Lauriane Bieber

6 days can save a life.

Grieve and rebuild.

J'arrête le portrait pour l'animalier.

Canines.
1, 2, 3 or 4 ?

Canines.

Je lance Word, naïvement, je me dis, je vais écrire une légende, pour toi, pour te remercier de tout et finalement, après trois mots, je me prends un uppercut monumental de prise de conscience.
Je voulais juste te dire à quel point je t’aime avec des mots que j’aurais mis un peu trop de temps à chercher.
Mais voilà, finalement, il n'y a aucun mot à chercher. Je vais écrire les choses telles qu'elles sont, sans passer par quatre chemins, parce je me retrouve juste à pleurer sans m’arrêter, assise là, au milieu de mon salon sans meubles, sur le tapis de bain Ikea qu’on a acheté ensemble tout à l’heure.
Je suis là, devant cet écran flou, à me rendre compte que toi, tu ne me lâches pas, tu me lâches jamais. Jamais.
Toi, t’annules tes rendez-vous pour venir m’aider à choisir des meubles, pour m’aider à poser les bases de cette vie qu’il me faut reconstruire.
Alors non, je ne te mérite pas, ma Bé, ma soeur.
Je t’aime.

Hier, retrouvailles avec Léo.
Ceci n'est qu'un avant-goût.
Bien hâte de vous montrer la suite :)

Saut vertigineux, ailes atrophiées.
Elancement vers ce voile imperceptible entre le jour et la nuit.
Happée par les diables de poussières, j’y laisse des plumes plus noires que les abysses.
Embrasement, retournement ou convulsion.
Je ne sais pas, mais, en moi, se déploie cette part sombre.

Ecrasée par les dernières semaines, je prends enfin le temps de vous poster cette photo au lieu de corriger tout un tas de copies en attente.
Mon cher et talentueux ami Xavier a enfin lancé son projet musical que vous pourrez retrouver ici : https://www.facebook.com/ximalofficiel

Bien trop honorée d'avoir bossé avec lui sur ce projet et de la confiance qu'il m'a accordée pour la réalisation de ses visuels.

Voilà, cette photo n'est plus dans un tiroir, elle est en pochette de son EP et ça, c'est quand même très cool. :)

Ses mains sont mortes, dénervées, dévascularisées, glaciales et sans espoir.
Les couleurs s’évadent, m’abandonnant là, moi, morceau de chair à la pulsation faible.
J’ai froid, il est froid, il fait froid.

Si vous n’aviez pas encore compris que j’ai une petite obsession pour les mains…

Comment ça je n'ai rien posté depuis le 2 mars ?
Ben non, je n'ai rien posté depuis le 2 mars, parce que le 3, j'ai installé mon expo à la magnifique et chaleureuse Face Cachée (d'ailleurs, si tu n'y es pas encore allé, mon expo y reste jusque fin avril, oui oui, donc vas-y, mets moi un petit mot dans mon beau livre d'or, achète un vinyle, achète une photo ou un petit pack de cartes postales et sois happy)
Du coup, non, je n'ai rien posté depuis cette date, parce que j'étais bien trop exténuée, vidée, écrasée et qu'allumer mon ordinateur ailleurs qu'au boulot était juste au dessus de mes forces...
Et l'algorithme dans tout ça ? Phoque it !
J'ai besoin de retourner à la base, et la base c'est la pluie, la nuit, le noir et blanc, le contraste, le grain et du gros rock 'n' roll qui résonne dans le cerveau.
Et mon Xavier, ami si cher à mon coeur, m'a permis de retrouver une partie de cette base.
Voilà, on a fait cette photo et elle est quand même plutôt cool.

Coucou les petits amis, ma toute première expo (oui oui🥹) commence ce samedi à (6 rue du Lancieu à Metz) qui a la plus grande gentillesse d’accueillir mon travail pendant 2 mois !
Ce samedi 4 mars aura donc lieu le vernissage de 17h à 19h et vous êtes bien sûr les bienvenus 🖤😘

https://laurianebieber.com/2023/02/22/tuesday-morning-story/?fbclid=IwAR0VJcbSiTp9qnzlN_bvbWOWh0kPs1puxy4QztMxJZtDcllLi3VfG4OwcqQ

Tuesday morning story Autour de moi, le monde n’est que couleurs et formes mirifiques marbrant le bleu du ciel. Ce matin, mon père, mon chien, le froid, mon appareil photo. Je me battrai pour qu’aucune amnésie, aucun si…

VR S*x - 09/02 - Aérogare

Tuesday morning story.

Amours.

Gold comes from the Dark.

Sombre histoire de cauchemars, de souffle coupé, de mains ankylosées, de processus matinal quotidien contre lequel je suis perdante, très, trop souvent, mais sûrement un peu moins qu’avant. Le temps n’est plus, j’attends que mon esprit sorte de ce marasme, des minutes, parfois des heures, sans ressentir d’impatience, sans plus savoir qui je suis.
Je ne cherche pas l’inspiration, ce qui me guide, c’est la musique et cette intuition.
Ces images qui s’imposent d’elles-mêmes, sans trop me demander mon avis, un peu comme celles qui débarquent pendant la nuit.
Si vous êtes abonné à mon compte depuis un moment, vous saurez alors que ma page a changé de nom un certain nombre de fois avant que je décide de me remettre sous mon propre nom. Peut-être vous rappellerez vous alors de Night is not the darkest place.

-Quelque chose de sombre, quelque chose pour montrer que le cerveau, mou et visqueux, peu importe l’hémisphère, possède des recoins à quatre-vingt-dix degrés où résonnent des pas qui ne sont pas les nôtres.
Soleil qui se couche.
Lumière qui s’éteint.
Bruit sourd.
Mâchoire serrée.
Soleil qui se lève.
Sommeil.
Le pire est arrivé.
Neurones fatigués.
La nuit n’est pas l’endroit le plus sombre.-

Ce projet est toujours en cours, il prendra fin, un jour, mais pas maintenant.
Ce projet, c’est un combat, mon combat contre la nuit, les heures de léthargie et l’épuisement et c’est aussi mon combat pour essayer de retrouver et faire tenir entre eux les morceaux restants de ma propre identité au petit matin.

Bon, dites-moi, couleurs ou noir et blanc ?
Choix impossible.

Bonne soirée 😘

À moitié.

Je crois qu’au fond, nous ne sommes pas vraiment ce reflet que nous observons dans les miroirs. Nous ne sommes qu’une part, un simple morceau, un fragment arraché avec les dents. Nous ne sommes qu’humanoïdes de chair, d’os, de sang, qui ne font sens.
Des êtres construits sur des tentatives sans espoir de devenir plus que cette forme sans visage.
Voilà ce que renvoient les miroirs.

Such a pretty house
And such a pretty garden
No alarms and no surprises - get me out of here
No alarms and no surprises - get me out of here
No alarms and no surprises, please - get me out of here -

Radiohead.

Rien ne peut vaincre ce spleen baudelairien.

Scottish gold.

Éternelle mélancolie.

The Sweet Escape.