Draft

Et si on décerne à Messi le ballon d’or?
À l’approche de la remise du trophée de France Football, exercice 2020-2021, prévue pour le 29 Novembre prochain; Fans de joueurs et passionnés du ballon rond attendent, en ayant le flair et la sensation d’un scénario du déjà-vu, le dernier classement qui consacrera les meilleures performances : individuelle et collective.
Si l’infatigable Portugais, en dépit des statistiques plus qu’acceptables, fait une sortie de piste avec la Juve, suivi d’un Euro pas très réussi collectivement.
Encore ! L’éternel Messi quant à lui est en passe de créer la grande surprise. La fièvre monte; pour cause la dynastie Messi-Cristiano plonge plus d’un dans une grande lassitude depuis plus d’une décennie et cela fait beaucoup de temps à l’échelle du foot.
Le barçagate n’arrive pas à venir à bout du génie Argentin qui a su rester débout après le chaos laissé par Laporta, conséquence d’une gestion financière calamiteuse du club culé, pourtant riche. La bouée de sauvetage lancée à temps au Brésil, une victoire à la Copa America, a permis à la Pulga de s’accrocher et de prétendre au septuplé, lui permettant ainsi de se détacher de Cristiano qui reste à cinq distinctions.
Qui d’autres que la Pulga ?
Pourtant, malgré les chiffres au top cumulés par le nouveau Parisien, d’autres Challengers ont relevé le défi durant les deux dernières saisons : le Polonais Lewandowski, les Français Benzema et N’golo Kanté, l’Italien Jorginho…. ont brillé de mille feux en club de même qu’en sélection. Le cas du pensionnaire de Bayern est sans appel et mérite, à juste titre, ce sacre qui lui avait échappé la saison avant à cause du coronavirus.
Mais, gare à vous ! Car le petit lutin Argentin a l’habitude de ces tours de passe-passe.

Du foot à couper le souffle !

Le confinement, recommandé par l'OMS et appliqué par les Gouvernants de la majorité des pays du vieux continent où sévit la maladie de covid 19, laisse la population mondiale au bord de la dépression. D’un coup, le monde prend conscience que les rapports sociaux, développés et entretenus pendant des millénaires, sont essentiels à toute personne humaine.

D'aucun auparavant n’avait imaginé à quoi ressemblerait un monde sans le sport.

En dépit des alertes répétées de l'OMS sur les menaces persistantes d’une propagation encore plus importante de la pandémie, certaines autorités politiques se rendent à l’évidence qu’il fallait à tout prix ouvrir l’économie pour éviter des retombées encore plus néfastes que la pandémie elle-même sur la vie des gens.

À l’exception, de la France qui a définitivement mis un terme à leur saison 2020, les footballeurs des différents championnats majeurs d’Europe ont chaussés leurs crampons dans un rythme effréné et les fans de foot se sont régalés devant leur télé.

Dans des stades vides et en appliquant des protocoles très strictes, les ligues sont déterminées à boucler leur championnat respectif.

Mais, pourquoi un tel engouement ?

« Si le confinement a constitué une étape nécessaire. Il pourrait, s’il durait trop longtemps , entraîner des effets délétères » dixit Édouard Philippe, PM, Français.

Le mot d’ordre consiste à faire tourner l’économie mondiale pour ne pas revivre la grande dépression de 1929 qui a sérieusement mis à mal le système capitaliste.

Dans les faits, ce sont les secteurs d’activités économiques en l’occurrence l’industrie du sport en général qui apportent en partie du sang dans les veines de l’économie mondiale. C’est une question de « big business » qui cadre parfaitement avec le discours officiel pour deux raisons : D’une part, les états ne pourront pas subventionner tout le monde, et d’autre part, de nombreux clubs de foot et ligues seraient grandement impactés financièrement si la saison sportive n’arrive pas à terme.

Les plus incrédules d’entre- vous diront, c’est quoi ça, des matchs sans public ?

Ouais ! Je dirais qu’une grande partie des tickets sont vendus aux « aficionados » par abonnement sur une base annuelle, mais en réalité ce montant ne pèse pas lourd dans le budget, tout au moins, des grands clubs dont les entrées sont pour l’essentiel faites des droits tv, des contrats pubs, des ventes de produits dérivés, des plus- values réalisées sur les transferts des joueurs, etc.

Dans un tel contexte, le respect des échéanciers, des biens et services livrables sont des obligations pour éviter des possibles pertes financières énormes.

Club Nombre d’abonnés 2018-2019
Barcelone 85000
Réal 61280
Athlético 56000

Pressing (page Facebook)
Lundi 29 juin 2020, 446 mots
Joseph Julien.