Musée Gustave Moreau
Arts & Divertissement á proximité
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Rue Saint Lazare
Maison-atelier du peintre symboliste Gustave Moreau (1826-1898).
⚠️ Le musée sera exceptionnellement fermé le lundi 8 juillet.
⚠️ Le mercredi 10 et le jeudi 11 juillet, le rez-de-chaussée du musée sera fermé toute la journée. Les appartements du 1er étage seront fermés de 11 h à 14 h 30.
Merci de votre compréhension.
Le musée est à la recherche d'une ou d'un secrétaire général pour l'Etablissement public du Musée national Jean-Jacques Henner et du Musée Gustave Moreau !
https://lnkd.in/eyffAsP5
⚠️ Pour des raisons de sécurité, le musée sera exceptionnellement fermé au public aujourd’hui de 12 h à 14 h.
Merci de votre compréhension.
⚠️ Samedi 8 et dimanche 9 juin 2024, le rez-de-chaussée (salles A, B, C, D, E et F) et les appartements du 1er étage du musée seront fermés au public.
Mardi 11 juin 2024 à 20 h, le musée vous donne rendez-vous pour découvrir la pièce Chant Fragment Requiem, une œuvre à cinq voix, paraphrase dramatique d’après le Tristan de Thomas d’Angleterre. 🎭
Écriture, texte et mise en voix et en espace : Olivier Dhénin
🎟 Tarif plein : 20 € / Tarif réduit 12 €
📍 Informations et réservations sur https://musee-moreau.fr/fr/agenda/evenement/chant-fragment-requiem
Détail de la toile « Circée » ( H 1.05m ; L 0.85m ).
Dans cette œuvre inspirée de “L’Odyssée” d’Homère, l’artiste nous transporte au cœur du périple d’Ulysse vers Ithaque, où il rencontre Circé, déesse magicienne. Son nom, signifiant “oiseau de proie”, évoque à la fois la fascination et la menace qu’elle représente. Avec son chant ensorcelant et son philtre magique, elle transforme les hommes en animaux sauvages, préservant toutefois leur intelligence humaine.
Dans ce tableau, l’abondance de la nature crée un espace empreint de mysticisme où Circé, les bras levés, domine la scène. Que fait-elle précisément ? Lance-t-elle un sort, invoque-t-elle un esprit ou bien danse-t-elle…? C’est à chacun de laisser libre cours à son imagination. L’artiste nous présente Circé comme une entité éthérée, émergeant de la toile tel un symbole de mystère et de fascination. Cette scène laisse place à l’interprétation, nous invitant à créer notre propre récit. En effet, dans cette représentation, Moreau nous offre l’opportunité de donner vie à nos propres histoires et de nous plonger dans l’énigme de Circé.
Détail de l’œuvre « Hercule et l’Hydre de Lerne » ( H 0.80m ; L 0.65m ).
Dans cette toile se déploie le récit épique du héros grec Hercule, confronté au redoutable défi des douze travaux. Au cœur de cette scène, voici l’Hydre de Lerne, monstruosité redoutée qui fauche les vies et ensanglante les terres, attendant l’arrivée du demi-dieu.
Sans l’indication du titre, l’identification de la scène serait ardue, tant tout se confond et qu’aucun personnage humain ne se détache. Cependant, c’est à travers la représentation du monstre, ses têtes serpentines s’élançant dans le tableau, que se dévoile le récit. Plongés dans un univers à la fois concret et abstrait, avec le ciel illuminé par le soleil et les montagnes qui se dessinent à l’horizon, nous sommes invités à décrypter l’action qui se déroule sous nos yeux.
Gustave Moreau consacrera de nombreuses études, dessins et tableaux à ce mythe captivant. Hercule se révèle aussi dans d’autres compositions telles que « Hercule et Omphale », « Hercule et les filles de Thespius », « Hercule au jardin des Hespérides », « Hercule et la biche aux pieds d’airain » ou encore « Hercule au lac Stymphale ».
À travers ses œuvres, Moreau nous transporte au cœur de la mythologie, révélant la grandeur et la tragédie des héros antiques, insufflant à leurs exploits une nouvelle vie sous le pinceau du maître.
Aujourd’hui, une vue de l’escalier hélicoïdal de l’atelier du deuxième étage.
Plongeons aujourd’hui dans l’intimité de l’atelier du deuxième étage, où trône majestueusement l’escalier, véritable pièce d’orfèvrerie architecturale.
Conçu avec une harmonie subtile entre le bois et le métal, cet escalier s’impose comme la colonne vertébrale entre les deux ateliers de Gustave Moreau. Ses deux paliers offrent une perspective unique, permettant une contemplation des œuvres qui se nichent en hauteur.
Ce n’est pas seulement un simple élément de structure, mais un symbole poignant de la vie et de l’œuvre de l’artiste. Après les épreuves de la perte, la solitude devient compagnonne de l’artiste, témoin de ses douleurs et de ses élans créatifs. Ainsi, après le départ de ses proches, Moreau se retrouve seul, mais déterminé à laisser son empreinte dans le sillage de l’histoire artistique.
C’est dans cet esprit que naît l’idée d’agrandir sa maison-atelier, transformant humble demeure familiale en un sanctuaire dédié à son héritage créatif. L’escalier hélicoïdal, fruit de la collaboration avec l’architecte Albert Lafon, se dresse alors comme le symbole de cette renaissance artistique.
Encadré par deux sentinelles de l’imaginaire, à sa droite, la splendeur de « Léda », et à sa gauche, la mystique « Les Chimères », cet escalier devient le passage entre le monde tangible et l’univers onirique de Gustave Moreau. Chaque marche est une invitation à plonger dans les méandres de son esprit fécond, où se mêlent la beauté et le mystère, l’ombre et la lumière.
Ainsi, l’escalier hélicoïdal de l’atelier du deuxième étage de Gustave Moreau ne se limite pas à une simple structure architecturale, mais devient le témoin muet de la quête éternelle de l’artiste pour transcender les frontières de l’imaginaire et capturer l’éternité dans chaque coup de pinceau.
Photo : © Jean-Yves Lâcote
Détail de l’aquarelle « Hélène Glorifiée » ( H 0.19m ; L 0.12m ), en réserve.
Commencée dès 1887 puis essentiellement développée dans les dernières années de la vie du peintre, l’iconographie d’Hélène glorifiée est l’un des thèmes les plus importants et les plus novateurs de Gustave Moreau. Annonçant sa grande composition dédiée à « Jupiter et Sémélé » de 1895, ce sujet a été l’occasion pour lui d’élever sa peinture d’histoire vers une conception symboliste profondément originale où s’affirme sa pensée syncrétique. Dans la minuscule version prototype datée de 1887 ( ci-dessus ), Moreau accentue la portée sacrée de sa composition grâce à l’emploi simultané de l’aquarelle et de la gouache qui lui permet de rivaliser avec la minutie et la somptuosité des miniatures enluminées du Moyen Âge. Nimbée de voiles formant une corolle majestueuse lui servant de trône, Hélène est transfigurée tandis que ses prétendants portent cette préfiguration de la Vierge Marie vers des sphères supérieures. Véritable « montée des êtres épurés, purifiés, vers le divin » pour reprendre les termes de la notice consacrée par l’artiste à « Jupiter et Sémélé », cette conception mystique du sujet lui permet non seulement de dépoussiérer l’ancien mythe grec sous l’influence médiévale et chrétienne de la littérature romantique allemande mais aussi de donner à Hélène de Troie une dimension contemporaine en cette « fin de siècle » dominée par le pessimisme religieux et le renouveau du culte marial dans les milieux symbolistes des années 1890. En outre, cette iconographie offre aussi l’occasion à Moreau de délester son sujet de sa traditionnelle charge érotique et macabre. L’enlèvement se fait assomption tandis que les victimes de sa beauté se muent en martyrs découvrant à leur tour l’allégresse divine.
Source : Pierre Pinchon
Photo : © RMN-Grand Palais / René-Gabriel Ojeda
Détail de l’œuvre « Léda » ( H 1.12m ; L 0.68m ). Cette toile est exposée au troisième étage jusqu’au 8 septembre 2024.
Afin de combler le vide laissé par le tableau “Orphée sur la tombe d’Eurydice”, actuellement prêté au à Florence, en Italie, nous avons puisé dans nos réserves pour exposer, pour la première fois au musée, cette magnifique œuvre : “Léda”. Ce thème mythologique, récurrent chez Gustave Moreau, est présenté sous une nouvelle lumière. Le musée regorge de centaines de dessins, peintures et études relatant cette histoire.
Cette représentation de “Léda” se distingue des autres versions par sa représentation audacieuse : Léda y étreint et embrasse Jupiter métamorphosé en cygne, créant une atmosphère d’amour et d’érotisme palpable. Contrairement à certaines versions du musée où Léda semble passive en dehors de la scène, cette œuvre révèle une Léda pleinement engagée dans l’action.
La palette de couleurs, à la fois froide et douce, ainsi que la modernité de l’œuvre, témoignent de la vision avant-gardiste de Gustave Moreau. En vivant au XIXe siècle, Moreau se révèle comme un véritable visionnaire, anticipant les tendances artistiques de notre époque.
🚩En raison d'une très forte affluence, la réservation est fortement recommandée les 1ers dimanches de chaque mois. En l'absence de réservation l'accès n'est pas garanti et les réservations sont complètes pour le dimanche 5 mai 2024. 🚫
Aujourd’hui, une vue du grand carton « Léda » ( H 2.01m ; L 1.05m ), salle D du rez-de-chaussée.
Cette salle, offrant une vue sur la cour, est imprégnée d’histoire et de l’essence même de la maison originelle. Autrefois louée par la famille Moreau à des particuliers, elle était également mise à la disposition de son ami et légataire testamentaire, Henri Rupp. À la mort de Moreau, elle fut soigneusement aménagée selon les souhaits de ce dernier. Aujourd’hui transformée en salle d’exposition, elle abrite une diversité de formats, allant des œuvres de jeunesse aux pièces plus tardives, des esquisses préparatoires aux œuvres finales.
Ce grand carton préparatoire a servi de modèle pour une œuvre similaire, beaucoup plus aboutie, exposée au troisième étage, dans le deuxième salle. À travers ce dessin, nous pouvons observer l’application d’une mise aux carreaux, une technique minutieuse permettant de reproduire fidèlement le même sujet sur un autre support, avec des dimensions plus ou moins identiques.
Au cœur de cette scène mythologique, nous contemplons l’une des multiples métamorphoses de Jupiter, où il se change en cygne pour charmer Léda, la belle et jeune princesse. De cette union émerge, selon une version, la légendaire fratrie d’Hélène et Pollux, tandis que dans une autre version, naissent Clytemnestre et Pollux, ainsi qu’Hélène et Castor.
Photo : © Jean-Yves Lâcote
[ANNULÉ]
Mardi 28 mai et mercredi 29 mai à 20 h, le musée vous donne rendez-vous pour deux concerts-conférences autour du symbolisme en musique. 🎼
Avec Pierre Fontenelle (violoncelliste), Cansu Sanlidag (pianiste) et Xavier Falques (musicologue, spécialiste de Ysaÿe). ✍️
Au programme de ces deux soirées : des morceaux de Fauré, Ysaÿe, Lonque et Debussy, entrecoupés de présentations sur le symbolisme dans la musique, en France comme en Belgique 🎻
🎟 Tarif plein : 20 € / Tarif unique 12 €
📍 Informations et réservations sur https://musee-moreau.fr/fr/agenda/evenement/concerts-conferences-le-symbolisme-en-musique
Détail de l’œuvre « Les Muses quittent Apollon, leur père, pour aller éclairer le monde » ( H 2.92m ; L 1.52m ).
Dans cette œuvre monumentale, demeurée inachevée, l’artiste déploie une scène mythologique d’une ampleur impressionnante. Au sommet de cette pyramide de figures féminines, trône Apollon, entouré des neuf Muses, ces inspiratrices divines de la créativité humaine.
Chacune des neuf Muses, Clio, Euterpe, Melpomène, Thalie, Terpsichore, Érato, Polymnie, Uranie et Calliope, quitte la présence d’Apollon pour apporter leur inspiration aux mortels. Comme l’évoque Moreau dans ses écrits relatifs à cette toile : “C’est le soir. Les beaux oiseaux voyageurs quittent leur nid. Le dieu, immobile dans une attitude inspirée, semble rentrer tout en lui-même et planer par la pensée au-dessus de ce qui l’entoure. Ses filles ont reçu de lui le souffle d’inspiration et de foi, et elles vont au loin, portant en elles l’idéal divin sous des formes diverses, répandant ainsi sur le monde ces germes de vie qui créent les poètes.”
Cette composition offre une double perspective : vue de loin, elle dévoile une vision d’ensemble saisissante mais discrète, tandis qu’en s’approchant, elle révèle les subtilités des dessins peints sur la toile. Les formes anciennement abstraites prennent vie sous le pinceau de Moreau, laissant émerger des plantes, des instruments de musique, des animaux, des bijoux, et même des visages… La magie de Gustave Moreau opère !
Aujourd’hui, une vue de l’atelier du troisième étage.
Dans cette première salle, située au point culminant de la maison-musée, une cinquantaine de tableaux exécutés par Gustave Moreau lui-même sont exposés. Dépourvus de toute thématique linéaire ou chronologique, ces tableaux habillent les murs du sol au plafond, offrant une immersion totale dans l’univers foisonnant de Moreau. Tel un jeu de Tetris artistique, ils se juxtaposent dans un joyeux mélange de tailles et de formes, créant une dynamique visuelle.
Les sujets abordés sont tout aussi diversifiés que l’imagination de l’artiste. Des scènes sacrées telles que “Jésus bénissant sa mère” ou “Le Christ et les deux larrons” côtoient des récits mythologiques comme “Ganymède”, “Hercule au lac Stymphale” ou “Galatée”. Moreau explore également des territoires de son esprit avec des œuvres imaginatives telles que “La Débauche” ou “Venise”, tout en plongeant dans les méandres de l’histoire avec des tableaux tels que le “Triomphe d’Alexandre le Grand”.
Au cœur de cette pièce, vous découvrirez non seulement un autoportrait de jeunesse de l’artiste, mais également une collection unique de panneaux renfermant des dessins dissimulés derrière des rideaux pour les préserver de la lumière, vous invitant ainsi à une exploration tactile et sensorielle de l’œuvre de Moreau.
Le joyau de cette salle est incontestablement “Jupiter et Sémélé”, dernière commande reçue et exécutée par Moreau. Cette œuvre magistrale, fruit de six années de travail acharné, témoigne du génie artistique de l’homme. Offerte au musée à son ouverture en 1903, elle trône avec majesté entre les deux passages menant à la deuxième salle, offrant un aperçu saisissant du talent et de la vision de l’artiste.
Photo : © Jean-Yves Lâcote
Aujourd’hui, une vue du bo***ir.
Cette pièce émouvante, véritable écrin renfermant les objets ayant appartenu à l’une des personnes les plus importantes dans la vie personnelle de Gustave Moreau, demeure inchangée depuis qu’il l’a aménagée de ses propres mains avant de décéder.
Ce bo***ir rend hommage à Alexandrine Dureux, tout d’abord élève de Moreau, qui devint par la suite une amie très proche. Son décès plongea Moreau dans une profonde dépression. Il racheta les objets qui lui avaient appartenu (meubles, objets, tableaux…) et érigea un mausolée en sa mémoire. Bien que nous ne sachions que peu de choses sur cette relation forte, étant donné que Moreau a détruit toute leur correspondance, la dédicace de cette pièce nous laisse imaginer un lien extrêmement étroit entre eux.
Photo : © Hartl-Meyer
***ir
Détail de la toile « Cavalier » ( H 1.45m ; L 1.45m ).
Dans cette composition picturale, empreinte du style romantique, l’artiste déploie un tableau d’une envergure saisissante. Au cœur de l’œuvre, un cavalier chevauche avec vigueur un cheval lancé au galop.
Le paysage qui s’étend autour d’eux est dépeint dans des tonalités brunes, dénué de tout relief majeur, tandis que le ciel occupe une large part de la composition, imprégnant l’atmosphère d’une tension palpable avec ses nuages menaçants.
Dans un coin de la toile, en bas à droite, quelques traits subtils évoquent la présence de chiens. Sont-ils des compagnons de chasse ou bien des poursuivants ? Cette question demeure suspendue, ajoutant une note d’énigme à l’ensemble de l’œuvre.
À travers cette composition envoûtante, l’artiste invite le spectateur à plonger dans un univers où la force de la nature et l’élan de la vie se mêlent dans une harmonie troublante.
Détail de l’œuvre « Poète mort porté par les Centaures » ( H 1.60m ; L 0.90m ).
Cette toile est véritablement singulière, se démarquant nettement des autres œuvres exposées dans le musée. Reléguée pendant des décennies au fond d’un placard, elle révèle les prémices d’une création fascinante. La surface de la toile, débarrassée à quelques endroits de sa couche de peinture blanche, révèle des esquisses exécutées avec une habileté remarquable.
Dans ce paysage blanc où les lignes verticales évoquent les troncs d’arbres, se distingue un poète allongé, porté par deux centaures, suivis par un cortège d’autres centaures.
Cette composition rappelle par la posture du corps du poète une Piéta, fusionnant habilement la mythologie et la religiosité, une caractéristique typique du style de Moreau.
Cette scène déborde de tendresse et d’émotion, capturant avec une profondeur remarquable l’essence même de l’artiste et de son sujet. Grâce à son état d’ébauche, ce tableau nous laisse la possibilité d’imaginer ce qu’il aurait pu être si Moreau l’avait fini, ajoutant une dimension supplémentaire à son intrigue et à son attrait.
Détail de l’œuvre « Hercule et L’Hydre de Lerne » ( H 1.55m ; L 1.32m ), en prêt extérieur au jusqu’au 19 mai 2024.
Dans ce tableau de dimensions imposantes, Gustave Moreau nous transporte au cœur de l’une des légendes les plus emblématiques de la mythologie grecque : le combat héroïque de Héraclès, mieux connu sous le nom d’Hercule, contre l’Hydre de Lerne. Cet épisode, l’un des douze travaux du héros, se révèle sous le pinceau du maître français avec une intensité et une profondeur saisissantes.
Dans cette représentation magistrale, Moreau offre une vision novatrice du jeune Héraclès, loin des stéréotypes habituels de la virilité. Le héros est présenté ici sous un jour nouveau : jeune, élancé, revêtu simplement de la peau du redoutable lion de Némée. Avant que le combat ne commence, Héraclès se tient fièrement, un genou légèrement surélevé, une main posée sur un rocher, l’autre tenant fermement un gourdin. Cette posture dégage une aura de détermination et de confiance, préfigurant la victoire à venir.
L’atmosphère sombre et pesante du paysage renforce le drame de la scène. Moreau maîtrise habilement les contrastes et les nuances pour créer une profondeur saisissante. Les touches de couleurs, bien que rares, apportent une intensité singulière à l’ensemble, captant le regard et l’imagination du spectateur.
Aujourd’hui, une vue du cabinet de réception de Gustave Moreau.
Le cabinet de réception de Gustave Moreau est un véritable trésor d’antiquités et de reproductions artistiques. Il fut conçu lors des grands travaux de 1895 pour métamorphoser sa maison en musée. Cette pièce d’apparat était destinée à accueillir ses amis, des collectionneurs et des visiteurs ordinaires. On y trouve une fascinante variété d’objets anciens, notamment des céramiques italiennes, qui cohabitent avec des répliques de sculptures renommées. Les étagères débordent d’éditions des XVIe et XVIIe siècles des grands traités d’architecture, ainsi que de volumes illustrés. Moreau a choisi cet endroit pour rassembler ses plus belles études, réalisées en s’inspirant des maîtres anciens.
Photo : © Jean-Yves Lacôte
Détail de la toile « Esclaves jetés aux murènes » ( H 1.95m ; L 1.25m ).
Ébauche de jeunesse d’inspiration romantique qui veut illustrer la tradition selon laquelle les Romains de la décadence élevaient des murènes nourries de chair humaine. Moreau se souvient de Piranèse et de ses prisons dans le décor architectural de la scène.
Le concert du Conservatoire à Rayonnement Régional de Boulogne-Billancourt au Musée Gustave Moreau, c'est ce soir à 19 h ! Au programme : viole de gambe, théorbe, violon et violoncelle.
Ne manquez pas cette occasion de vous plonger dans la musique médiévale et orientaliste, dans les ateliers du peintre. 🎨🎼
Mardi 19 mars à 19 h, ne manquez pas le récital de musique de chambre des étudiants du Conservatoire à Rayonnement Régional de Boulogne-Billancourt au Musée Gustave Moreau ! 🎼
Au programme de cette soirée : viole de gambe, théorbe, violon et violoncelle, avec des morceaux d'Ortiz, Schein, Ravel, et bien d'autres. 🎻
🎟 Tarif unique 12 €
📍 Informations et réservations sur https://musee-moreau.fr/fr/agenda/evenement/conservatoire-rayonnement-regional-de-boulogne-billancourt
Mardi 19 mars à 19 h, ne manquez pas le récital de musique de chambre des étudiants du Conservatoire à Rayonnement Régional de Boulogne-Billancourt au Musée Gustave Moreau ! 🎼
Au programme de cette soirée : viole de gambe, théorbe, violon et violoncelle, avec des morceaux d'Ortiz, Schein, Ravel, et bien d'autres. 🎻
🎟 Tarif unique 12 €
📍 Informations et réservations sur https://musee-moreau.fr/fr/agenda/evenement/conservatoire-rayonnement-regional-de-boulogne-billancourt
Aujourd’hui, une vue de l’atelier du troisième étage.
Ce niveau, point culminant du musée, abrite des centaines de tableaux de différentes tailles et genres. L’autoportrait côtoie le profane et le sacré, l’histoire se mêle à l’imaginaire, et l’abstrait dialogue avec les œuvres achevées. Sous les grandes verrières orientées plein sud, vous trouverez des panneaux recto verso en bois et en verre, délicatement conçus comme des écrins, renfermant des milliers de dessins de la main de Gustave Moreau. Vous êtes invités à les manipuler avec une grande délicatesse pour ainsi découvrir le cheminement de Moreau, du dessin à l’œuvre exposée sur nos cimaises.
Cet espace, désigné sous le nom d’« atelier », tel que nous le connaissons aujourd’hui, a été conçu seulement trois ans avant la mort de Moreau, à partir de 1895, puis aménagé selon les volontés testamentaires de l’artiste par ses héritiers, après son décès en 1898.
Détail de l’huile sur bois « Hésiode et la Muse » ( H 0.33m ; L 0.20m ), à voir dans le bo***ir.
Dans le bo***ir spécialement créé et dédié à Alexandrine Dureux, l’amie trop tôt disparue, née à Guise le 8 novembre 1835 et décédée à Paris le 28 mars 1890, une atmosphère d’élégance et de raffinement règne. À sa mort, Gustave Moreau racheta une grande quantité d’objets lui appartenant afin de leur offrir une nouvelle vie dans sa maison. De sa collection proviennent également les nombreuses œuvres que Gustave Moreau lui avait offertes de son vivant, puis récupérées après son décès pour les accrocher aux murs, telles que « Hésiode et la Muse » (ci-dessus), « Cavalier Renaissance », « Le Bon Samaritain » ou encore « Pasiphaé ».
Photo : © RMN-Grand Palais / René-Gabriel Ojeda
Détail de la toile « les filles de Thespius »( H 2.58m ; L 2.55m ).
Ce tableau, commencé vers 1853, a pour sujet un épisode très rarement illustré car jugé licencieux. Le roi Thespius offre à Hercule, pour le remercier d’avoir tué le Lion de Némée qui ravageait ses terres, de s’unir en une nuit à ses cinquante filles. Le héros, représenté dans une pose méditative très michelangelesque, s’apprête ici à effectuer ce grand acte de procréation. Son corps s’inscrit entre deux pilastres porteurs des effigies du Soleil et de la Lune symbolisant les deux sexes. Gustave Moreau envisage cette iconographie comme une vaste réflexion sur le mystère de la génération, « un hymne à la virilité, à la force créatrice ».
Photo : © RMN-Grand Palais
« Lucrèce et Tarquin » ( H 1.27m ; L 1.45m ).
Pendant le siège d’Ardée, les princes de la famille royale voulurent savoir comment se comportaient leurs femmes en leur absence.
Ils montèrent à cheval, arrivèrent de nuit à Rome, et trouvèrent leurs épouses passant joyeusement le temps. Seule Lucrèce était occupée à filer de la laine avec ses femmes.
Sa beauté fit impression sur Sextius Tarquin.
Quelques jours après, il revint à Rome, s’introduisit chez Lucrèce, lui demanda l’hospitalité et, la nuit, pénétrant dans son appartement, la menaça de la tuer si elle lui résistait et de répandre le bruit qu’il l’avait tuée parce qu’elle trahissait son mari. Lucrèce céda, mais faisant, le lendemain, venir son père et son mari, elle leur raconta l’outrage qu’elle avait subi et se tua d’un coup de poignard.
Photo : © RMN-Grand Palais / René-Gabriel Ojeda
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