Hima Hassoumi

Arbre du ténéné miracle de la nature ❤🙏🏻

Comme promis... ce soir nous présentons la Diva Fati Mariko

Fatimata Mariko ou Fati Mariko comme désirent l'appeler beaucoup de ses fans est une artiste chanteuse nigérienne d'origine malienne. Cette femme au talent exceptionnel a une histoire très exceptionnelle. Elle n'a donc pas cherché de nom d'artiste même si certains la surnomment Djanna Djanna titre d'une de ses chansons.

Née le 25 septembre 1964 à Niamey dans une famille moyenne, elle fréquenta l'école primaire Lamordé. Malheureusement sa scolarité fut écourtée à partir de la classe du Cm2 en raison de la mise en retraite de son père. Ce dernier étant expatrié voulait retourner dans son pays d'origine, le Mali.
Après cinq années d'étude au Mali, elle regagne le Niger, pays qui est désormais devenu le sien. Malheureusement son départ ne lui permet plus d'être inscrite dans une école publique. La famille se résigne donc à lui trouver une école privée et ce fut le lycée Lako qui fut sa prochaine destination. Elle passa trois années dans cette école mais ne parvint pas à décrocher son diplôme de brevet. Cet échec est dû au fait qu'à son retour à Niamey, elle à repris la classe de la sixième et s'est retrouvée avec une forte moyenne au premier semestre. L'administration avec le consentement des parents décidèrent de lui faire un saut de classe. Elle se retrouve donc pour le deuxième semestre en classe de quatrième. Elle a fini avec 9 de moyenne et a pu se retrouver avec une moyenne minimum pour passer en classe de t troisième. Rappelons qu'elle était mariée depuis la classe de la sixième. Donc en troisième, avec la première grossesse, elle a du blanchir sa première année. L'année suivante, elle reprend mais échoue. Ce qui l'amena à s'inscrire à des cours de dactylographie au centre Mali Bero. Après l'obtention de son diplôme, elle exerça le métier de secrétaire au complexe Cabrin Cabran en 1986. La même année, elle concilie sa musique à son travail. Mais la difficile conciliation des deux métiers ont fini par l'amener à faire un choix . Elle opta pour la musique, un choix difficile à l'époque dans un pays où artiste est mal vu surtout quand c'est une femme. C'est avec le groupe Marhaba qu'elle débuta sa carrière musicale. C'était son oncle qui était l'initiateur du groupe. Comme il cherchait vainement une chanteuse, connaissant sa passion pour la musique, il lui proposa le poste. Elle accepta car elle avait une longue expérience dans le domaine de la musique et elle a toujours eu des bonnes notes au Mali lorsque elle était au collège. À l'époque , la musique était enseignée depuis la sixième. Sa grande sœur a été décisive dans son choix car c'est elle qui lui a trouvé le groupe connaissant ses motivations. Ses premiers enregistrements ont été faits à la télévision nationale ( ORTN ) par Birni Garba, technicien à l'origine. Malheureusement au deuxième album, il a rendu l'âme. L'album n'avait pas eu le succès attendu.

« J'ai d'ailleurs perdu beaucoup de sons du répertoire. Entre temps, le groupe a connu une certaine notoriété au pays. On jouait dans les bars, les samaria, dans les maisons des jeunes. En 1991, notre compositeur et en même temps mon époux (deuxième mariage) a perdu la vie dans un accident tragique. Après la période du deuil, je renoue avec la vie musicale. Mais malheureusement ,les autres musiciens n'ont pas la force de continuer à travailler avec moi car mon enfant leur rappelle mon défunt mari. Chaque répétition donne lieu à des scènes de pleurs. »

Elle s'est donc retranché dans son coin pour préparer sa carrière solo. Avec l'aide de maître Bat, technicien nigérien, elle devint à la fois chanteuse et compositeur. Cette collaboration à été fructueuse grâce aux sacrifices de ce grand monsieur qui se déplaçait sur sa moto pour venir à Harobanda, chez elle pour répéter et arranger les sons. C'était au moment de la création du CFPM TAYA. En 1992, André Zodi initié une émission dénommée «Afrique étoile », l'objectif était d'inviter des artistes étrangers et de les faire jouer avec des artistes nationaux lors d'une soirée culturelle.

Maiway et Yando système étaient les invités et moi je devais représenter le Niger. Pour cela il me fallait répéter au CFPM Taya avec des musiciens. Ma musique était folklorique, il me fallait donc m'adapter à la musique moderne. Après notre prestation, Maman Garba m'a invité à m'inscrire au CFPM. Après notre formation,l'orchestre Takeida fut formé. J'étais avec Adams Junior, John Sophakoley et Moussa Poussy et Yacouba Denke Denke. Nous avions joué dans lieux différents et par la grâce de Dieu. Nous avons eu l'honneur de représenter le Niger au festival Massa en côte d'Ivoire. Mais notre nombre pléthorique ne nous a pas permis de gagner un producteur et même de gagner des invitations. De retour, j'ai créé Marhaba nouvelle version .

Comme toute femme musulmane et surtout d'une lignée royale, il était inacceptable d'exercer un métier qui est réservé à la caste des griots. La première adversité est venue donc de son oncle paternel qui refusait catégoriquement qu'elle chante. Ensuite elle a dû déjà convaincre sa mère sur la fonction historique, sociale, culturelle et éducative de la musique. Elle l'a bénie et lui a juste demandé de ne pas consommer des stupéfiants comme le font autres musiciens, promesse qu'elle a honorée. Enfin la société qui est toujours retentissante en raison de la religion. Pour son oncle, elle a dû le convaincre car n'ayant pas les moyens de la prendre en charge et d'assister sa pauvre mère, il accepta malgré lui de la laisser embrasser le travail de musicienne. Aujourd'hui grâce à Dieu,elle vit de la musique et de quelques activités parallèles. Elle ne dépend de personne et elle habite dans sa propre maison . Elle parle très bien cinq langues (Français, karma, Haoussa, peul et Bambara) . Elle se débrouille aussi en anglais. Elle figure aujourd'hui parmi les artistes nigériennes les plus sollicités.

Son enfant Kitari est déjà sur ses traces comme quoi, la famille Mariko resonnera encore sur le paysage musical nigérien.

Source : AnacimmNiger Fati Mariko S


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Adams Junior reste incontestablement mon artiste préféré du Niger. J'admire profondément les valeurs humanistes qu'il véhicule à travers sa musique, son respect inébranlable envers les femmes, ainsi que son engagement pour l'unité de l'Afrique. Bien que je n'aie jamais eu la chance de le rencontrer en personne, j'ai eu le privilège d'assister à l'un de ses concerts au stade.

En reconnaissance de sa contribution à renforcer la cohésion sociale, sa famille mérite sans aucun doute une juste rémunération en millions de CFA pour les droits d'auteur de ses œuvres musicales.

Cet artiste m'a profondément inspiré à chanter des messages positifs et à m'exprimer de manière responsable, évitant ainsi tout regret futur. Il a abordé des thèmes tels que l'unité, la lutte contre l'esclavage, la protection des droits des femmes, ainsi que de nombreux autres sujets riches en messages porteurs de sens.

Un bon exemple pour le reste des pays Africains..

Maroc 🇲🇦: ici c'est la Centrale solaire de Ouarzazate. Bâtie sur une superficie de 3000 hectares et une puissance installée de 580 MW. Coût du projet 590 milliards de FCFA. C'est l'une des plus grandes centrales solaires au monde. le Maroc fait bouger l'Afrique ✊

Entrepreneuriat par excellence Mali 🇲🇱

Ghostitude