Mieux Construire

Vivre en Haïti aujourd'hui, c'est vivre avec amertume, avec dégoût et avec espérance

Ti flè choublak

Yon ti flè choublak
sou tèt manmzèl
yon ti flè choublak
pote bonè ak kè kontan
menm se pou yon ti tan
yon bèl ti pye choublak
pou tout fanm djanm
peyi Dayiti kap fleri lanati
malgre gwo van san lapli.
Se pou flè choublak laviw fleri
se pou lespwa demenw
boujonnen e donnen bon lavi
sou vye kalamite ak lanmò.
fanm flè choublak Dayiti !!!

Rigaud Duverna
8 mars 2024

Une tragi comédie

La vie fuit la ville
L’anomie est la nouvelle norme
Sous la gouverne du chaos.
La déviance, politique publique
planifiée, implémentée et instaurée.
L’ordre chaotique dans le désordre
tueur d’espoir et de vies
Nul n’est en rien responsable
Probablement l’irresponsable
Ou les probables délinquants
Aux pires troubles mentaux
Nageurs dans des eaux troublées
mettant le feu au paradis
du territoire livré…

Rigaud Duverna
7 mars 2024

Un jour viendra...

Lonè respè pou tout vanyan gason ak fanm djanm ki te batay pou banou bout tè saa!!!

Avis de volontariat

Quand voudrais-je ressentir une fierté,
la fierté de commémorer l’indépendance
de ma nation haïtienne dans la dignité,
C’est l’opprobre qui couvre mon orgueil
comme les détritus s’étalent sur sa capitale.
Je voudrais évoquer la connexion du territoire
pour la circulation des pèlerins de la liberté
Pourtant, ce sont des territoires livrés à la terreur,
au théâtre du déni de gouvernance formelle
et la volonté de soumission aux forces prédatrices
des amis-ennemis manipulant les em-melie!!!

Je voudrais partager cette fierté retrouvée aux jeunes
qui ont peine à rêver d’un fier Haïti
où le nationalisme dépasse le dégoût des gouvernants
où l’optimisme fait de l’ombre aux incertitudes.
Recherche de volontaires pour sculpter cette fierté!
La démarche est ainsi entamée, avec la gratitude
que le visage de l’Hayti régénéré, altière
fera résonner le miroir du monde en quête d’humanité

Rigaud Duverna
1/1/2024

Fè yon bagay ki itil ak tanw.
Ou pap regrèt!!!

https://www.youtube.com/watch?v=6oAWNBEqTeg

SYMPHONIE FLORALE

En construction, de bâtiments, les joints marquent la scission entre deux espaces et contribuent, entre autres, à la pérennité de l’ouvrage. Ils remplissent ainsi différentes fonctions ; selon leur rôle précis, on distingue 10 types de joints en construction.

Source: www.4geniecivil

Marie-Jeanne Lamartinière (Celle qui n'avait peur de rien) : Et la bataille du fort de la Crête à Pierrot.

Cette expression en créole haïtien ''li tankou yon Marijàn'' (''Elle est comme une Marie-Jeanne'', en français), désigne une femme courageuse (yon fanm vayan : en créole). Elle nous montre à quel point le courage de cette femme était reconnu et apprécié dans la société haïtienne de l'époque.

Marie-Jeanne Lamartinière était une mulâtresse. Elle avait épousé le chef de brigade Louis Daure Lamartinière, qui commandait la garnison du fort de la Crête à Pierrot. Marie-Jeanne était à la fois lavandière, colporteuse, soldate parmi ses frères d'armes et aide de camp de son mari.

Le 4 mars 1802, l'avant-garde française de 2 000 hommes commandée par le général Debelle atteint le fort de la Crête à Pierrot. Il passe aussitôt à l'attaque, bien qu'étant alors seulement 300, les hommes de Dessalines présents dans le fort se jettent dans les tranchées et bombardent les Français avec leur artillerie. 400 Français sont tués et le général Debelle est grièvement blessé.
Le 12 mars, un nouvel assaut mené par le capitaine général Leclerc sur le fort échoue également, la brigade perd 480 hommes. Un 3e général connu sous le nom de Dugua a également perdu plus de 300 de ses hommes en essayant d'assiéger le fort. Les trois généraux avaient également été blessés, Leclerc avait été touché à l'entrejambe, Dugua avait été mortellement blessé par deux balles et le général Debelle avait été blessé au talon.
Un autre général nommé Lacroix restait à cette époque le seul général valide. Il décide alors d'effectuer des missions de reconnaissance et de réunir d'autres soldats avant de mener une nouvelle attaque d'envergure sur la Crête à Pierrot, cependant ses troupes sont constamment harcelées par les insurgés, dont Marie-Jeanne tenant un fusil et s'époumonant pour inciter ses compagnons d'armes à l'assaut et à la résistance..
Le 22 mars, nouvelle vaine tentative de Donatien-Marie-Joseph de Rochambeau contre le fort, défendu avec bravoure par 200 hommes noirs commandés par Lamartinière, et parmi lesquels, Marie-Jeanne qui impressionna les fantassins français, par son courage à déployer haut de les remparts du fort avec son fusil, échoua à nouveau et coûta aux Français 300 hommes.

"Vêtue d'un costume de style mamelouk, Marie-Jeanne portait un fusil en bandoulière et un coutelas attaché à une ceinture d'acier. Une sorte de bonnet emprisonnait ses cheveux opulents dont les mèches rebelles débordaient de la pluie de projectiles, Marie-Jeanne se rendit d'un bout à l'autre des remparts, tantôt distribuant des cartouches, tantôt aidant à charger les canons.Et quand l'action s'est intensifiée, elle s'est bravement précipitée au premier rang des soldats pour combattre.
Plus l'armée française augmentait ses attaques, plus la résistance était forte. La motivation était élevée. Dessalines avait dit qu'il ne garderait que les braves et personne n'avait bougé.
Pendant 18 jours, général après général, ils n'atteignirent pas le fort. Les Français ont perdu la bataille en se demandant qui était cette femme.