne Maddly Bamy, à bord de son voilier l'Askoy II ⛵

4. René Girard : le bouc émissaire Série animée "Du désir à la violence", consacrée aux concepts clés du philosophe René Girard : 1- Le désir triangulaire, 2- La rivalité mimétique, 3- Les fi...

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"Les normes écologiques qui tuent l'agriculture ? C'est faux !" lance Yannick Jadot Le sénateur écologiste de Paris Yannick Jadot estime que les normes écologiques auxquelles sont soumis les agriculteurs ne peuvent pas être tenues pour responsables de l'état de santé de l'agriculture fran&cce...

Horlogerie : une montre pour les gauchers Rolex renouvelle son emblématique Oyster Perpetual GMT-Master II avec un remontoir à gauche qui va plaire, aux gauchers comme aux collectionneurs de montres qui sortent de l'ordinaire.

Mode : les secrets de fabrication de la botte en caoutchouc Aigle Au sein des ateliers de la marque Aigle, le célèbre modèle prend vie grâce à un savoir-faire perpétré par 200 maîtres bottiers.

C’est beau la vie ! Isabelle Aubret saute en parachute pour ses 85 ans L’artiste et ancienne gymnaste s’est élancée pour la première fois de sa vie en Provence, le lendemain de son anniversaire.

Trois pistes pour créer sa boîte en étant salarié Développer son entreprise en parallèle de son emploi, c'est possible et plutôt sécurisant. On vous a listé trois solutions pour concilier entrepreneuriat et salariat.

« Nul n’est irremplaçable », une phrase que l’on entend chaque jour, dès lors qu’il s’agit de commenter le départ, le remplacement, l’éviction de quelqu’un que ce soit au travail, dans la vie intime, amicale…. La formule, inlassablement répétée, s’est transmise au point de se présenter comme une évidente vérité là où, elle n’est qu’un lieu commun éculé.

En suivant la formule, on comprend vite que n’étant pas « irremplaçables », les personnes sont alors « remplaçables » avec un glissement vers l’interchangeabilité. De prime abord, la phrase parait banale, inoffensive ; mais ses effets sont dévastateurs. A saper le principe fondamental de l’irremplaçabilité du sujet, c’est la déshumanisation que l’on sacralise. Qu’on ne s’y trompe pas, être irremplaçable n’a rien à voir avec un refus d’être remplacé, c’est en revanche avoir la conscience aigüe que la responsabilité implique une exigence d’irremplaçabilité. A l’heure où les processus de subjectivation au sein de l’État de droit sont plus que jamais fragilisés, il est essentiel que ce dernier ne cède rien sur les principes qui le fonde. Un individu dans un État de droit doit pouvoir « devenir sujet » et trouver des alternatives à l’individualisme forcené érigé comme modèle. L’individualisme éloigne de l’individuation qui est garante de la vitalité de la démocratie. L’enjeu apparait nettement : retisser les liens entre l’individu et le collectif. Le principe de l’irremplaçabilité du sujet est un pilier qui autorise à vivre ensemble, il doit être une revendication sur laquelle ne pas transiger. Car si nous sommes une société d’individus, être sujet de son histoire et de son devenir n’est jamais donné a priori. Chaque individu aura son chemin particulier pour y tendre. Il lui appartient de le découvrir au travers des espaces existants ou à venir. Agir, s’impliquer personnellement est aussi une façon de faire vivre l’individuation. Ne faut-il pas oser faire ce que réellement on peut faire ? Devenir irremplaçable, c’est alors former une singularité qui n’est plus sous la tutelle dont elle s’est affranchie. Une façon de lutter contre un nihilisme ambiant et de ne rien lâcher : ni de soi (et donc de son irremplaçabilité) ni du souci des autres, ce qui tend à se rejoindre. Ce n’est qu’au cœur d’un collectif que les sujets peuvent s’affirmer. Reliés et singuliers.

« Nul n’est irremplaçable », une phrase que l’on entend chaque jour, dès lors qu’il s’agit de commenter le départ, le remplacement, l’éviction de quelqu’un que ce soit au travail, dans la vie intime, amicale…. La formule, inlassablement répétée, s’est transmise au point de se présenter comme une évidente vérité là où, elle n’est qu’un lieu commun éculé.

En suivant la formule, on comprend vite que n’étant pas « irremplaçables », les personnes sont alors « remplaçables » avec un glissement vers l’interchangeabilité. De prime abord, la phrase parait banale, inoffensive ; mais ses effets sont dévastateurs. A saper le principe fondamental de l’irremplaçabilité du sujet, c’est la déshumanisation que l’on sacralise. Qu’on ne s’y trompe pas, être irremplaçable n’a rien à voir avec un refus d’être remplacé, c’est en revanche avoir la conscience aigüe que la responsabilité implique une exigence d’irremplaçabilité. A l’heure où les processus de subjectivation au sein de l’État de droit sont plus que jamais fragilisés, il est essentiel que ce dernier ne cède rien sur les principes qui le fonde. Un individu dans un État de droit doit pouvoir « devenir sujet » et trouver des alternatives à l’individualisme forcené érigé comme modèle. L’individualisme éloigne de l’individuation qui est garante de la vitalité de la démocratie. L’enjeu apparait nettement : retisser les liens entre l’individu et le collectif. Le principe de l’irremplaçabilité du sujet est un pilier qui autorise à vivre ensemble, il doit être une revendication sur laquelle ne pas transiger. Car si nous sommes une société d’individus, être sujet de son histoire et de son devenir n’est jamais donné a priori. Chaque individu aura son chemin particulier pour y tendre. Il lui appartient de le découvrir au travers des espaces existants ou à venir. Agir, s’impliquer personnellement est aussi une façon de faire vivre l’individuation. Ne faut-il pas oser faire ce que réellement on peut faire ? Devenir irremplaçable, c’est alors former une singularité qui n’est plus sous la tutelle dont elle s’est affranchie. Une façon de lutter contre un nihilisme ambiant et de ne rien lâcher : ni de soi (et donc de son irremplaçabilité) ni du souci des autres, ce qui tend à se rejoindre. Ce n’est qu’au cœur d’un collectif que les sujets peuvent s’affirmer. Reliés et singuliers.