Atelier Hermann

Repost from Musée de Collioure - Profil Exposition Plein Soleil
Mise en beauté et bichonnage

Le samedi c’est galerie !
Rencontre cet après-midi de 15h à 18h avec les artistes de l’exposition « mondes sensibles » .valdelievre
Kelps, gravures monotype, Aline Filipp, 40x60 cm, 2023
Céramique, Beatriz Garrigó

Exposition jusqu’au 10 janvier

La nuit bleue. D.🤍

Avec cette peinture qui a beaucoup compté cette année et qui libère de doux souvenirs, je vous souhaite un beau réveillon de la Saint-Sylvestre pour clôturer 2023 et fêter l’arrivée d’une nouvelle année. Qu’elle vous soit douce et légère entouré(e) de belles personnes! Et de la paix sur le monde à l’image de ces deux amoureux-là!

Merci à tous pour cette belle année🤍🤍

Oxydation en cours!
Sculpture en acier corten de 2.42m en cours d’oxydation en ce moment à l’Atelier Hermann Perpignan.
Demain après-midi .valdelievre sera présent à la Galerie pour présenter ses sculptures et partager de autour de son travail et sa démarche artistique🎅 !

Rust in progress.
Corten steel sculpture.
Fermeture de la galerie du 24 décembre au 2 janvier inclus.
Réouverture le 3 janvier

Merci à Sylvie Chambon L'Indépendant Perpignan pour ce bel article ses mots toujours aussi justes en évoquant les travaux artistiques de Aline Filipp. Félix Valdelièvre Didier van der Borght

Perpignan : Des (m)ondes sensibles exposés à l'Atelier Hermann Jusqu’au10 janvier, la galerie perpignanaise expose les gravures d’Aline Filipp, les sculptures de Félix Valdelièvre et les photographies de Didier Van Der Borght, tous basés dans les P.-0.

Photographie
« Ma volonté d’introduire une forme surréalité et l’utilisation de la photographie pour révéler la poésie qui se dégage de l’observation de la nature m’a conduit à m’intéresser à la matière elle-même. »
Didier Van Der Borght s’est intéressé au phénomène que l’on nomme la Paréidolie qui est le processus survenant sous l’effet de stimulis visuels portant à reconnaitre une forme familière dans un paysage, un nuage, une tache d’encre, etc…
Son observation de la matière végétale l’a conduit à découvrir des formes figuratives dans la structures même des fibres qui composent l’écorce. Par la réalisation de photographies de détails de cette matière avec un rendu proche de la gravure, il tente de composer des paysages de la côte méditerranéenne où il vit, ces derniers ont véritablement et certainement influencé son regard.
« J’invite le spectateur à appréhender une évocation alternative à la perception de notre monde, empli de beauté, de mystère et de poésie à travers ces paysages chimériques. »
Dans l’exposition « mondes sensibles » il pose aussi son regard sur le minéral. « En portant mon attention sur la texture du sable, c’est le grain lui même qui m’a fasciné, j’y ai retrouvé la matière de certains films argentiques que j’utilisais au début de ma carrière, telles les pellicules EES en couleur ou les Tri-X-pan et Polapan que j’affectionnais tout particulièrement.. » à suivre
Tirage argentique, 70x50 cm, sur papier Fujifilms « archives » 250 gr ©️
expo

Merci Pauline raconte l'art Pauline Trougnou

Aline Filipp.
« J’ai l’impression d’avoir un comportement normal à l’intérieur de mon monde, celui où je ne veux ni penser, ni être aimée, ni être nerveuse, ni me souvenir, et ne sentir que cette lumière sur mes mains et ignorer tous ces visages et ne plus sentir le poids des paroles et des mots, juste frémir, ne pas avoir peur, être émue »
Gravure 25x25cm 2/2 ©️
Exposition collective « mondes sensibles » avec également et .valdelievre

Au delà de la peinture, le revers dans tous ses états!
Une peinture a en règle générale un support qu’il soit en toile, bois, papier, métal, verre etc avec parfois un support secondaire comme le châssis etc… il va sans dire que le support a une importance capitale dans la réalisation, la conservation et la restauration des œuvres.
S’il n’est pas en bon état, l’œuvre en subit automatiquement les dommages.
Il retient ainsi toujours notre attention très vite lors du constat d’état, examiné sous toutes les « coutures » : recherche de faiblesse mécanique, déchirures, fentes, infestation d’insectes ou moisissures, marouflage, ancien rentoilage, parquetage… Et parfois nous passons plus de temps en face à face avec le revers qu’avec la couche picturale surtout lors des consolidations de supports.
Ici un système de tension pour le moins « original », la toile plaquée sur un isorel est maintenue et tendue avec des ficelles entrecroisées fixées à la toile originale mais qui ne permettent pas une tension suffisante, en effet des déformations de la toile notables peuvent induire d’autres altérations.
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La face est protégée pour travailler en toute sécurité sur le revers. Le système actuel est démonté. Les déformations sont résorbées par pattemouille et aplanissement sous presse. Les bords de tensions originaux (presque inexistants car la toile originale a été sectionnée) sont consolidés avec des bords de tension définitifs en toile polyester doublés d’intissé et de couches de films adhésif réactivés à chaud et scellés à froid.
La toile peut ainsi être tendue sur un châssis standard traité, teinté, encaustiqué avec des clés sécurisés. Le revers de la toile originale est visible désormais et la toile bien tendue !
Le tableau peut ainsi être enfin retournée pour le traitement de la couche picturale.
Le musée Prado consacre d’ailleurs actuellement une exposition sur le revers des œuvres « Reverso » avec parfois des secrets bien gardés de célèbres toiles.

Beauté de la touche et de la matière 🤍les petits détails qui nous plaisent, une jolie facture en quelques coups de pinceaux 🖌️

Détail Collection particulière
copyright ©️

Exposition en préparation à l’atelier
« (m)ondes sensibles » du 8 décembre au 10 janvier, vernissage le 8 décembre à partir de 18h
Avec Aline Filipp. Didier van der Borght Félix Valdelièvre
Quand les ondes naturelles provoquent une sensation artistique, trois artistes proposent à chaque impression une empreinte ...
• quand les esquisses de l’écorce végétale se muent silencieusement par l’oeuvre du temps, elles renvoient une toute autre résonance poétique sous le regard photographique de Didier Van Der Borght •
• quand les ondes virevoltantes des algues marines soufflent l’origine du mouvement à Aline Filipp, ce sont leurs danses pleines de vibrations que l’artiste fige sur les plaques gravées •
• quand les formes oblongues s’apparentent aux chrysalides pour Félix Valdelièvre, le sculpteur approche le moment où tout parait arrêté sous une forme fixe en mutation •.. de ces mouvements de la nature, ils nous laissent imaginer les nouveaux paysages des mondes sensibles.

Fermeture de la galerie du 25 décembre au 1 er janvier inclus

Swipe ➡️ to restore
Pollution « artmosphérique », quand Collioure s’offre un bol d’air frais. Un petit décrassage et ça repart !
Même un décrassage peut changer la perception esthétique de l’œuvre, cette peinture non vernie de 1938 retrouve luminosité et quelques couleurs sans ce voile grisâtre accumulé au fil des années, conséquence de la superposition des polluants, poussières et crasses en tout genre.
copyright ©️

The indian runner
Exposition « men in trouble » jusqu’au 8 novembre Huile, fusain, brou de noix sur toile à liseret, h33xl40cm
« Entre les images dessinées ou peintes et le sujet, il y a le filtre de la photographie qui est au cœur de l’inspiration de Juliette Lemontey et maintient ses œuvres dans une temporalité et un espace autre, celui de la mémoire recomposée »

Une alchimie lumineuse! Par leur nature, leur origine géographique, par leurs procédés de fabrication et avec le développement du commerce puis de la chimie, les pigments participent à la création d’une genèse de l’œuvre picturale.
Au service de la conservation-restauration, les pigments étaient le sujet d’une formation passionnante de l’Institut National du Patrimoine et dispensée par Nathalie Beurier, restauratrice de tableaux anciens.
Au programme: identification des colorants d’origine végétale et animale, des pigments minéraux, ainsi que leurs méthodes de fabrication et conséquences sur l'oeuvre d'art à travers l'histoire.
Autant de sujets qui ont été abordés dans cette formation spécifique sur les pigments/colorants, leurs usages et leur fabrication, notamment dans la peinture occidentale et, plus spécifiquement, la polychromie du XV° au XVII° siècle.
Savoir les identifier, en connaître les méthodes de fabrication (chimie et «alchimie»), les époques diverses, leurs applications ainsi que leur éventuelle toxicité font partie aussi des fondamentaux du restaurateur d’œuvres peintes pour toujours mieux appréhender leur vieillissement, les diverses altérations (nature du colorant ou de son usage) et les conséquences sur la matière picturale et sa restauration, avec entre autres la problématique des bleus.
La formation a permis également de déterminer les anciens pigments dangereux (autant pour le restaurateur que pour l'œuvre elle-même) qui nécessitent un substitut moderne, aux mêmes propriétés optiques, pour un usage sans danger, ainsi que les divers liants pour permettre au restaurateur de préparer ses propres couleurs.
Purification, mouillage, broyage, apport éventuel de charge et conditionnement des couleurs pour la retouche picturale.
Nathalie Beurier a constitué depuis des années une collection historique des pigments les plus précieux et rares de l'histoire de la peinture.
Elle continue son activité de recherche dans son laboratoire afin de reconstituer les gestes et les méthodologies de fabrication des couleurs anciennes et leurs divers usages.
Ph. 1-2 purification de l’azurite
PH. 3 à 6 purification d’un oxyde de fer par lévigation
PH.7 broyage

« Certaines œuvres ont le pouvoir de vous plonger immédiatement dans un état de rêverie. Elles font ressurgir de la mémoire des images, des instants fugaces qui de fil en aiguille, prennent la forme de présences essentielles, vitales. Les oeuvres de possèdent cette grâce ».
Juliette Lemontey devant son installation, un assemblage de deux peintures. Hors du cadre, ses personnages prennent Vie et place à l’ .
Exposition « men in trouble » jusqu’au 8 novembre

Merci à Sylvie Chambon et L'Indépendant pour ses mots qui répondent si bien à l’exposition de Juliette Lemontey « men in trouble » actuellement à l’école Atelier Hermann

Perpignan : portraits d'hommes de Juliette Lemontey à l'Atelier Hermann Jusqu’au 8 novembre, l’Atelier Hermann, à Perpignan, présente l’exposition « Men in trouble » que l’artiste peintre Juliette Lemontey consacre à la figure masculine.

"Men in trouble " de à l' du 28 septembre au 8 novembre à Perpignan.
C'est une nouvelle immersion dans l'univers de Juliette Lemontey après sa première exposition "A draps le corps" à la galerie en 2020. Cette fois, elle nous raconte les hommes avec "men in trouble". Une première confrontation à ce sujet l'avait amenée en 2018 à illustrer le roman de Michèle Gazier "Le nom du père" (éditions ) dont les originaux des dessins sont présents dans l'exposition. Elle traite le thème de l'absence du père ... des visages effleurés. C’est à une dialectique de la présence et de l’absence qu’elle se livre, comme des traces, des bribes de souvenirs qu’il faudrait ne pas laisser échapper.
Ces dessins sont une introduction graphique aux peintures sur toile présentées ici. Avec la force de son trait, elle peint des hommes dans le doute, des hommes qui cherchent un sens à leur vie, des hommes trompées, des hommes qui nous plaisent, des hommes que l’on Aime avec toujours cette vulnérabilité qui nous échappe.
Dans cette exposition, elle associe à certaines oeuvres des réminiscences cinématographiques qu'elle aime, des titres évocateurs, des instantanés de la mémoire, "ces films où les personnages masculins déroulent l’intimité de leur vie quotidienne dans ce qu’elle a de plus vulnérable et irréductible."
Ici, "The swimmer", peinture à l'huile, aquarelle, brou de noix et fusain, de 2023 (27x24 cm) est une référence au film de Frank Perry avec Burt Lancaster. Une adaptation libre d’une nouvelle éponyme de John Cheever parue dans The New Yorker en 1964.
Chronique des vanités bourgeoises dans une Amérique sixties évoquant la décadence d'un homme dans la société, "The Swimmer est une allégorie désenchantée sur les mirages de l’american way of life, une critique du culte de la réussite sociale, la description impitoyable d’un monde bourgeois superficiel, aseptisé et autarcique" Olivier Père, Les inrockuptibles.
Des résurgences à découvrir dans l'exposition "The indian runner", "La femme infidèle", "Us go home", "Two Lovers" et bien d'autres...

C’est ce soir !
L’Atelier Hermann vous accueille ce soir à partir de 17h pour le vernissage de l’exposition "men in trouble" de Elle y présente des peintures et des dessins autour de la figure masculine et notamment les originaux ayant illustré le roman « le nom du Père » de Michèle Gazier des éditions
« Il y a la père, ce premier homme, figure inconnue à jamais indéchiffrable. Juliette Lemontey l’aborde avec pudeur et ténacité pour illustrer le roman « le nom du père » de Michèle Gazier. Quelques lignes au crayon, appuyées, convives, ébauchent son visage en gros plan. Les traits sont épurés à l’extrême, les contours des yeux et de la bouche sont inexistants ou à peine esquissés. Seul l’ovale du visage, le tracé d’une oreille et des cheveux, délimité un espace blanc énigmatique. Une page blanche ou tout est à imaginer » Laure Boucomont, directrice de l’association
Dessin, fusain sur papier, 40x30 cm, 2018 copyright ©️

Aujourd’hui une météo changeante, grisailles, nuages pour terminer sur une jolie note ensoleillée ! ☀️
Le nettoyage d’une œuvre permet souvent de prendre conscience de l’impact des couches du temps sur son esthétique et notamment sur ses couleurs à apprécier à leur juste valeur. Ainsi restaurer son intégrité est souvent un des enjeux majeurs.
Le nettoyage n’est donc pas superflu ici, avec à la clé la redécouverte d’une belle luminosité et des couleurs plus fraîches !
-A gauche, l’état du tableau avant restauration avec les couches de vernis et de crasses.
-Au milieu, la couche de crasse a été dégagée ôtant la grisaille ambiante et pesante du temps laissant apparaître la couche de vernis
-A droite, le vernis a été allégé permettant de se rapprocher de l’état d’origine de l’œuvre
… et le petit bonus profiter d’une jolie vue sur celle qui a connu un tragique destin la flèche de Notre-Dame… 🔥
Huile sur isorel par Frank Burty Haviland collection particulière

Comme un air de campagne rafraîchi

Voilà c’est dit!

Carnet de Route des Métiers d'Art d'Occitanie - Edition 2022 Éd i ti o n 20 2 2 CARNET DE ROUTE DES M ÉT IER S D’ART D'OCCITANIE 1

L’Atelier Hermann a le plaisir d’accueillir le Festival Off Perpignan avec l’exposition du collectif Roseline et Michel Ouliac , « Mais ça, c’était « avant », si je t’oublie Afghanistan », du 27 août au 10 septembre
Vernissage le jeudi 8septembre à partir de 18h30
« Il était un pays …où filles et garçons allaient à l’école, où professeurs hommes et femmes travaillaient ensemble, où les femmes se présentaient aux élections, où au bazar on voyait des femmes sans burka et des marchands sikhs, où les mannequins avaient une tête, où les enfants jouaient librement, où les familles profitaient des loisirs et recevaient leurs amis, où les oiseaux chantaient librement, où la musique était partout, … c’était l‘Afghanistan, mais ça … c’était « avant ». »

Restaurer mais pas que… ressusciter aussi les oiseaux 🐦
Au programme des soins
Stabiliser les multiples déchirures, protéger la face pour intervenir sur le revers et rétablir la planéité, suturer les plaies par le revers, décrasser et alléger le vernis, purifier les surpeints, mastiquer les déchirures, rentoiler pour consolider la toile très faible mécaniquement, structurer les mastics pour reproduire l’état de surface de la couche picturale, poser les premiers tons, remplacer le châssis fixe cassé et voilé par un châssis à clés et tendre la toile, saturer les couleurs avec un premier vernis au spalter, retoucher et passer un second vernis micro-pulvériser pour avoir un beau vernis d’apparence équilibré ✨

L’exposition « Méditerranée » de est prolongée jusqu’au 30 juillet ! 🤗🤗 de quoi poursuivre le pèlerinage en Méditerranée avec l’interprétation de ses hôtels de style Art Déco, une série d’œuvres plus intimiste par Linette Cajou, plus sensuelle, tout en rondeur.
« J’ai fait des études d’architecture et de scénographie. Le bâtiment, les espaces ont toute leur importance dans mon œuvre ».
Variations sur la chambre intérieure des amants de l’hôtel du Belvédère de Cerbère, ou sur la façade de l’hôtel Peron de Marseille visibles également dans l’exposition, cette vue du Grand Hôtel de Sète nous livre une vision qui s’ancre dans le luxueux passé de ce décor teinté de mystère et de poésie. « J’aime beaucoup l’envers du décor. Depuis l’enfance, quand je regarde les maisons, j’imagine les histoires des gens qui les habitent »
« Grand Hôtel de Sète, 80x80 cm
Acrylique sur toile