Groupe Gerard Carton

https://www.linkedin.com/pulse/overdose-g%25C3%25A9rard-dominique-carton-p7ujf

Overdose Chacun sait que le surdosage est souvent fatal. Nous sommes hélas en « overdose » de malheurs, de crimes, de meurtres, de viols, de délinquance, de pauvreté, de guerres, de terrorisme, d’échecs, de revendications, d’insultes, d’ignominies, de violence … de bêtise.

Ne retenez pas votre respiration…
Avez-vous remarqué que
• Les problèmes arrivent plus vite que les solutions ?
• Les mauvaises nouvelles voyagent plus vite que les bonnes ?
• Lorsqu’une situation est critique, elle est plus discutée que traitée ?
• La froideur des uns ne guérit jamais les émotions des autres ?
• …/…
Le grand sujet du moment est la nomination d’un Premier ministre qui ne serait pas victime d’une immédiate motion de censure.

Comment se fait-il que je m’en fiche éperdument ?

En réalité, l’Assemblée nationale est bien le reflet de la population française. Les dissensions, les invectives, l’absence totale de dialogue, les noms d’oiseaux, les menaces, les ultimatums, les ego, les opinions irréversibles, les affrontements, le ridicule … tout est là.

Les gens raisonnables ne sont pas entendus par les fous.

Ce qui est fascinant est d’observer le nombre de personnes souhaitant exercer la fonction de punching-ball… Ça c’est ce qui attend le prochain PM quel que soit son bord.
Soit ce sont de purs martyrs en puissance, « faisant don de leur personne à la France », soit ce sont de téméraires héros.

J’ai un doute…

En tout cas, ne retenez pas votre respiration dans l’attente d’une nomination … Cela risque de prendre encore du temps … et juste après, le bal des invectives va faire danser au rythme de la java …
Soyons lucides, si une personne pouvait, aujourd’hui, dégager une majorité d’opinions favorables, on le saurait.
En France, les seules majorités d’opinions sont les opinions défavorables. En politique faire l’unanimité contre soi est un classique …
Et pour une raison simple … Les « priorités » s’opposent frontalement, et cela d’autant plus facilement que personne ne propose une vision constructive de l’avenir du Pays.

Alors, tant que l’on n’arrêtera pas de jouer à « Whack-a-mole » (le jeu de la taupe), consistant en outre à frapper en particulier les gens raisonnables, le grand bazar continuera…

La priorité sera donc d’équiper le prochain PM d’un casque …

En vous souhaitant un joyeux lundi…

Gdc

Illéisme, Vous connaissez?
Sagesse… le paradoxe de Salomon …

Le récent départ d’Alain Delon pour un mode que nous espérons tous meilleur aura donné l’occasion de retrouver un mot rare… l’illéisme.
Il s’agit de la pratique de parler de soi à la troisième personne du singulier.
Certains y ont vu, concernant Alain Delon, une marque de vanité, d’expression pompeuse, éclairant un ego surdimensionné… ceux-là mêmes qui ignorent ce mot emprunté à l’anglais.

Nombre d’études et expériences en sciences cognitives ont démontré que les personnes ayant la capacité de parler d’elles à la troisième personne du singulier prennent de meilleures décisions que la moyenne.
Au départ, une recherche sur le roi Salomon. Sa particularité était de rendre des jugements d’une grande sagesse pour autrui et de prendre de mauvaises décisions en ce qui le concernait directement, ce qui lui a fait perdre son royaume.

Un certain nombre de "composantes métacognitives", notamment l'humilité intellectuelle, la reconnaissance des points de vue des autres et la recherche de coopération, sont généralement considérées comme essentielles à une prise de décision intelligente par les spécialistes et les philosophes.
Le professeur Igor Grossmann, au Canada, a travaillé le paradoxe de Salomon en réalisant plusieurs expériences démontrant que la plupart des gens prennent des décisions plus sages (c’est-à-dire reconnaissant les limites de leurs connaissances, l’importance du compromis et du changement futur, et en tenant compte du point de vue des autres) lorsqu’ils réfléchissent aux problèmes des autres plutôt qu’aux leurs.
Il démontre aussi que la distance de soi permet aux gens de surmonter une asymétrie omniprésente qui caractérise un raisonnement judicieux. La distance de soi est très simple à prendre en s’exprimant an mode illéisme, elle réduit l’influence des émotions attachées à l’usage du « je » …
Par exemple :
• J’ai fait une erreur est pensé et vécu différemment de « il a fait une erreur » pour la corriger.
• Que devrais-je faire est pensé et vécu différemment de « que devrait-il faire »
• …/…
Ce que l’on appelle couramment « prendre de la hauteur » « prendre du recul » est réfléchir et analyser en se détachant, se distanciant du contexte émotionnel. Use de l’illéisme est alors un « outil » efficace.
Avec un peu d’entraînement, on y parvient très bien. On peut limiter cet usage lors de réflexions personnelles, hors la présence d’interlocuteurs qui pourraient estimer que l’on est vaniteux ou que l’on se prend pour Alain Delon.

Voulez-vous en parler ?
`
Sagesse… le paradoxe de Salomon …

Le récent départ d’Alain Delon pour un mode que nous espérons tous meilleur aura donné l’occasion de retrouver un mot rare… l’illéisme.
Il s’agit de la pratique de parler de soi à la troisième personne du singulier.
Certains y ont vu, concernant Alain Delon, une marque de vanité, d’expression pompeuse, éclairant un ego surdimensionné… ceux-là mêmes qui ignorent ce mot emprunté à l’anglais.

Floriane Z. a publié récemment un remarquable article sur le sujet.

Nombre d’études et expériences en sciences cognitives ont démontré que les personnes ayant la capacité de parler d’elles à la troisième personne du singulier prennent de meilleures décisions que la moyenne.
Au départ, une recherche sur le roi Salomon. Sa particularité était de rendre des jugements d’une grande sagesse pour autrui et de prendre de mauvaises décisions en ce qui le concernait directement, ce qui lui a fait perdre son royaume.

Un certain nombre de "composantes métacognitives", notamment l'humilité intellectuelle, la reconnaissance des points de vue des autres et la recherche de coopération, sont généralement considérées comme essentielles à une prise de décision intelligente par les spécialistes et les philosophes.
Le professeur Igor Grossmann, au Canada, a travaillé le paradoxe de Salomon en réalisant plusieurs expériences démontrant que la plupart des gens prennent des décisions plus sages (c’est-à-dire reconnaissant les limites de leurs connaissances, l’importance du compromis et du changement futur, et en tenant compte du point de vue des autres) lorsqu’ils réfléchissent aux problèmes des autres plutôt qu’aux leurs.
Il démontre aussi que la distance de soi permet aux gens de surmonter une asymétrie omniprésente qui caractérise un raisonnement judicieux. La distance de soi est très simple à prendre en s’exprimant an mode illéisme, elle réduit l’influence des émotions attachées à l’usage du « je » …
Par exemple :
• J’ai fait une erreur est pensé et vécu différemment de « il a fait une erreur » pour la corriger.
• Que devrais-je faire est pensé et vécu différemment de « que devrait-il faire »
• …/…
Ce que l’on appelle couramment « prendre de la hauteur » « prendre du recul » est réfléchir et analyser en se détachant, se distanciant du contexte émotionnel. Use de l’illéisme est alors un « outil » efficace.
Avec un peu d’entraînement, on y parvient très bien. On peut limiter cet usage lors de réflexions personnelles, hors la présence d’interlocuteurs qui pourraient estimer que l’on est vaniteux ou que l’on se prend pour Alain Delon.

Voulez-vous en parler ?
https://calendar.app.google/dHWncZimr3pRXWMU9

Cordialement,
Gdc

Avec Eze Tourisme – Je viens d’être reconnu(e) comme l’un(e) de ses meilleurs fans ! 🎉

https://presseagence.fr/nice-club-business-nice-dejeuner-du-jeudi-5-septembre-avec-gerard-dominique-carton/

NICE : Club Business Nice, déjeuner du jeudi 5 septembre avec Gérard-Dominique CARTON - Presse Agence La sagesse millénaire des samouraïs appliquée au monde moderne des affaires ! En s’inspirant de l’ouvrage de référence de Miyamoto Musashi, « Le traité des cinq roues », Gérard-Dominique Carton nous invite à découvrir une démarche éthique et déterminée pour conquérir l’efficaci...

🇫🇷 Le village d’Eze entre mer et montagne ! 😍🏔🌊
🇬🇧 The village of Eze between the sea and the mountains ! 😍🏔🌊
📸 cate06nice ( )







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La réalité de l’ouverture de JO

Je travaille depuis longtemps sur les mécanismes de construction des réalités individuelles et collectives. »
« Chacun sa réalité » est une loi fondamentale, et les « chacun » se regroupent sur la base des éléments qu’ils partagent.
Les polémiques actuelles sur la cérémonie d’ouverture des JO prennent une dimension gigantesque sous l’effet des émotions générées plus par les désaccords que par le contenu objectif de cette cérémonie.
Cela passera avec le prochain sujet polémique, mais entre-temps les réseaux s’enflamment, et les discussions partisanes aussi.
Le mécanisme de construction de notre réalité est identique pour tout le monde.
1- Généralisation négative ou positive à partir d’un ou deux éléments.
2- Suppression négative ou positive d’éléments contextuels
3- Distorsion négative ou positive fondée sur les deux premiers éléments (généralisation et suppression).
Pour les personnes qui estiment que la cérémonie a été honteusement grotesque, porte atteinte à l’image de la France dans le Monde, et confirme la décadence de notre pays la réalité est construite sur les éléments suivants :
• Généralisation négative à partir de séquences qui les ont choquées.
o Le schtroumpf et son entourage LGBT
o Marie-Antoinette chantant décapitée
o Aya Nakamura et la garde républicaine ……
• Suppression négative des éléments dignes d’éloges
o La Marseillaise interprétée par Axelle Saint-Cirel
o L’hymne à l’Amour interprété par Céline Dion
o Imagine interprété par Juliette Armanet
o Alexandre Kantorow au Piano jouant Jeux d’eau de Ravel
o Le passage générationnel de la flamme olympique
• Distorsion négative (par laquelle on interprète des situations et l'on crée une information en trouvant des causes ou des raisons que l'on imagine).
o Interprétation liée au Cavalier de l’Apocalypse
o Blasphème de la représentation de la Cène
o Outrage de la présence de LGBT et de la culture woke que l’on veut imposer
Avec pour résultat une réalité négative faite d’indignation profonde et outragée concernant cette cérémonie.

En face…
• Généralisation positive à partir des éléments dignes d’éloges
• Suppression positive des scènes « douteuses », considérées comme un « détail »
• Distorsion positive à partir d’intentions supposées artistiques et aucunement intentionnellement choquantes ou provocantes.
Avec pour résultat une réalité positive faite d’éloges pour l’ensemble de la cérémonie, et une évidente satisfaction à l’avoir suivie.

Ensuite ?
Ceux qui ont développé une réalité négative sur cette cérémonie clament haut et fort leur désapprobation de ce qu’ils considèrent comme un scandale, une ignominie, un attentat à la culture française, son histoire, son peuple, sa principale religion …
Ceux qui ont développé une réalité positive essaient de garder leur bon souvenir intact.
Et puis arrive ce qui arrive toujours dans les conflits de réalités… La politique et les opinions ou sensibilités politiques.
Comme le Président de cette cérémonie et de la France ne bénéficie pas majoritairement d’opinions favorables concernant son action, ses postures, ses choix, ses stratégies, et qu’il est attaqué par la gauche, la droite, et même le centre, d’ores et déjà, la cérémonie partait avec un handicap d’opinion.
La droite hurle au désastre plus fort que la gauche accusée de wokisme et de progressisme débridé.

Toutes les explications et informations factuelles n’y changeront rien.
• Même s’il est évident que la scène du schtroumpf était non pas une parodie de la Cène de Leonard de Vinci, mais bien une allégorie de la Fête avec Dionysos au centre et Sequana, déesse reliée à la Seine, ceux qui ont voulu y voir une offense à la religion chrétienne sont victimes d’une paréidolie.
• Aya Nakamaya a enchanté la garde républicaine ; une réelle complicité s’est installée entre elle et eux. C’est à l’opposé d’une « humiliation ».
• Céline Dion n’a pas reçu 2 millions d‘euros pour une chanson.
• Le cheval robot est une prouesse artistique et technique.
• …/…
Nous assistons à une bataille d’opinions et une grande part de procès d’intention.

Les personnes satisfaites de cette cérémonie sont considérées par ses détracteurs comme des naïfs, des macroniens, des gauchos ou des wokistes, insensibles à l’outrage qui a été fait à la France.
Je ne suis rien de tout cela.
Enfin, je présente mes plus sincères excuses à celles et ceux qui seraient offensés par ce qui précède ...
L'erreur la plus fréquente au sein de l'humanité est de considérer qu'il n'y a qu'une seule réalité, la sienne...

Bonne semaine…

G

Je n’ai pas eu le temps …
Beaucoup de personnes passent la plupart de leur temps à courir dans leur vie.
Elles courent vers leurs objectifs, leurs idéaux, le bonheur, les plaisirs, le travail, l’amitié, l’amour, l’argent, les biens matériels, leur image …
Alors elles n’ont pas vraiment le temps de « réfléchir ».
Plus on court, moins on peut réfléchir… courir c’est agir, et la préférence pour l’action est un biais psychologique très répandu.
La société actuelle encense les hommes d’action, avec en toile de fond cette boutade d’Audiard « un con qui marche va plus loin que deux intellectuels assis ». Les « lents », à contrario, sont raillés lorsqu’ils ne sont pas méprisés.
Paradoxalement, dans nombre d’organisations, les réunions (en présentiel ou en visio) dans lesquelles on perd son temps continuent de fleurir générant autant de frustration que d’envie de se lever et recommencer la course…
Beaucoup de personnes sont pressées, deviennent pressantes, courent dans le moment vers un autre moment.
La course impose le rythme … dans beaucoup de villes, les gens marchent vite, aux heures de points notamment, et ceux qui se risquent à marcher « lentement », autrement dit « moins vite », se font régulièrement bousculer. Même chose en voiture. Respecter la limitation de vitesse expose à des agressions dont les moindres sont verbales.
Lorsque j’observe ces « courses », une expression me vient toujours à l’esprit … « courir à sa perte » …
La croyance très populaire selon laquelle « Time is money » justifie et aggrave la frénésie de la course.
Les vacances arrivent, mais elles sont courtes, alors on court encore et souvent encore plus vite pendant les vacances avec l’idée « d’en profiter au maximum » …

Les sages ne sont jamais représentés en train de courir, ce ne peut être un hasard. Les sages sont souvent âgés, et l’on pourrait penser que c’est leur vieillesse qui les fait ralentir … en réalité, ils ont compris, se souviennent du lièvre et de la tortue … rien ne sert de courir, il faut partir à temps … et surtout « réfléchir » …
Quelques absurdités des « coureurs de la vie » ?
• Speed reading : lire Guerre et Paix en lecture rapide est non seulement une insulte à Tolstoï, mais la meilleure façon de passer à côté des messages de fond. C’est vrai pour tout ce qui peut se lire d’instructif.
• Zapper et scroller : on devient passif et addict à des informations d’une affligeante banalité et souvent médiocrité.
• Speed dating : une caricature de rencontre, tout en superficialité, chargée d’adrénaline.
• Selfies en situation : combien voit-on de personnes faire des selfies dans la rue, les transports, les évènements en société ?

Les coureurs de la vie courent après leur ombre comme des chiens après leur queue …
Peut-être pour n’avoir pas à sérieusement réfléchir sur leur vie, son sens, sa temporalité ?

Les gens les plus heureux sont ceux qui sont utiles à autrui, jamais ceux qui ne roulent que pour eux … mais cela, beaucoup l’apprennent souvent bien t**d … Lorsqu’elles réfléchissent à leur passé alors qu’elles auraient dû bien avant réfléchir à leur avenir…

En vous souhaitant de jolies vacances,

Gérard-D Carton

modèle et stratégies de réussite

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Marge de manœuvre ... autre perspective
Souvent traitée sous l'angle de l'autonomie que l'on nous confère, la MdM peut se voir comme notre capacité ou non à la construire...
Nous vivons une période test grandeur nature sur le concept de La marge de manœuvre ...
· Plus elle est élevée, plus les relations sont fluides et inspirées par la coopération et les alliances durables.
· Plus elle est faible, plus les relations sont conflictuelles et la performance compromise.
La formule de calcul de la MdM est très simple.
La MdM est fonction du niveau de confiance multiplié par le degré de satisfaction relationnelle.
Si une personne (collègue, boss, collaborateur, ami, enfant, conjoint, client, etc.) vous fait grandement confiance et est satisfaite de la relation avec vous, votre marge de manœuvre est grande, à l’inverse, elle est faible ou inexistante.
Pour simplifier, et l’exprimer en pourcentage, on attribue une note entre zéro et dix à chacun des deux éléments (confiance x satisfaction).
Si quelqu’un fait confiance à 9 sur 10, et est très satisfait de la relation, (9 sur 10), la marge de manœuvre est de 81%.
Si quelqu’un fait confiance à 5 sur 10 et attribue 5 sur 10 à la satisfaction relationnelle, la marge de manœuvre est de 25% ... faible !
La confiance et la satisfaction relationnelle sont généralement liées. Il est assez rare que leurs niveaux respectifs soient très éloignés. Faire totalement confiance à une personne avec laquelle on a une relation pénible ou inexistante, et à l’inverse faire peu confiance à une personne, mais apprécier grandement la relation est rare sinon pathologique.
C’est pourquoi la vie des personnalités politiques est compliquée ... et cela d’autant plus qu’elles sont au pouvoir. Tous les présidents de la République l’ont vécu, et il leur faut souvent attendre d’être partis pour un monde supposé meilleur pour être encensés.
Il en va de même pour tout un chacun tant il est ordinaire d’être loué dans les oraisons funèbres.
Ce que l’on fait pour les uns est critiqué par les autres ; l’actuel président français ayant essayé de plaire autant à droite qu’à gauche, a finalement déplu à tous et peu lui font confiance. Sa marge de manœuvre est proche de zéro en dehors de ses proches.
Le prochain premier ministre n’a aucune chance d’avoir une marge de manœuvre importante du fait de la composition de l’Assemblée nationale et des médias d’opinions.
Que permet une marge de manœuvre importante ?
· Gagner du temps dans la prise de décisions et leur mise en œuvre.
· Diminuer les conflits / désaccords et négocier avec fluidité.
· Augmenter la performance grâce à la cohésion.
· Réduire le stress lors des interfaces.
Il est existentiel pour une Entreprise de disposer de marges de manœuvre importante en interne (management, collaborateurs) et en externe (clients, prestataires, banques). La MdM se construit et elle n’augmente que si on la travaille.
La confiance est toujours réciproque et sa présence est toujours de nature à augmenter la satisfaction relationnelle.
Avant d’essayer d’inspirer confiance, le passage obligé est de faire confiance ... sincèrement.
Apprendre à faire raisonnablement confiance est un entrainement constant. Chez la plupart des humains, la confiance se construit graduellement, et chacun sait qu’il est plus rapide de la diminuer que de l'augmenter.
Les erreurs relationnelles sont la première cause de diminution ou perte de confiance.
La cohérence (n’être pas imprévisible), la congruence (conformité entre paroles et actes), la loyauté (adéquation entre comportements et engagements), le calme (absence d’irascibilité) sont des facteurs essentiels de construction de la confiance par une relation équilibrée autant dans l’univers professionnel que personnel.
En vous souhaitant de belles marges de manœuvre, Très cordialement,
Gérard-D Carton

HPI
Connaissez-vous l’histoire des couaggas, cette sous-espèce des zèbres d’Afrique australe à la robe brune et uniquement rayée du milieu du corps à la tête, dont l’espèce s’est éteinte au XIXe siècle ?
Leur chair très appréciée des Boers a été leur condamnation. Le dernier couagga sauvage a été abattu en 1878, et le dernier en captivité au zoo d’Amsterdam s’est éteint le 12 août 1883. Entre temps, l'un d'entre eux avait été offert à Louis XVI toujours visible au Museum d'Histoire Naturelle de Paris ...
Autre espèce de « zèbres », les humains surdoués, généralement précoces, selon la terminologie introduite par Jeanne Siaud-Facchin.
Les « zèbres » sont des hauts potentiels intellectuels ou des hauts potentiels émotionnels.
Il existe de nombreuses publications sur ces deux catégories de hauts potentiels et le terme « zèbre » leur est donné métaphoriquement, car cet animal n’a jamais été domestiqué. Les « zèbres » ont régulièrement des difficultés relationnelles avec leur entourage professionnel et parfois personnel, car nombre de codes sociaux leur sont étrangers.
La multiplication des HPI ces dernières années tend à indiquer que l’on confond souvent (en particulier les parents), des enfants ou adolescents turbulents et indisciplinés, peu intéressés par l’école, avec des « zèbres ».
Il faut reconnaître qu’il est beaucoup plus rassurant pour des parents d’expliquer la conduite irrationnelle de leur progéniture plutôt par la résultante d’une intelligence hors norme que par un diagnostic moins valorisant de « jeune crétin inconséquent ».
Afin de ne blesser ou n’offenser personne, je suggère de les nommer « couaggas » plutôt que « zèbres », ce qui donnerait alors une nouvelle existence spirituelle à cette espèce hélas disparue trop tôt dans l’histoire zoologique du monde.
Quant aux HPI de la politique que l'on a pu entendre ces dernières semaines, l'appellation de couaggas serait à la fois amusante et métaphoriquement intéressante tant on pourrait espérer qu'ils ne soient d'ici le 12 août, pour un 141è anniversaire, une espèce en voie de disparition.

En vous souhaitant une belle fin de semaine,

Très Hautement Potentiellement Ironique,

Gérard-D Carton

Antisémitisme
Quelques-uns peuvent estimer que l’on en parle beaucoup, voire trop, et qu’il ne sort pas grand-chose de ces discours, articles, diatribes, condamnations… en particulier ceux qui ne se sentent pas « concernés » pour des raisons diverses et variées, notamment parce qu’ils ne sont ni juifs ni antisémites.
Peut-être a-t-on eu tort d‘en faire un délit ? Ce qui est interdit est régulièrement pris pour une entrave à la liberté individuelle…
Il y a quelques années, à New York, je faisais partie d’un petit groupe de réflexion constitué par la Mairie de cette formidable métropole.
Le sujet portait sur l’autorisation ou l’interdiction d’un défilé que voulait faire un groupe néonazi.
La discussion était animée, plusieurs personnes étaient outrées, et en faveur de l’interdiction de cette manifestation. Une seule personne est restée silencieuse. Un rabbin.
L’animateur le pria de donner son avis.
« Je comprends que cette demande puisse choquer, offenser, déranger, générer de la colère … Je crois pourtant qu’il faut l’autoriser. On ne nous demande pas d’en faire partie ni de la cautionner … Les néonazis ont le droit constitutionnel d’exprimer leurs opinions … Chacun a le droit de les ignorer … l’interdire est lui faire de la publicité …Vouloir interdire une opinion est stérile et contreproductif »
La manifestation a été autorisée, quelques néonazis ont défilé, cela n’a duré qu’une petite heure, et c’est quasiment passé inaperçu …

On ne naît pas antisémite ; cela s’apprend. Les propagateurs de l’antisémitisme ne brillent ni par leur humanité, ni par leur intelligence, ni par leur moralité.
La haine des juifs s’apprend et s’entretient. Elle est colorée par tous les stéréotypes véhiculés depuis des siècles, sous toutes formes de gouvernement. L’apogée avec le Nazisme a laissé des traces indélébiles.
Déjà, avant 1900, Émile Zola, dans sa lettre à la jeunesse, écrivait :
« Des jeunes gens antisémites, ça existe donc, cela ? Il y a donc des cerveaux neufs, des âmes neuves, que cet imbécile poison a déjà déséquilibrés ? Quelle tristesse, quelle inquiétude, pour le vingtième siècle qui va s'ouvrir ! ». La suite lui a donné raison…
Oui, des jeunes antisémites, ça existe, et la question est « qui donc leur a inoculé ce poison ? »
La réaction militaire d’Israël à l’attaque terroriste du 7 octobre a permis de donner un nouvel élan à l’antisémitisme. Il s’habille paradoxalement de considérations pseudo humanitaires, fraternelles … c’est un antisémitisme totalement décomplexé … Les juifs sont Le Problème … par leur complicité envers leurs coreligionnaires victimes du Hamas …

La propagande propalestinienne est un poison diffusé à grande échelle, qui étouffe même le discours pro-pacifique.

La martyre de la toute jeune fille à Courbevoie et par conséquent de sa famille est symptomatique de la réalité de l’antisémitisme. Ce n’est pas un fait divers. C’est un message terriblement inquiétant.

L’antisémitisme n’est pas qu’imbécile, il est terriblement sinistre. Ce n’est pas la religion juive que haïssent les antisémites, c’est l’existence même des juifs, quels qu’ils soient, où qu’ils soient.

Comment ne pas se sentir concerné par cette abjection archaïque ?

Gdc

Anecdotes
Lorsque je dirigeais American Express Canada, il y a quelques années, j’ai reçu de nombreuses demandes de sponsorisation.
L’une d’elles par sa singularité m’a interpellé. Il s’agissait de permettre d’assurer la promotion du film tiré d’une pièce de théâtre à la fois très et peu connue : The Glass Ménagerie de Tennessee Williams, présenté en première mondiale à Toronto et réalisé par Paul Newman.
Il n’a pas fallu une longue réflexion pour décider de sponsoriser.
Cela m’a donné l’occasion de rencontrer Monsieur Newman. Nous avons déjeuné ensemble, au cœur de Toronto. Je suis arrivé en avance, il était déjà là.
Le directeur de la salle de restaurant m’accompagne à la table, Monsieur Newman se lève, avance vers moi et me dit « Bonjour, je suis Paul Newman, je suis très impressionné de vous rencontrer ».
J’ai eu un moment de doute … Paul Newman « impressionné » de me rencontrer ? Se moque-t-il de moi ? Ce monsieur de 62 ans au gigantesque parcours, connu dans le monde entier, au talent exceptionnel, impressionné ?
Il a vu ma stupéfaction, m’a tendu la main, et dit « C’est exceptionnel et un immense plaisir de rencontrer des financiers qui s’intéressent à une œuvre classique… ».
Ce fut un déjeuner magique.
La tradition, en Amérique du Nord, est que l’on vous serve de l’eau au tout début du repas. Celui qui est souvent chargé de cette mission est appelé Busboy. Le job le plus basique dans la hiérarchie du restaurant.
Monsieur Newman l’a remercié, en le regardant dans les yeux. Il a fait de même avec chacun des serveurs. Le Directeur du restaurant est venu le saluer, au tout début du repas, Monsieur Newman s’est levé pour lui serrer la main, ce qui a beaucoup embarrassé le Directeur, qui l’a prié de rester assis… Monsieur Newman avec un grand sourire lui a dit « Je mange assis, je salue debout » … J’ai gardé la formule…
Sa courtoisie, sa simplicité, sa gentillesse, son élégance ont été constantes pendant toute notre rencontre.
Chaque fois que je rencontre une personne qui en n’ayant pas le millième des qualités et accomplissements de Monsieur Newman, se prend pour un être d’exception, sujet d’admiration sans bornes, convaincu d’être une merveille du Monde et se conduit en empereur, un sourire se dessine sur mes lèvres.

Les grandes âmes ont la simplicité pour habits.

Gerard

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La soft skill dont on ne parle pas.... Connaissez-vous la mètis? « On est bien fort quand on a le nombre ; invincible, quand on a la ruse ». Euripide

ÉLOGE DE LA NOBLESSE …
En 1789 et sous la terreur, les nobles ont été spoliés, emprisonnés, torturés, assassinés, guillotinés ; les plus pessimistes, à l’époque ont eu l’intelligence de s’exiler, comme l’ont fait les Juifs lors de la montée du Nazisme en 1936.
Il semble que toute forme de « noblesse » ait été alors bannie des rapports sociaux.
Je ne parle pas de la noblesse de sang, mais de la noblesse d’âme ; la seconde comme la première s’hérite. Elle est dans l’éducation, peut-être ans l’ADN.
Les « nobles sentiments » et la « noble inspiration » deviennent anachroniques, voire suspects d’élitisme ou, au contraire, de complaisance et de laxisme.
La dignité toujours associée à la noblesse d’âme nait du respect de soi étendu au respect d’autrui.
La politesse, en est une extension, et elle est réduite à néant dans nombre de situations.
Rien de grand, de solide, ne se fait sans noblesse.
L’argent n’en confère aucune, elle ne s’achète pas ; il est même évident que nombre de « riches » n’en ont aucune et que quand bien même elle pourrait s’acheter ce ne serait pas leur priorité.
Quid de la noblesse en Entreprise ?
En synthèse, la noblesse est la grandeur d'âme, l'élévation des sentiments, la grandeur morale, l'élégance, la distinction, la dignité, une attitude chevaleresque.
Imaginez un instant qu’on la fasse figurer dans la charte des valeurs d’une Entreprise…
Ce serait la stupeur assurée tant en interne qu’en externe.
Et pourtant …
L’humanité dans les relations, qu’elles soient hiérarchiques ou entre collègues, l’éthique, la dignité, l’entraide, ne seraient-elles pas de nature à établir une saine ambiance de travail, la collaboration et la coopération les plus productives ?
Savoir pardonner de petites erreurs, des « fausses notes » (pas celles des notes de frais), quelques imperfections, quelques ret**ds, se montrer compréhensif … n’est-ce pas « humain » et « noble » ?
À l’inverse, la grossièreté, la sécheresse, la condescendance, la déconsidération, l’intransigeance, la mainmise, l’indifférence ne sont-elles pas génératrices de conflits, mésententes, improductivité ?
J’ai eu le privilège d’avoir des enseignants nobles, des patrons nobles, des collègues nobles, des collaborateurs nobles et des clients nobles. Je parle de privilège car ce n’est manifestement pas le cas de tout le monde.
Euripide dans Oreste nous dit : “Instinct, tu es bien la perte des hommes, quoique tu sois capable, quand tu revêts de noblesse, d'être leur grandeur !”
Peut-être serait-il pertinent de redonner ses lettres de noblesse à … la noblesse d’âme en Entreprise ?
Qu’en pensez-vous ?
Respectueusement vôtre,

Gdc