Pharmacie de Magudas

: Les bienfaits de l’huile de ricin

Originaire d'Afrique tropicale, l'huile de ricin provient de la plante du même nom, le . Si la graine du ricin, elle, ne se consomme pas, l'huile végétale qui en est extraite n'est pas toxique et possède de nombreuses vertus bienfaisantes.

Surnommée "l'huile du poil", l’huile de ricin est particulièrement connue et conseillée pour son action bienfaitrice sur les secs, la barbe, les sourcils et même les cils. A la fois fortifiante et nourrissante, cette huile, utilisée régulièrement, contribue à rendre les cheveux et les poils particulièrement brillants et forts.

Elle est d'ailleurs recommandée en post-chimiothérapie, pour faciliter la repousse des cheveux et des poils, après ce traitement agressif.

Très riche en acides gras et en vitamine E, l’ de ricin permet d’hydrater et de nourrir profondément la peau en repulpant le derme en douceur en stimulant la production de collagène et d'élastine : idéale pour les peaux sèches et réduire les rides, elle convient également pour les peaux à problèmes (herpès, brûlures, vergetures, acné, eczéma...).

Comment l’utiliser ?

L’huile de ricin s’applique en masque capillaire 2 à 3 fois par semaine pendant un mois. Après une demi-heure de pose sous une serviette chaude, on masse son cuir chevelu pour stimuler la pousse des cheveux, et on se fait un bon shampoing en rinçant soigneusement.

En cas de cheveux gras aux pointes abimées, quelques gouttes d'huile seront posées uniquement sur les pointes.

Elle peut également être utilisée à raison d’1 à 2 fois par semaine sur la barbe et les ongles, tout en massant pour un résultat optimal et rapide.

Sur la peau elle peut être posée directement, pure, ou diluée à une autre huile neutre, et laissée pénétrer une heure ou toute la nuit.

On n'hésite pas à appliquer l'huile de ricin sur les rides en petite quantité.

Comment la choisir ?

Pour être sûr de la qualité de l'huile de ricin et afin de bénéficier de tous ses bienfaits pour la santé, on veillera à la choisir issue de l'agriculture biologique, vierge et première pression à froid.

Attention toutefois à ne pas la consommer par voie orale - ou alors uniquement sous les conseils d'un médecin - car l'huile de ricin est très réputée pour ses effets laxatifs.

N'hésitez pas à demander conseil à votre .

+ d'infos : urlz.fr/oc86 / urlz.fr/oc88

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: Comment se préparer à la ménopause ?

Bouffées de chaleur, chute de cheveux, fatigue, sautes d'humeur, baisse de la libido... la peut débuter entre 40 et 45 ans mais touche majoritairement les femmes à partir d'une cinquantaine d'années.

Les premiers symptômes qui apparaissent sont : une prise de poids, des troubles du sommeil, des cycles irréguliers et un syndrome prémenstruel accentué.

La ménopause sera officiellement déclarée au bout d'un an d'absence de .

Très souvent, les femmes prennent du poids : en moyenne 500 g par an pendant 4 à 5 ans. Mais certaines femmes prendront 1,5 kg par an, alors que d'autres pas du tout.

Les facteurs de risque à la prise de poids sont :

- Surpoids avant la ménopause
- Forte prise de poids pendant la grossesse
- Membre de la famille en surpoids
- Antécédent familial de diabète de type 2

En cas de prise de poids très rapide, il est nécessaire de modifier son mode de vie et sa façon de s'alimenter.

En effet, avec l'avancée en âge, le métabolisme se ralentit et si les apports caloriques ne diminuent pas, l'organisme se retrouve obligé de stocker le surplus, tandis que la masse maigre (les muscles) tend à chuter au profit de la masse grasse.

Mais il existe aussi une explication hormonale directement attribuable à la carence en oestrogènes qui s'accompagne d'une modification de l'appétit et d'un changement dans la répartition des graisses qui viennent progressivement s'installer sur le ventre (potentiellement évitable avec un traitement hormonal substitutif de la ménopause).

Conseils aux femmes ménopausées pour ne pas prendre de poids :

- Bouger plus afin d'augmenter ses dépenses énergétiques.

- Privilégier les légumes et les féculents. Peu caloriques, ils aident à satisfaire l'appétit et diminuent les envies de grignoter.

- Manger du poisson et de la viande maigre pour maintenir la masse musculaire.

- Privilégier les aliments riches en oméga-3 : poissons gras (sardines, saumon), huile de colza, huile de noix...

- Diminuer les sources d'oméga-6 et d'acides gras trans : produits industriels, friture, panure, viennoiseries...

- Privilégier les desserts peu gras : yaourt nature sucré avec une cuillère de miel ou de confiture, salade de fruits...

- Prendre une collation dans l'après-midi si nécessaire mais ne pas grignoter.

N'hésitez pas à demander conseil à votre ou .

+ d'infos sur la ménopause : bit.ly/2JgTPDH

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: Détecter un cancer du sein 5 ans avant les symptômes, c’est déjà possible !

Depuis plusieurs années, les scientifiques étudient l'utilisation de l'Intelligence Artificielle pour améliorer le diagnostic précoce de certaines maladies et .

Or, d’après une étude publiée en Juin dans la r***e Radiology, cette technologie s'avérerait nettement plus efficaces pour prédire l’apparition du cancer du sein, première cause de décès par cancer chez les femmes, que les diagnostics classiques, avec une avance d’environ 5 ans sur les premiers symptômes de la maladie.

Les scientifiques ont ensuite étudié les données de 13 628 mammographies effectuées en 2016. 4 584 femmes diagnostiquées d’un cancer du ont ensuite été suivies dans le cadre de l’étude jusqu’en 2021.

Les spécialistes ont eu recours à cinq algorithmes d’intelligence artificielle différents, dont trois disponibles aujourd’hui sur le marché.

Dans le cadre d’une détection préventive classique, les médecins utilisent plusieurs variables dont l’âge de la femme, les antécédents familiaux (parente de premier degré), l’ethnie, la densité mammographique du sein ou encore les antécédents de biopsies mammaires bénignes.

De leur côté, les programmes d’ se sont basés essentiellement sur les mammographies en 2D des patients.

Ainsi, l’IA aurait réussi à prédire jusqu’à 28 % des cancers contre 21 % pour la méthode classique.

L’IA peut identifier des schémas imperceptibles à l’œil humain ou qui ne sont visibles qu’en s’entraînant sur des centaines de milliers de mammographies.

Bien que ces premiers résultats suscitent un espoir de prévenir l’apparition du cancer du sein pour de nombreuses femmes, l’intégration des technologies d’intelligence artificielle dans le schéma de soin est encore t**dive.

Aux États-Unis comme en France, la réglementation exige une approbation des autorités de santé, et une formation longue (et souvent coûteuse) des professionnels de santé.

+ d'infos : bit.ly/46F5yWF et bit.ly/3Q6PmGH

Lire l'étude (anglais) : bit.ly/3rVNjNV

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: Semaine Mondiale de l’Allaitement

Cet acte si naturel n’est pourtant pas une évidence... sein ou biberon, cela reste un dilemme pour beaucoup de mamans : selon l'OMS, moins de 40% des nourrissons sont exclusivement allaités avant l'âge de 6 mois.

Cette année, la semaine mondiale de l'allaitement maternel (SMAM) qui se déroule du 16 au 23 octobre a pour thème "Concilier allaitement et travail : agir en faveur des parents."

Considéré comme la meilleure alimentation infantile, l’ maternel protège pourtant de nombreuses maladies comme les infections respiratoires aiguës et les diarrhées en apportant au des nutriments essentiels dans lesquels il trouvera les anticorps maternels bénéfiques pour son immunité.

L’allaitement est associé à une diminution du risque d'asthme et d'allergies, d'obésité, de diabète et de maladies inflammatoires du tube digestif.

L’enfant allaité a souvent une tension artérielle et un taux de cholestérol moins élevé une fois adulte.

L’allaitement apporte également des bénéfices pour la mère en réduisant le risque de cancer du sein et de l'ovaire à un âge plus avancé, ainsi que celui de développer un diabète et une dépression post-partum.

Selon les pédiatres, il doit être commencé dans l’heure qui suit la naissance et être poursuivi les premières semaines et premiers mois "à la demande" de jour comme de nuit.

En France, si 75% des femmes souhaitent allaiter (source Inpes), l’aventure est plutôt de courte durée.

La durée moyenne d’allaitement mixte (sein et biberons) est de 17 semaines et passe à 7 semaines en cas d'allaitement exclusif.

A l’âge de 6 mois, seuls 19% des bébés recevaient encore du lait maternisé.

La France reste l'un des pays d'Europe où on allaite le moins, avec l'Italie et l'Irlande.

Dans les pays scandinaves, le taux d'allaitement atteint plus de 80%. En Suisse, en Espagne, au Danemark et en Roumanie, il est même supérieur à 90%.

Téléchargez le guide sur l’allaitement publié par l’INPES : urlz.fr/lfRT

Les meilleures positions pour allaiter : bit.ly/3awU6Rx

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: Lancement de la campagne de vaccination

Aujourd'hui commence la campagne de vaccination contre la grippe saisonnière qui touche chaque hiver entre 2 et 6 millions de personnes en France et se terminera le 31 Janvier.

Principal changement par rapport aux années précédentes, il n’y aura pas de période de priorisation cette année. Tous les patients éligibles, qu'ils disposent d'un bon de prise en charge ou non, pourront donc venir en pharmacie se faire vacciner contre la grippe dès le 17 octobre même si les personnes à risque de forme grave doivent toujours être vaccinées « en priorité ».

Autre modification majeure, la vaccination contre la grippe saisonnière peut désormais être proposée aux enfants de 2 à 17 ans révolus sans comorbidités (avec une prise en charge à hauteur de 65 %).

Seuls les mineurs de plus de 11 ans pourront toutefois être vaccinés en pharmacie, comme c'est le cas pour l'ensemble des vaccinations que peuvent désormais proposer les officinaux.

Il n’est pas exclu qu’il puisse y avoir cette saison encore une cocirculation des virus grippaux et du Covid-19.

Face à ce constat, la HAS recommande donc de vacciner la population cible contre la grippe et le Covid de manière concomitante.

S’il n’est pas possible de les réaliser en même temps, aucun délai n’est nécessaire entre ces 2 vaccinations.

Pour rappel, la population cible pour qui la vaccination est prise en charge à 100 % sont les personnes âgées de 65 ans et plus, les personnes de moins de 65 ans souffrant de certaines maladies chroniques, les femmes enceintes, les personnes souffrant d’obésité : indice de masse corporel (IMC) supérieur ou égal à 40, l’entourage des nourrissons à risque de grippe grave et des personnes immunodéprimées, les aides à domicile des particuliers employeurs vulnérables bénéficiaires d’exonérations, les professionnels exposés aux virus influenza aviaires et porcins et l'ensemble des professionnels de santé.

Ces catégories de la population sont éligibles à la vaccination à compter de six mois après leur dernière infection ou injection de vaccin contre la Covid-19. Un délai abaissé à trois mois pour les personnes immunodéprimées, pour lesquelles les vaccins adaptés au dernier variant "XBB.1.5" sont proposés préférentiellement.

Qui peut vous vacciner contre la grippe ?

- les médecins
- les pharmaciens
- les infirmier(e)s
- les sages-femmes (pour les femmes enceintes et l'entourage des nourrissons à risque)

+ d'infos : bit.ly/45tOMbX

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: Piqûres de punaise de lit.. Comment les reconnaître ?

La punaise de lit est un petit de la taille d’un pépin de pomme, qui a un corps de forme ovale. Brun et sans ailes, un adulte à jeun mesure environ 5 à 7 mm de long.

Les punaises peuvent piquer jusqu'à 90 fois en une nuit. Après s’être nourri, il grossit légèrement et prend une teinte rouge sang foncé.

Les punaises de lit se nourrissent la nuit de sang humain. Leur repas sanguin dure de 5 à 20 minutes.

Toutefois, elles peuvent survivre sans manger pendant plusieurs mois (jusqu'à un an et demi).

La piqûre de de lit est souvent indolore au moment même de la piqûre.

Mais 1 à 2 heures plus t**d apparaissent des démangeaisons et des lésions cutanées sous forme de traces rouges en relief sur la peau, de 5 mm à 2 cm, comme une piqûre de moustique.

On trouve parfois de quatre à cinq groupées au même endroit sur la peau et localisées généralement sur les parties non couvertes des bras, des jambes et du dos.

La réaction cutanée dépend de la sensibilité de l’individu : �

- Certaines personnes ne savent même pas qu’elles ont été piquées et ne verront aucune piqûre;

- Pour certains, les piqûres disparaissent au bout de quelques heures voire quelques jours sans traitement;

- Pour d’autres, elles se manifestent par une réaction allergique plus ou moins localisée, avec des boursouflures prurigineuses rouge vif assez douloureuses pouvant évoluer en réaction généralisée.

Les piqûres de punaises de lit disparaissent naturellement sous 10 jours et ne nécessitent pas de soins particuliers. Nettoyez-vous la peau et essayez de ne pas vous gratter pour éviter toute surinfection.

Si vous souffrez de persistantes, consultez votre médecin qui pourra vous prescrire une crème pour vous soulager.

+ d’infos : vu.fr/pUbt et vu.fr/TzhR

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: Cueillette de champignons… soyez vigilant !

Attention cet que les balades en sous-bois ne se transforment pas en véritable tord-boyaux. Vomissements, maux de ventre, vertiges… les intoxications liées à l'ingestion de champignons ne sont pas rares.

Tout d'abord, apprenez les bons gestes lors de la cueillette. Petit tutoriel vidéo : bit.ly/3qW7Bma

Les conséquences sur la santé de ce type d’intoxications sont graves, voire mortelles. La plupart d’entre elles conduisent à une hospitalisation, souvent en réanimation.

Quelques conseils pour éviter les urgences...

- Ramassez uniquement les champignons que vous connaissez parfaitement : certains champignons hautement toxiques ressemblent beaucoup aux espèces comestibles.

- Au moindre doute sur l’identification d’un des champignons récoltés, ne consommez pas la récolte avant de l’avoir faite contrôler par un spécialiste en la matière : ou association de mycologie.

- Ne donnez jamais à manger les champignons que vous avez cueillis à de jeunes enfants.

- Ne consommez pas de champignons identifiés au moyen d’une application de reconnaissance de champignons sur smartphone sans avoir fait confirmer par un spécialiste, en raison du risque élevé d’erreur : urlz.fr/nTOL

Si une quarantaine d'espèces de champignons sont toxiques en France, les réactions peuvent également provenir d'espèces comestibles contaminées par des bactéries, des pesticides ou encore des métaux lourds... évitez donc de ramasser des champignons à l'approche d'une zone industrielle ou d'une décharge.

Comme un seul vénéneux suffit pour être malade, il est conseillé de bien séparer toutes les espèces pour éviter une contamination.

Derniers conseils :

- Ne jamais manger crus les champignons cueillis dans la nature

- Consommez-les en petites quantités, bien cuits.

- Conserver les champignons au réfrigérateur (maximum 4°C) en évitant tout contact avec d'autres aliments et les consommer dans les deux jours après la cueillette.

N’hésitez pas à demander conseil à votre pharmacien !

Eviter les : bit.ly/3DIv0iy
Liste des champignons comestibles : bit.ly/48Dp1Zt

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: Des citrons pour vous aider à dépister le cancer du sein

12 citrons pour 12 symptômes qui doivent vous alerter en ce lancement d'Octobre Rose.

Un zeste d'humour pour un sujet grave : l'association Worldwide Breast Cancer​ a eu pour idée de représenter les seins par des citrons avec des anomalies qui pourraient caractériser l'existence d'une tumeur maligne.

Peut-être ne le saviez-vous pas mais la présence d'une n'est pas le seul signe pouvant identifier le . Il en existe bien d'autres qui peuvent être "davantage vus que ressentis" selon l'association.

Ainsi, vous retrouvez sur l'image de la campagne les 12 symptômes qui alertent : bit.ly/2xeXT4S

Bien sûr, il ne faut pas oublier l' pour laquelle le meilleur moment est quelques jours après la fin des règles sauf en cas de ménopause où il est possible de le faire à n'importe quel moment.

Retrouvez une vidéo sur l’auto-palpation : https://urlz.fr/nQCE

Chaque année, le dépistage précoce du cancer du permet de sauver des milliers de vie. Plus un cancer du sein est détecté tôt, plus les chances de guérison sont importantes.

Grâce au précoce, la moitié des cancers du sein sont décelés alors qu'ils mesurent moins de 2 cm !

En cas de doute par la présence de l'un des symptômes décrits, l'examen clinique des seins chez un professionnel de santé est préconisé tous les ans dès l’âge de 25 ans.

Si le médecin confirme la présence inquiétante de signes de cette tumeur, il vous enverra faire une mammographie dont les résultats seront analysés par un radiologue.

Si celui-ci les juge anormaux alors il faudra effectuer une biopsie pour confirmer le diagnostic (prélèvement d'un fragment du tissu mammaire).

Entre 50 et 74 ans, même sans symptôme et autre facteur de risque, il est recommandé d'effectuer directement une mammographie tous les deux ans.

+ d'infos : bit.ly/3LL2pfT

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