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Une page d'Evangélisation et d'actualites sur l' Eglise!! Vivre sa foi!!
Première lecture : « Vous êtes corps du Christ et, chacun pour votre part, vous êtes membres de ce corps » (1 Co 12, 12-14.27-31a)
Lecture de la première lettre de saint Paul apôtre aux Corinthiens
Frères,
prenons une comparaison :
le corps ne fait qu’un,
il a pourtant plusieurs membres ;
et tous les membres, malgré leur nombre,
ne forment qu’un seul corps.
Il en est ainsi pour le Christ.
C’est dans un unique Esprit, en effet,
que nous tous, Juifs ou païens, esclaves ou hommes libres,
nous avons été baptisés pour former un seul corps.
Tous, nous avons été désaltérés par un unique Esprit.
Le corps humain se compose non pas d’un seul,
mais de plusieurs membres.
Or, vous êtes corps du Christ
et, chacun pour votre part, vous êtes membres de ce corps.
Parmi ceux que Dieu a placés ainsi dans l’Église,
il y a premièrement des apôtres,
deuxièmement des prophètes,
troisièmement ceux qui ont charge d’enseigner ;
ensuite, il y a les miracles,
puis les dons de guérison, d’assistance, de gouvernement,
le don de parler diverses langues mystérieuses.
Tout le monde évidemment n’est pas apôtre,
tout le monde n’est pas prophète, ni chargé d’enseigner ;
tout le monde n’a pas à faire des miracles,
à guérir, à dire des paroles mystérieuses,
ou à les interpréter.
Recherchez donc avec ardeur les dons les plus grands.
– Parole du Seigneur.
Psaume (Ps 99 (100), 1-2, 3, 4, 5)
Refrain psalmique : (cf. Ps 99, 3c)
Nous sommes son peuple, son troupeau.
Acclamez le Seigneur, terre entière,
servez le Seigneur dans l’allégresse,
venez à lui avec des chants de joie !
Reconnaissez que le Seigneur est Dieu :
il nous a faits, et nous sommes à lui,
nous, son peuple, son troupeau.
Venez dans sa maison lui rendre grâce,
dans sa demeure chanter ses louanges ;
rendez-lui grâce et bénissez son nom !
Oui, le Seigneur est bon,
éternel est son amour,
sa fidélité demeure d’âge en âge.
Évangile : « Jeune homme, je te l’ordonne, lève-toi » (Lc 7, 11-17)
Acclamation : (Lc 7, 16)
Alléluia. Alléluia.
Un grand prophète s’est levé parmi nous,
et Dieu a visité son peuple.
Alléluia.
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc
En ce temps-là,
Jésus se rendit dans une ville appelée Naïm.
Ses disciples faisaient route avec lui, ainsi qu’une grande foule.
Il arriva près de la porte de la ville
au moment où l’on emportait un mort pour l’enterrer ;
c’était un fils unique, et sa mère était v***e.
Une foule importante de la ville accompagnait cette femme.
Voyant celle-ci, le Seigneur fut saisi de compassion pour elle
et lui dit :
« Ne pleure pas. »
Il s’approcha et toucha le cercueil ;
les porteurs s’arrêtèrent,
et Jésus dit :
« Jeune homme, je te l’ordonne, lève-toi. »
Alors le mort se redressa
et se mit à parler.
Et Jésus le rendit à sa mère.
La crainte s’empara de tous,
et ils rendaient gloire à Dieu en disant :
« Un grand prophète s’est levé parmi nous,
et Dieu a visité son peuple. »
Et cette parole sur Jésus se répandit
dans la Judée entière et dans toute la région.
– Acclamons la Parole de Dieu.
PREMIÈRE LECTURE
« Si, parmi vous, il existe des divisions, ce n’est plus le repas du Seigneur que vous prenez » (1 Co 11, 17-26.33)
Lecture de la première lettre de saint Paul apôtre aux Corinthiens
Frères,
puisque j’en suis à vous faire des recommandations,
je ne vous félicite pas pour vos réunions :
elles vous font plus de mal que de bien.
Tout d’abord, quand votre Église se réunit,
j’entends dire que, parmi vous, il existe des divisions,
et je crois que c’est assez vrai,
car il faut bien qu’il y ait parmi vous
des groupes qui s’opposent,
afin qu’on reconnaisse ceux d’entre vous
qui ont une valeur éprouvée.
Donc, lorsque vous vous réunissez tous ensemble,
ce n’est plus le repas du Seigneur que vous prenez ;
en effet, chacun se précipite pour prendre son propre repas,
et l’un reste affamé, tandis que l’autre a trop bu.
N’avez-vous donc pas de maisons
pour manger et pour boire ?
Méprisez-vous l’Église de Dieu
au point d’humilier ceux qui n’ont rien ?
Que puis-je vous dire ? vous féliciter ?
Non, pour cela je ne vous félicite pas !
J’ai moi-même reçu ce qui vient du Seigneur,
et je vous l’ai transmis :
la nuit où il était livré,
le Seigneur Jésus prit du pain,
puis, ayant rendu grâce,
il le rompit, et dit :
« Ceci est mon corps, qui est pour vous.
Faites cela en mémoire de moi. »
Après le repas, il fit de même avec la coupe,
en disant :
« Cette coupe est la nouvelle Alliance en mon sang.
Chaque fois que vous en boirez,
faites cela en mémoire de moi. »
Ainsi donc, chaque fois que vous mangez ce pain
et que vous buvez cette coupe,
vous proclamez la mort du Seigneur,
jusqu’à ce qu’il vienne.
Mes frères, quand vous vous réunissez pour ce repas,
attendez-vous les uns les autres.
– Parole du Seigneur.
PSAUME
(Ps 39 (40), 7-8a, 8b-9, 10, 17)
R/ Proclamez la mort du Seigneur,
jusqu’à ce qu’il vienne. (1 Co 11, 26b)
Tu ne voulais ni offrande ni sacrifice,
tu as ouvert mes oreilles ;
tu ne demandais ni holocauste ni victime,
alors j’ai dit : « Voici, je viens.
« Dans le livre, est écrit pour moi
ce que tu veux que je fasse.
Mon Dieu, voilà ce que j’aime :
ta loi me tient aux entrailles. »
J’annonce la justice
dans la grande assemblée ;
vois, je ne retiens pas mes lèvres,
Seigneur, tu le sais.
Mais tu seras l’allégresse et la joie
de tous ceux qui te cherchent ;
toujours ils rediront : « Le Seigneur est grand ! »
ceux qui aiment ton salut.
ÉVANGILE
« Même en Israël, je n’ai pas trouvé une telle foi ! » (Lc 7, 1-10)
Alléluia. Alléluia.
Dieu a tellement aimé le monde
qu’il a donné son Fils unique,
afin que ceux qui croient en lui aient la vie éternelle.
Alléluia. (Jn 3, 16)
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc
En ce temps-là,
lorsque Jésus eut achevé de faire entendre au peuple toutes ses paroles,
il entra dans Capharnaüm.
Il y avait un centurion
dont un esclave était malade et sur le point de mourir ;
or le centurion tenait beaucoup à lui.
Ayant entendu parler de Jésus,
il lui envoya des notables juifs
pour lui demander de venir sauver son esclave.
Arrivés près de Jésus,
ceux-ci le suppliaient instamment :
« Il mérite que tu lui accordes cela.
Il aime notre nation :
c’est lui qui nous a construit la synagogue. »
Jésus était en route avec eux,
et déjà il n’était plus loin de la maison,
quand le centurion envoya des amis lui dire :
« Seigneur, ne prends pas cette peine,
car je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit.
C’est pourquoi je ne me suis pas autorisé, moi-même,
à venir te trouver.
Mais dis une parole,
et que mon serviteur soit guéri !
Moi, je suis quelqu’un de subordonné à une autorité,
mais j’ai des soldats sous mes ordres ;
à l’un, je dis : “Va”, et il va ;
à un autre : “Viens”, et il vient ;
et à mon esclave : “Fais ceci”, et il le fait. »
Entendant cela,
Jésus fut en admiration devant lui.
Il se retourna et dit à la foule qui le suivait :
« Je vous le déclare,
même en Israël, je n’ai pas trouvé une telle foi ! »
Revenus à la maison,
les envoyés trouvèrent l’esclave en bonne santé.
– Acclamons la Parole de Dieu.
Première lecture : « J’ai présenté mon dos à ceux qui me frappaient » (Is 50, 5-9a)
Lecture du livre du prophète Isaïe
Le Seigneur mon Dieu m’a ouvert l’oreille,
et moi, je ne me suis pas révolté,
je ne me suis pas dérobé.
J’ai présenté mon dos à ceux qui me frappaient,
et mes joues à ceux qui m’arrachaient la barbe.
Je n’ai pas caché ma face devant les outrages et les crachats.
Le Seigneur mon Dieu vient à mon secours ;
c’est pourquoi je ne suis pas atteint par les outrages,
c’est pourquoi j’ai rendu ma face dure comme pierre :
je sais que je ne serai pas confondu.
Il est proche, Celui qui me justifie.
Quelqu’un veut-il plaider contre moi ?
Comparaissons ensemble !
Quelqu’un veut-il m’attaquer en justice ?
Qu’il s’avance vers moi !
Voilà le Seigneur mon Dieu, il prend ma défense ;
qui donc me condamnera ?
– Parole du Seigneur.
Psaume (Ps 114 (116 A), 1-2, 3-4, 5-6, 8-9)
Refrain psalmique : (Ps 114, 9)
Je marcherai en présence du Seigneur
sur la terre des vivants.
ou : Alléluia !
J’aime le Seigneur :
il entend le cri de ma prière ;
il incline vers moi son oreille :
toute ma vie, je l’invoquerai.
J’étais pris dans les filets de la mort,
retenu dans les liens de l’abîme,
j’éprouvais la tristesse et l’angoisse ;
j’ai invoqué le nom du Seigneur :
« Seigneur, je t’en prie, délivre-moi ! »
Le Seigneur est justice et pitié,
notre Dieu est tendresse.
Le Seigneur défend les petits :
j’étais faible, il m’a sauvé.
Il a sauvé mon âme de la mort,
gardé mes yeux des larmes
et mes pieds du faux pas.
Je marcherai en présence du Seigneur
sur la terre des vivants.
Deuxième lecture : « La foi, si elle n’est pas mise en œuvre, est bel et bien morte » (Jc 2, 14-18)
Lecture de la lettre de saint Jacques
Mes frères,
si quelqu’un prétend avoir la foi,
sans la mettre en œuvre,
à quoi cela sert-il ?
Sa foi peut-elle le sauver ?
Supposons qu’un frère ou une sœur
n’ait pas de quoi s’habiller,
ni de quoi manger tous les jours ;
si l’un de vous leur dit :
« Allez en paix !
Mettez-vous au chaud,
et mangez à votre faim ! »
sans leur donner le nécessaire pour vivre,
à quoi cela sert-il ?
Ainsi donc, la foi, si elle n’est pas mise en œuvre,
est bel et bien morte.
En revanche, on va dire :
« Toi, tu as la foi ;
moi, j’ai les œuvres.
Montre-moi donc ta foi sans les œuvres ;
moi, c’est par mes œuvres que je te montrerai la foi. »
– Parole du Seigneur.
Évangile : « Tu es le Christ… Il fallait que le Fils de l’homme souffre beaucoup » (Mc 8, 27-35)
Acclamation : (Ga 6, 14)
Alléluia. Alléluia.
Que la croix du Seigneur soit ma seule fierté !
Par elle, le monde est crucifié pour moi,
et moi pour le monde.
Alléluia.
Évangile de Jésus Christ selon saint Marc
En ce temps-là,
Jésus s’en alla, ainsi que ses disciples,
vers les villages situés aux environs de Césarée-de-Philippe.
Chemin faisant, il interrogeait ses disciples :
« Au dire des gens, qui suis-je ? »
Ils lui répondirent :
« Jean le Baptiste ;
pour d’autres, Élie ;
pour d’autres, un des prophètes. »
Et lui les interrogeait :
« Et vous, que dites-vous ?
Pour vous, qui suis-je ? »
Pierre, prenant la parole, lui dit :
« Tu es le Christ. »
Alors, il leur défendit vivement
de parler de lui à personne.
Il commença à leur enseigner
qu’il fallait que le Fils de l’homme souffre beaucoup,
qu’il soit rejeté par les anciens,
les grands prêtres et les scribes,
qu’il soit tué,
et que, trois jours après, il ressuscite.
Jésus disait cette parole ouvertement.
Pierre, le prenant à part,
se mit à lui faire de vifs reproches.
Mais Jésus se retourna
et, voyant ses disciples, il interpella vivement Pierre :
« Passe derrière moi, Satan !
Tes pensées ne sont pas celles de Dieu,
mais celles des hommes. »
Appelant la foule avec ses disciples, il leur dit :
« Si quelqu’un veut marcher à ma suite,
qu’il renonce à lui-même,
qu’il prenne sa croix
et qu’il me suive.
Car celui qui veut sauver sa vie
la perdra ;
mais celui qui perdra sa vie à cause de moi et de l’Évangile
la sauvera. »
– Acclamons la Parole de Dieu
Première lecture : « En péchant contre vos frères, et en blessant leur conscience qui est faible, vous péchez contre le Christ lui-même » (1 Co 8, 1b-7.10-13)
Lecture de la première lettre de saint Paul apôtre aux Corinthiens
Frères,
la connaissance rend orgueilleux,
tandis que l’amour fait œuvre constructive.
Si quelqu’un pense être arrivé à connaître quelque chose,
il ne connaît pas encore comme il faudrait ;
mais si quelqu’un aime Dieu,
celui-là est vraiment connu de lui.
Quant à manger ces viandes offertes aux idoles,
le pouvons-nous ?
Nous savons que, dans le monde, une idole n’est rien du tout ;
il n’y a de dieu que le Dieu unique.
Bien qu’il y ait en effet, au ciel et sur la terre,
ce qu’on appelle des dieux
– et il y a une quantité de « dieux » et de « seigneurs » –,
pour nous, au contraire,
il n’y a qu’un seul Dieu, le Père,
de qui tout vient et vers qui nous allons ;
et un seul Seigneur, Jésus Christ,
par qui tout vient et par qui nous vivons.
Mais tout le monde n’a pas cette connaissance :
certains, habitués jusqu’ici aux idoles,
croient vénérer les idoles
en mangeant de cette viande,
et leur conscience, qui est faible,
s’en trouve souillée.
Si l’un d’eux te voit, toi qui as cette connaissance,
attablé dans le temple d’une idole,
cet homme qui a la conscience faible
ne sera-t-il pas encouragé à manger
de la viande offerte aux idoles ?
Et la connaissance que tu as va faire périr le faible,
ce frère pour qui le Christ est mort.
Ainsi, en péchant contre vos frères,
et en blessant leur conscience qui est faible,
vous péchez contre le Christ lui-même.
C’est pourquoi, si une question d’aliments
doit faire tomber mon frère,
je ne mangerai plus jamais de viande,
pour ne pas faire tomber mon frère.
– Parole du Seigneur.
Psaume (Ps 138 (139), 1-3, 13-14ab, 23-24)
Refrain psalmique : (cf. Ps 138, 24b)
Conduis-moi, Seigneur, sur le chemin d’éternité.
Tu me scrutes, Seigneur, et tu sais !
Tu sais quand je m’assois, quand je me lève ;
de très loin, tu pénètres mes pensées.
Que je marche ou me repose, tu le vois,
tous mes chemins te sont familiers.
C’est toi qui as créé mes reins,
qui m’as tissé dans le sein de ma mère.
Je reconnais devant toi le prodige,
l’être étonnant que je suis.
Scrute-moi, mon Dieu, tu sauras ma pensée ;
éprouve-moi, tu connaîtras mon cœur.
Vois si je prends le chemin des idoles,
et conduis-moi sur le chemin d’éternité.
Évangile : « Soyez miséricordieux comme votre Père est miséricordieux » (Lc 6, 27-38)
Acclamation : (1 Jn 4, 12)
Alléluia. Alléluia.
Si nous nous aimons les uns les autres,
Dieu demeure en nous,
et, en nous son amour atteint la perfection.
Alléluia.
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc
En ce temps-là,
Jésus déclarait à ses disciples :
« Je vous le dis, à vous qui m’écoutez :
Aimez vos ennemis,
faites du bien à ceux qui vous haïssent.
Souhaitez du bien à ceux qui vous maudissent,
priez pour ceux qui vous calomnient.
À celui qui te frappe sur une joue,
présente l’autre joue.
À celui qui te prend ton manteau,
ne refuse pas ta tunique.
Donne à quiconque te demande,
et à qui prend ton bien, ne le réclame pas.
Ce que vous voulez que les autres fassent pour vous,
faites-le aussi pour eux.
Si vous aimez ceux qui vous aiment,
quelle reconnaissance méritez-vous ?
Même les pécheurs aiment ceux qui les aiment.
Si vous faites du bien à ceux qui vous en font,
quelle reconnaissance méritez-vous ?
Même les pécheurs en font autant.
Si vous prêtez à ceux dont vous espérez recevoir en retour,
quelle reconnaissance méritez-vous ?
Même les pécheurs prêtent aux pécheurs
pour qu’on leur rende l’équivalent.
Au contraire, aimez vos ennemis,
faites du bien et prêtez sans rien espérer en retour.
Alors votre récompense sera grande,
et vous serez les fils du Très-Haut,
car lui, il est bon pour les ingrats et les méchants.
Soyez miséricordieux
comme votre Père est miséricordieux.
Ne jugez pas, et vous ne serez pas jugés ;
ne condamnez pas, et vous ne serez pas condamnés.
Pardonnez, et vous serez pardonnés.
Donnez, et on vous donnera :
c’est une mesure bien pleine, tassée, secouée, débordante,
qui sera versée dans le pan de votre vêtement ;
car la mesure dont vous vous servez pour les autres
servira de mesure aussi pour vous. »
– Acclamons la Parole de Dieu.
Première lecture : « Tu es marié ? ne cherche pas à te séparer de ta femme. Tu n’as pas de femme ? ne cherche pas à te marier » (1 Co 7, 25-31)
Lecture de la première lettre de saint Paul apôtre aux Corinthiens
Frères,
au sujet du célibat, je n’ai pas un ordre du Seigneur,
mais je donne mon avis,
moi qui suis devenu digne de confiance
grâce à la miséricorde du Seigneur.
Je pense que le célibat est une chose bonne,
étant données les nécessités présentes ;
oui, c’est une chose bonne de vivre ainsi.
Tu es marié ?
ne cherche pas à te séparer de ta femme.
Tu n’as pas de femme ?
ne cherche pas à te marier.
Si cependant tu te maries, ce n’est pas un péché ;
et si une jeune fille se marie, ce n’est pas un péché.
Mais ceux qui font ce choix y trouveront les épreuves correspondantes,
et c’est cela que moi, je voudrais vous éviter.
Frères, je dois vous le dire : le temps est limité.
Dès lors, que ceux qui ont une femme
soient comme s’ils n’avaient pas de femme,
ceux qui pleurent,
comme s’ils ne pleuraient pas,
ceux qui ont de la joie,
comme s’ils n’en avaient pas,
ceux qui font des achats,
comme s’ils ne possédaient rien,
ceux qui profitent de ce monde,
comme s’ils n’en profitaient pas vraiment.
Car il passe, ce monde tel que nous le voyons.
– Parole du Seigneur.
Psaume (Ps 44 (45), 11a.12, 14-15a, 15b-16, 17a.18)
Refrain psalmique : (Ps 44, 11a)
Écoute, ma fille, regarde et tends l’oreille.
Écoute, ma fille, regarde et tends l’oreille :
le roi sera séduit par ta beauté.
Il est ton Seigneur : prosterne-toi devant lui.
Fille de roi, elle est là, dans sa gloire,
vêtue d’étoffes d’or ;
on la conduit, toute parée, vers le roi.
Des jeunes filles, ses compagnes, lui font cortège ;
on les conduit parmi les chants de fête :
elles entrent au palais du roi.
À la place de tes pères se lèveront tes fils ;
Je ferai vivre ton nom pour les âges des âges :
que les peuples te rendent grâce, toujours, à jamais !
Évangile : « Heureux, vous les pauvres. Mais quel malheur pour vous, les riches » (Lc 6, 20-26)
Acclamation : (Mt 5, 12)
Alléluia. Alléluia.
Réjouissez-vous, soyez dans l’allégresse,
car votre récompense est grande dans les cieux !
Alléluia.
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc
En ce temps-là,
Jésus, levant les yeux sur ses disciples, déclara :
« Heureux, vous les pauvres,
car le royaume de Dieu est à vous.
Heureux, vous qui avez faim maintenant,
car vous serez rassasiés.
Heureux, vous qui pleurez maintenant,
car vous rirez.
Heureux êtes-vous quand les hommes vous haïssent
et vous excluent,
quand ils insultent et rejettent votre nom comme méprisable,
à cause du Fils de l’homme.
Ce jour-là, réjouissez-vous, tressaillez de joie,
car alors votre récompense est grande dans le ciel ;
c’est ainsi, en effet, que leurs pères traitaient les prophètes.
Mais quel malheur pour vous, les riches,
car vous avez votre consolation !
Quel malheur pour vous qui êtes repus maintenant,
car vous aurez faim !
Quel malheur pour vous qui riez maintenant,
car vous serez dans le deuil et vous pleurerez !
Quel malheur pour vous
lorsque tous les hommes disent du bien de vous !
C’est ainsi, en effet, que leurs pères traitaient les faux prophètes. »
– Acclamons la Parole de Dieu.
Première lecture : « Un frère est en procès avec son frère, et cela devant des gens qui ne sont pas croyants ! » (1 Co 6, 1-11)
Lecture de la première lettre de saint Paul apôtre aux Corinthiens
Frères,
lorsque l’un d’entre vous a un désaccord avec un autre,
comment ose-t-il aller en procès devant des juges païens
plutôt que devant les fidèles ?
Ne savez-vous pas que les fidèles jugeront le monde ?
Et si c’est vous qui devez juger le monde,
seriez-vous indignes de juger
des affaires de moindre importance ?
Ne savez-vous pas que nous jugerons des anges ?
À plus forte raison les affaires de cette vie !
Et quand vous avez de telles affaires,
vous prenez comme juges
des gens qui n’ont pas d’autorité dans l’Église !
Je vous le dis à votre honte.
N’y aurait-il parmi vous aucun homme assez sage
pour servir d’arbitre entre ses frères ?
Pourtant, un frère est en procès avec son frère,
et cela devant des gens qui ne sont pas croyants !
C’est déjà un échec pour vous d’avoir des litiges entre vous.
Pourquoi ne pas plutôt supporter l’injustice ?
Pourquoi ne pas plutôt vous laisser dépouiller ?
Au contraire, c’est vous qui commettez l’injustice
et qui dépouillez les autres,
et cela, vous le faites à des frères !
Ne savez-vous pas que ceux qui commettent l’injustice
ne recevront pas le royaume de Dieu en héritage ?
Ne vous y trompez pas :
ni les débauchés, les idolâtres, les adultères,
ni les dépravés et les sodomites,
ni les voleurs et les profiteurs,
ni les ivrognes, les diffamateurs et les escrocs,
aucun de ceux-là ne recevra le royaume de Dieu en héritage.
Voilà ce qu’étaient certains d’entre vous.
Mais vous avez été lavés,
vous avez été sanctifiés,
vous êtes devenus des justes,
au nom du Seigneur Jésus Christ
et par l’Esprit de notre Dieu.
– Parole du Seigneur.
Psaume (Ps 149, 1-2, 3-4, 5-6a.9b)
Refrain psalmique : (Ps 149, 4a)
Le Seigneur aime son peuple.
ou Alléluia !
Chantez au Seigneur un chant nouveau,
louez-le dans l’assemblée de ses fidèles !
En Israël, joie pour son créateur ;
dans Sion, allégresse pour son Roi !
Dansez à la louange de son nom,
jouez pour lui, tambourins et cithares !
Car le Seigneur aime son peuple,
il donne aux humbles l’éclat de la victoire.
Que les fidèles exultent, glorieux,
criant leur joie à l’heure du triomphe.
Qu’ils proclament les éloges de Dieu,
c’est la fierté de ses fidèles.
Évangile : « Il passa toute la nuit à prier Dieu ; il appela ses disciples et en choisit douze auxquels il donna le nom d’Apôtres » (Lc 6, 12-19)
Acclamation : (cf. Jn 15, 16)
Alléluia. Alléluia.
C’est moi qui vous ai choisis,
afin que vous alliez, que vous portiez du fruit,
et que votre fruit demeure, dit le Seigneur.
Alléluia.
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc
En ces jours-là,
Jésus s’en alla dans la montagne pour prier,
et il passa toute la nuit à prier Dieu.
Le jour venu,
il appela ses disciples et en choisit douze
auxquels il donna le nom d’Apôtres :
Simon, auquel il donna le nom de Pierre,
André son frère,
Jacques, Jean, Philippe, Barthélemy,
Matthieu, Thomas,
Jacques fils d’Alphée,
Simon appelé le Zélote,
Jude fils de Jacques,
et Judas Iscariote, qui devint un traître.
Jésus descendit de la montagne avec eux
et s’arrêta sur un terrain plat.
Il y avait là un grand nombre de ses disciples
et une grande multitude de gens
venus de toute la Judée, de Jérusalem,
et du littoral de Tyr et de Sidon.
Ils étaient venus l’entendre
et se faire guérir de leurs maladies ;
ceux qui étaient tourmentés par des esprits impurs
retrouvaient la santé.
Et toute la foule cherchait à le toucher,
parce qu’une force sortait de lui
et les guérissait tous.
– Acclamons la Parole de Dieu.
Première lecture : « Purifiez-vous des vieux ferments, car notre agneau pascal a été immolé : c’est le Christ » (1 Co 5, 1-8)
Lecture de la première lettre de saint Paul apôtre aux Corinthiens
Frères,
on entend dire partout
qu’il y a chez vous un cas d’inconduite,
une inconduite telle qu’on n’en voit même pas chez les païens :
il s’agit d’un homme qui vit avec la femme de son père.
Et, malgré cela, vous êtes gonflés d’orgueil
au lieu d’en pleurer
et de chasser de votre communauté celui qui commet cet acte.
Quant à moi,
qui suis absent de corps mais présent d’esprit,
j’ai déjà jugé, comme si j’étais présent,
l’homme qui agit de la sorte :
au nom du Seigneur Jésus,
lors d’une réunion où je serai spirituellement avec vous,
dans la puissance de notre Seigneur Jésus,
il faut livrer cet individu au pouvoir de Satan,
pour la perdition de son être de chair ;
ainsi, son esprit pourra être sauvé au jour du Seigneur.
Vraiment, vous n’avez pas de quoi être fiers :
ne savez-vous pas qu’un peu de levain suffit
pour que fermente toute la pâte ?
Purifiez-vous donc des vieux ferments,
et vous serez une pâte nouvelle,
vous qui êtes le pain de la Pâque,
celui qui n’a pas fermenté.
Car notre agneau pascal a été immolé :
c’est le Christ.
Ainsi, célébrons la Fête,
non pas avec de vieux ferments,
non pas avec ceux de la perversité et du vice,
mais avec du pain non fermenté,
celui de la droiture et de la vérité.
– Parole du Seigneur.
Psaume (Ps 5, 2-3, 5-6ab, 6c-7, 12)
Refrain psalmique : (Ps 5, 9a)
Seigneur, que ta justice me conduise.
Tu n’es pas un Dieu ami du mal,
chez toi, le méchant n’est pas reçu.
Non, l’insensé ne tient pas
devant ton regard.
Tu détestes tous les malfaisants,
tu extermines les menteurs ;
l’homme de ruse et de sang,
le Seigneur le hait.
Allégresse pour qui s’abrite en toi,
joie éternelle !
Tu les protèges, pour toi ils exultent,
ceux qui aiment ton nom.
Évangile : « Ils observaient Jésus pour voir s’il ferait une guérison le jour du sabbat » (Lc 6, 6-11)
Acclamation : (Jn 10, 27)
Alléluia. Alléluia.
Mes brebis écoutent ma voix, dit le Seigneur ;
moi, je les connais, et elles me suivent.
Alléluia.
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc
Un jour de sabbat,
Jésus était entré dans la synagogue et enseignait.
Il y avait là un homme dont la main droite était desséchée.
Les scribes et les pharisiens observaient Jésus
pour voir s’il ferait une guérison le jour du sabbat ;
ils auraient ainsi un motif pour l’accuser.
Mais lui connaissait leurs raisonnements,
et il dit à l’homme qui avait la main desséchée :
« Lève-toi, et tiens-toi debout, là au milieu. »
L’homme se dressa et se tint debout.
Jésus leur dit :
« Je vous le demande :
Est-il permis, le jour du sabbat,
de faire le bien ou de faire le mal ?
de sauver une vie ou de la perdre ? »
Alors, promenant son regard sur eux tous,
il dit à l’homme :
« Étends la main. »
Il le fit, et sa main redevint normale.
Quant à eux, ils furent remplis de fureur
et ils discutaient entre eux
sur ce qu’ils feraient à Jésus.
– Acclamons la Parole de Dieu.
Première lecture : « Alors s’ouvriront les oreilles des sourds et la bouche du muet criera de joie » (Is 35, 4-7a)
Lecture du livre du prophète Isaïe
Dites aux gens qui s’affolent :
« Soyez forts, ne craignez pas.
Voici votre Dieu :
c’est la vengeance qui vient, la revanche de Dieu.
Il vient lui-même et va vous sauver. »
Alors se dessilleront les yeux des aveugles,
et s’ouvriront les oreilles des sourds.
Alors le boiteux bondira comme un cerf,
et la bouche du muet criera de joie ;
car l’eau jaillira dans le désert,
des torrents dans le pays aride.
La terre brûlante se changera en lac,
la région de la soif, en eaux jaillissantes.
– Parole du Seigneur.
Psaume (Ps 145 (146), 6c-7, 8-9a, 9bc-10)
Refrain psalmique : (Ps 145, 2)
Je veux louer le Seigneur,
tant que je vis.
ou : Alléluia.
Le Seigneur garde à jamais sa fidélité,
il fait justice aux opprimés ;
aux affamés, il donne le pain ;
le Seigneur délie les enchaînés.
Le Seigneur ouvre les yeux des aveugles,
le Seigneur redresse les accablés,
le Seigneur aime les justes,
le Seigneur protège l’étranger.
Il soutient la v***e et l’orphelin,
il égare les pas du méchant.
D’âge en âge, le Seigneur régnera :
ton Dieu, ô Sion, pour toujours !
Deuxième lecture : « Dieu n’a-t-il pas choisi ceux qui sont pauvres pour en faire des héritiers du Royaume ? » (Jc 2, 1-5)
Lecture de la lettre de saint Jacques
Mes frères,
dans votre foi en Jésus Christ, notre Seigneur de gloire,
n’ayez aucune partialité envers les personnes.
Imaginons que, dans votre assemblée, arrivent en même temps
un homme au vêtement rutilant, portant une bague en or,
et un pauvre au vêtement sale.
Vous tournez vos regards vers celui qui porte le vêtement rutilant
et vous lui dites :
« Assieds-toi ici, en bonne place » ;
et vous dites au pauvre :
« Toi, reste là debout »,
ou bien :
« Assieds-toi au bas de mon marchepied. »
Cela, n’est-ce pas faire des différences entre vous,
et juger selon de faux critères ?
Écoutez donc, mes frères bien-aimés !
Dieu, lui, n’a-t-il pas choisi
ceux qui sont pauvres aux yeux du monde
pour en faire des riches dans la foi,
et des héritiers du Royaume
promis par lui à ceux qui l’auront aimé ?
– Parole du Seigneur.
Évangile : « Il fait entendre les sourds et parler les muets » (Mc 7, 31-37)
Acclamation : (cf. Mt 4, 23)
Alléluia. Alléluia.
Jésus proclamait l’Évangile du Royaume
et guérissait toute maladie dans le peuple.
Alléluia.
Évangile de Jésus Christ selon saint Marc
En ce temps-là,
Jésus quitta le territoire de Tyr ;
passant par Sidon, il prit la direction de la mer de Galilée
et alla en plein territoire de la Décapole.
Des gens lui amènent un sourd qui avait aussi de la difficulté à parler,
et supplient Jésus de poser la main sur lui.
Jésus l’emmena à l’écart, loin de la foule,
lui mit les doigts dans les oreilles,
et, avec sa salive, lui toucha la langue.
Puis, les yeux levés au ciel,
il soupira et lui dit :
« Effata ! », c’est-à-dire : « Ouvre-toi ! »
Ses oreilles s’ouvrirent ;
sa langue se délia,
et il parlait correctement.
Alors Jésus leur ordonna
de n’en rien dire à personne ;
mais plus il leur donnait cet ordre,
plus ceux-ci le proclamaient.
Extrêmement frappés, ils disaient :
« Il a bien fait toutes choses :
il fait entendre les sourds et parler les muets. »
– Acclamons la Parole de Dieu.
Première lecture : « Nous avons faim, nous avons soif, nous sommes dans le dénuement » (1 Co 4, 6b-15)
Lecture de la première lettre de saint Paul apôtre aux Corinthiens
Frères,
apprenez d’Apollos et de moi-même
à ne pas aller au-delà de ce qui est écrit,
afin qu’aucun de vous n’aille se gonfler d’orgueil
en prenant le parti de l’un contre l’autre.
Qui donc t’a mis à part ?
As-tu quelque chose sans l’avoir reçu ?
Et si tu l’as reçu,
pourquoi te vanter comme si tu ne l’avais pas reçu ?
Vous voilà déjà comblés, vous voilà déjà riches,
vous voilà devenus rois sans nous !
Ah ! si seulement vous étiez devenus rois,
pour que nous aussi, nous le soyons avec vous !
Mais nous, les Apôtres,
il me semble que Dieu nous a exposés en dernier
comme en vue d’une mise à mort,
car nous sommes donnés en spectacle au monde,
aux anges et aux hommes.
Nous, nous sommes fous à cause du Christ,
et vous, vous êtes raisonnables dans le Christ ;
nous sommes faibles,
et vous êtes forts ;
vous êtes à l’honneur,
et nous, dans le mépris.
Maintenant encore, nous avons faim, nous avons soif,
nous sommes dans le dénuement, maltraités,
nous n’avons pas de domicile,
nous travaillons péniblement de nos mains.
On nous insulte,
nous bénissons.
On nous persécute,
nous le supportons.
On nous calomnie,
nous réconfortons.
Jusqu’à présent, nous sommes pour ainsi dire
l’ordure du monde, le rebut de l’humanité.
Je ne vous écris pas cela pour vous faire honte,
mais pour vous reprendre comme mes enfants bien-aimés.
Car, dans le Christ, vous pourriez avoir dix mille guides,
vous n’avez pas plusieurs pères :
par l’annonce de l’Évangile,
c’est moi qui vous ai donné la vie dans le Christ Jésus.
– Parole du Seigneur.
Psaume (Ps 144 (145), 17-18, 19-20, 21)
Refrain psalmique : (cf. Ps 144, 18a)
Proche est le Seigneur
de ceux qui l’invoquent.
Le Seigneur est juste en toutes ses voies,
fidèle en tout ce qu’il fait.
Il est proche de ceux qui l’invoquent,
de tous ceux qui l’invoquent en vérité.
Il répond au désir de ceux qui le craignent ;
il écoute leur cri : il les sauve.
Le Seigneur gardera tous ceux qui l’aiment,
mais il détruira tous les impies.
Que ma bouche proclame les louanges du Seigneur !
Son nom très saint, que toute chair le bénisse
toujours et à jamais !
Évangile : « Pourquoi faites-vous ce qui n’est pas permis le jour du sabbat ? » (Lc 6, 1-5)
Acclamation : (Jn 14, 6)
Alléluia. Alléluia.
Moi, je suis le Chemin, la Vérité et la Vie, dit le Seigneur.
Personne ne va vers le Père sans passer par moi.
Alléluia.
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc
Un jour de sabbat, Jésus traversait des champs ;
ses disciples arrachaient des épis et les mangeaient,
après les avoir froissés dans leurs mains.
Quelques pharisiens dirent alors :
« Pourquoi faites-vous
ce qui n’est pas permis le jour du sabbat ? »
Jésus leur répondit :
« N’avez-vous pas lu ce que fit David
un jour qu’il eut faim,
lui-même et ceux qui l’accompagnaient ?
Il entra dans la maison de Dieu,
prit les pains de l’offrande, en mangea
et en donna à ceux qui l’accompagnaient,
alors que les prêtres seulement ont le droit d’en manger. »
Il leur disait encore :
« Le Fils de l’homme est maître du sabbat. »
– Acclamons la Parole de Dieu.
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