Société des Africanistes
Page de diffusion des activités de la Société des Africanistes
1ère séance du séminaire 2024-2025 de la SdA intitulée "Violences de masse. Logiques de purification au Tigray et au Rwanda". Elle se tiendra le jeudi 3 octobre de 17h à 19h, en salle 3 (au sous-sol) du Musée du quai Branly - Jacques Chirac.
Mehdi Labzaé (CNRS, ISP) et Violaine Baraduc (CNRS, LAM - Les Afriques dans le Monde) traiteront des logiques plurielles des violences de masse, actuelles et passées, en Éthiopie et au Rwanda, à partir de deux approches particulières : par les liens familiaux et par le genre. Les interventions seront discutées par Deborah Puccio-Den (CNRS-École des hautes études en sciences sociales (EHESS), CESPRA).
En espérant vous voir nombreuses et nombreux!
Bien cordialement,
Arthur Bostvironnois, Maurizio Esposito La Rossa, Lilia Khelifi, Jenni Lor, Delphine Manetta, Brice Molo & Pauline Jarroux
, forêts et jardins /19h 3 au Musée du quai Branly - Jacques Chirac
Rémi Jenvrin & Arthur Bostvironnois en dialogue avec Quentin Nicolaï
« Patrimonialisations et végétations arborée à Porto-Novo, Bénin et Osogbo, Nigeria »
Cette intervention interroge la place des dynamiques patrimoniales dans les relations au végétal notamment dans sa dimension arborée à Porto-Novo et Osogbo. Dans le cadre d’une thèse de géographie, en accueil à l’IFRA Nigeria, je m’intéresse à l’inclusion du végétal urbain dans le champ patrimonial, en faisant dialoguer les dimensions rituelle, artistique et de conservation de la nature associées aux arbres et aux forêts des deux villes étudiées.
Arthur Bostvironnois « L'arbre fraternel aux feuilles marchandes : l'impact des marchés carbone sur le territoire Maasai, Kenya »
Un arbre est comme un frère, un compagnon, il répond à tous nos besoins » (Elder, Njakita). La place de l'arbre sur un territoire Maasai déstructuré par la conservation de la nature, d'une relation fraternelle à sa marchandisation carbonée. Sur la base de ce constat, je vais tenter de démontrer comment les politiques d’atténuation du changement climatique, basées sur les marchés carbones, participent, au-delà de l’objet arbre, à la transformation du territoire et des représentations, des savoirs et pratiques locales des éleveurs Maasai du sous-comté de Kajiado sud, Kenya.
Présentation de l'ouvrage de V. Baraduc "Tout les oblige à mourir L’infanticide génocidaire au Rwanda en 1994" en dialogue avec F. Viti, Mardi 2 juillet à 18h à la Maison Suger.
La Société des Africanistes est heureuse de vous inviter à la présentation de l'ouvrage de Violaine Baraduc (Fondation pour la mémoire de la Shoah, IMAF), Tout les oblige à mourir L’infanticide génocidaire au Rwanda en 1994.
En 1994, le génocide perpétré contre les Tutsi du Rwanda n’épargne pas les relations les plus intimes. Dans certaines familles « mixtes », des grands-parents, des oncles, des tantes, des cousins, des maris, et même des pères ou des mères, s’en prennent à leurs proches. Ainsi de Béata Nyirankoko et Patricie Mukamana. Après plusieurs semaines de massacres sur tout le territoire, ces deux paysannes hutu se résignent à tuer les enfants qu’elles ont eus avec leur maris tutsi.
À partir d’entretiens, d’archives judiciaires et d’observations, cette enquête donne à entendre les voix des deux mères et celles de différents membres de leur famille, accusés ou rescapés. Interrogeant le rôle des femmes et des rapports de genre dans les tueries, elle dévoile certains rouages essentiels du retournement des liens affectifs et sociaux à l’œuvre durant un génocide commandité par l’État, mais massivement exécuté par la population.
La présentation aura lieu le mardi 2 juillet 2024 à 18h à la Maison Suger (16 rue Suger, 75006 Paris), en présence de l'autrice. L'ouvrage sera discuté par Fabio Viti (IMAF, AMU, Société des Africanistes).
Au plaisir de vous y voir nombreuses et nombreux.
La SdA
Bonjour à toutes et tous,
La Société des Africanistes vous invite à la séance de son séminaire de recherches du jeudi 23 mai de 17h à 19h au Musée du quai Branly - Jacques Chirac (salle 2), intitulée "Musique et Politique". À cette occasion, nous écouterons Marta Amico & Ary Gordien. Julien Mallet discutera la séance.
Marta Amico "Musique nomade, jeunes urbains. La « guitare » touarègue à Bamako pendant le conflit armé"
Ary Gordien "Gwo ka, jazz, hip-hop et reggae dancehall : la musique comme vecteur d’identification raciale afro-diasporique en Guadeloupe"
Au plaisir de vous retrouver.
Jenni Lor, Maurizio Esposito La Rossa, Pauline Jarroux, L-r & Delphine Manetta
Cher.e.s collègues,
Les coordinateur.rices du séminaire de recherche de la Société des Africanistes - Maurizio Esposito La Rossa, Pauline Jarroux, Olivia Legrip, Jennifer Lorin & Delphine Manetta - sont à la recherche d’un.e collègue qui pourrait renforcer l’équipe, dont une partie des membres travaille désormais à l’étranger.
Ce séminaire mensuel, hébergé au Musée du quai Branly, se tient un jeudi par mois entre septembre et juin, de 17h à 19h. Nous recherchons un.e collègue motivé.e pour prendre part à la programmation (dès mai 2024, dans le cadre de réunions effectuées principalement en distanciel), l'organisation et l’animation du séminaire de l’année 2024-2025 (et des années suivantes).
Nous souhaitons aussi saisir l’occasion de cet appel pour ouvrir l’équipe – composée de cinq anthropologues – à d’autres disciplines. Les candidatures d’historien.ne.s, de sociologues, de géographes, de politistes etc., sont donc les bienvenues.
Critères d’éligibilité :
- Être un.e “jeune” chercheur.e, ayant de préférence déjà soutenu sa thèse
- Mener des recherches sur l'Afrique et/ou ses diasporas
- Être présent.e au MqB pour l’animation - au moins en binôme - du séminaire mensuel
- Être adhérent.e ou demander son adhésion à la Société des Africanistes
Pour faire acte de candidature, merci de nous envoyer une courte lettre de motivation (1 page maximum) ainsi qu’un CV à l’adresse suivante : [email protected], le 8 avril 2024 au plus t**d.
Nous répondrons à toutes les candidatures. Vous pouvez également venir nous rencontrer lors des prochaines séances du séminaire, dont le programme se trouve en pièce jointe.
Au plaisir de vous lire,
L’équipe du séminaire
Maurizio Esposito La Rossa, Pauline Jarroux, Olivia Legrip, Jennifer Lorin, Delphine Manetta
: "Race et Domesticités" - Jeudi 4 avril - 17h-19h - Musée du quai Branly - Jacques Chirac - Salle 3
Alizée Delpierre
« Je ne suis pas raciste : ma cuisinière est marocaine ». La race : une compétence professionnelle majeure sur le marché des domesticités
Sur le marché des domesticités, la place de la race dans les critères de recrutement et la division du travail peut sembler paradoxale : alors qu’iels se confrontent à des formes multiples de discriminations dans d’autres secteurs d’emploi, les domestiques sont au contraire recherché·es, sélectionné·es et hiérarchisé·es par et pour leur race. Comment la race est-elle construite comme une compétence professionnelle de premier plan sur le marché des domesticités ? Au prisme de la riche littérature existante sur les domesticités à travers le monde, et d’une enquête conduite sur le cas de la domesticité des grandes fortunes, cette présentation rend compte des manières dont les différents acteur·ices des rapports de domesticités -employeur·es, employé·es et intermédiaires du marché- façonnent l’essentialisation raciale des qualités requises pour être un·e « bon·ne » domestique. Elle montre notamment comment les domestiques « performent leur race », dans les limites d’une exotisation fortement contrôlée de soi qui ne doit refléter que la part jugée positive de la race par les employeur·es.
Caroline Ibos
Peau contre peau. Corps du soin et violence de race. XVIIIème-XXème siècle
Accroché au Musée du Nouveau Monde à La Rochelle, le « Portrait de Marie-Anne Grellier avec sa nourrice noire » (Anonyme, premier quart du 18ème siècle) sidère le regard contemporain : cette représentation de l’histoire esclavagiste de la France résonne si étroitement avec l’actualité du Global care et de ses chaînes raciales. Il s’agit bien sûr d’une histoire des continuités et des discontinuités d’un service domestique incrusté dans les rapports sociaux. Mais par l’effet conjugué de l’incarnation et de la mise en abîme, ce tableau dévoile le soin des corps et des affects comme un dispositif politique de l’humanisation et de la déshumanisation.
Il est possible de suivre cette séance à distance, en nous envoyant un message à l'adresse suivante : [email protected].
Cette option doit toutefois être réservée à celles et ceux qui n'habitent pas en Île-de-France et ne peuvent pas se rendre au musée du quai Branly-Jacques Chirac.
En espérant vous voir nombreuses et nombreux.
Jennifer Lorin, Maurizio Esposito la rossa, Pauline Jarroux, Olivia Legrip-Randriambelo, & Delphine Manetta
Bonjour à toutes et tous,
La Société des Africanistes vous invite à la séance de son séminaire de recherches du jeudi 14 mars de 17h à 19h au Musée du quai Branly - Jacques Chirac (salle 1), intitulée " 'Préserver la paix'. Transformations du policing au Burkina Faso et au Malawi".
À cette occasion, nous écouterons les interventions de Tanguy Quidelleur (Conflict Research Group, Université de Gand) et Paul Grassin (FNRS/Université de Mons), qui traiteront des transformations du travail de police et de justice et leurs effets sur les ordres sociaux et politiques locaux, à travers l'étude des groupes d'autodéfense Koglweogos au Burkina Faso et de l'institution policière au Malawi. Les interventions seront discutées par Marie-Emmanuelle Pommerolle (IMAF, Université Paris 1).
Tanguy Quidelleur "Régulation de la brousse et prémices des conflits armés au Burkina Faso: le cas des groupes Koglweogos" & Paul Grassin "Entre travail de police et travail de justice: réforme policière et négociations des ordres publics et sociaux dans les quartiers populaires du Malawi"
Il est possible de suivre cette séance à distance, en nous envoyant un message à l'adresse suivante : [email protected].
Cette option doit toutefois être réservée à celles et ceux qui n'habitent pas en Île-de-France et ne peuvent pas se rendre au musée du quai Branly-Jacques Chirac.
En espérant vous voir nombreuses et nombreux.
Manetta, Pauline Jarroux, Olivia L-r, Jenni Lor
Derniers jours !
de thèse 2024
Bonjour à toutes et tous,
La Société des Africanistes décerne, depuis près de dix ans, un prix de thèse destiné à promouvoir les travaux sur l'Afrique de jeunes chercheurs et chercheuses. Il a pour objectif exclusif la publication de thèse sous forme d'ouvrage chez Karthala, en coédition avec la Société des Africanistes. Aussi, nous avons le plaisir de vous annoncer que les candidatures pour le prix de thèse 2024 sont désormais ouvertes.
Toutes les informations ici : http://africanistes.org/accueil/prix-de-these
Encore quelques jours pour postuler : 1er mars 2024 à 18h.
de thèse 2024
Bonjour à toutes et tous,
La Société des Africanistes décerne, depuis près de dix ans, un prix de thèse destiné à promouvoir les travaux sur l'Afrique de jeunes chercheurs et chercheuses. Il a pour objectif exclusif la publication de thèse sous forme d'ouvrage chez Karthala, en coédition avec la Société des Africanistes. Aussi, nous avons le plaisir de vous annoncer que les candidatures pour le prix de thèse 2024 sont désormais ouvertes.
Toutes les informations ici : http://africanistes.org/accueil/prix-de-these
de la SdA : Jean-Paul Colleyn, Directeur d’études émérite de l' École des hautes études en sciences sociales et chercheur à l' Institut des mondes africains (IMAF) présentera son parcours de recherche : "Retour sur une ethnographie au long cours au Mali (1972-2018).
Rendez-vous dans la salle de cinéma du Musée du quai Branly - Jacques Chirac, le 25 janvier 2024 à 18h00.
́ma N'oubliez pas la prochaine projection "Mali, la guerre perdue contre le terrorisme" de Nathalie Prévost et Olivier Jobard, jeudi 21 décembre à 18h 30, dans la salle de cinéma du Musée du quai Branly - Jacques Chirac.
En présence de Nathalie Prévost, la réalisatrice, de Luc Martin-Gousset, le producteur et de Marc-Antoine Pérouse de Montclos,
chercheur invité, spécialiste des conflits en Afrique.
Accès libre
Venez nombreux
de thèse 2024
Bonjour à toutes et tous,
La Société des Africanistes décerne, depuis près de dix ans, un prix de thèse destiné à promouvoir les travaux sur l'Afrique de jeunes chercheurs et chercheuses. Il a pour objectif exclusif la publication de thèse sous forme d'ouvrage chez Karthala, en coédition avec la Société des Africanistes. Aussi, nous avons le plaisir de vous annoncer que les candidatures pour le prix de thèse 2024 sont désormais ouvertes.
Toutes les informations ici : http://africanistes.org/accueil/prix-de-these
"Gares et Ports" - 14 décembre - Salle 1 - Musée du quai Branly - Jacques Chirac
Bonjour à toutes et tous,
La Société des Africanistes vous invite à la séance de son séminaire de recherches du jeudi 14 décembre, de 17h à 19h au musée du quai Branly-Jacques Chirac (salle 1). À cette occasion, nous écouterons les interventions de Sidy Cissokho (Clersé, CNRS) et Manuel Rolland (CESSP, ENS-EHESS), sur les gares routières et les ports, qui traiteront du travail, du syndicalisme, des infrastructures et de l'État en Afrique de l'Ouest. Les interventions seront discutées par Laurent Fourchard (CERI, Science Po).
Sidy Cissokho (Clersé, CNRS)
Les gares routières, les chauffeurs et l’État au Sénégal (1968-2014) : retour sur une construction d’objet
Dans cette présentation, je propose de partir d’une réflexion sur la façon dont j’ai construit mon objet tout au long d’une recherche sur les gares routières au Sénégal pour, ensuite, déployer mes principaux résultats. Les gares routières se donnent d’abord à voir comme un lieu, elles donnent donc a priori un sentiment d’unité. À y regarder de plus près, elles rassemblent cependant un ensemble d’activités qui ne cohabitent que rarement dans le reste de l’espace social. L’enquête sur un lieu se mue alors en une enquête sur une configuration d’acteur, et la gare en un laboratoire depuis lequel on peut observer ce qui se passe à la lisière de différents espaces sociaux.
Manuel Rolland (CESSP, ENS-EHESS)
Le gouvernement des travailleurs des ports de Dakar et d'Abidjan depuis les réformes portuaires.
Les ports d'Abidjan et de Dakar sont des infrastructures de l'extraversion économique. Elles sont, de ce fait, sous le contrôle étroit des « Gatekeeper State » (Frederick Cooper). Les dockers, et autres travailleurs des ports, occupent, là comme ailleurs, une place importante dans l'histoire du travail et du syndicalisme. Ma communication se fondera sur les premiers résultats d'une enquête en cours. Elle esquissera les effets des réformes portuaires et des alternances dans le gouvernement du travail dans ces ports, lequel implique les autorités publiques, le patronat, les syndicats et les travailleurs eux-mêmes, y compris « informels ».
Il est possible de suivre cette séance à distance, en nous envoyant un message à l'adresse suivante: [email protected].
Cette option doit toutefois être réservée à celles et ceux qui n'habitent pas en Île-de-France et ne peuvent pas se rendre au musée du quai Branly-Jacques Chirac.
En espérant vous voir nombreuses et nombreux.
Bien cordialement,
Delphine Manetta, Olivia Legrip-Randriambelo, Jennifer Lorin & Pauline Jarroux
: Séance "Collections et restes humains dans les musées", 30 nov. 2023, 17h-19h, Musée du quai Branly - Jacques Chirac, Salle de cours 1.
Klara Anna Boyer-Rossol (CIRESC, CNRS)
« Monde(s) vécu(s« Retracer les trajectoires entremêlées de crânes humains et d’objets culturels collectés à Madagascar aux XIXe et XXe siècles.
Une histoire croisée de collections conservées au Musée de l’Homme de Paris et au Musée du Quai Branly-Jacques Chirac »). Corps vécu(s). La folie colonisée (Madagascar, 1912-1945) »
Cette communication s’appuie sur une décennie de recherches menées sur l’histoire de collections de crânes humains provenant de Madagascar et actuellement conservées au sein de musées français. De la collecte à la Grande Ile à leur entrée au sein de collections muséales en France, restes humains et objets culturels ont partagé des trajectoires étroitement liées, avant d’être séparés au gré des mouvements de collection, notamment entre le Musée de l’Homme et le Musée du Quai Branly. Il s’agira de mettre en évidence l’entrelacement de leur parcours et d’interroger l’hybridité de leur statut, certains objets pouvant contenir par exemple des restes humains.
Frédéric Keck (LAS, EHESS)
« Un microbiome post-colonial. Anthropologues, archéologues, griots et baobabs dans le Sénégal contemporain »
Cet exposé présentera des recherches menées depuis 2017 avec des anthropologues canadiens et des archéologues sénégalais autour d’une collection de crânes conservés à l’Institut Fondamental d’Afrique Noire, pillée en 1965. Ces crânes appartiennent aux familles de griots qui enterrent leurs morts dans les baobabs selon des règles funéraires liées à la structure « féodale » de la société Serer. L’enquête a conduit à demander aux familles leur consentement pour des analyses microbiologiques visant à trouver des bactéries qui auraient disparu. Cet exposé réfléchira aux obstacles rencontrés et aux leçons à en tirer pour une anthropologie des relations entre humains, crânes et baobabs dans le Sénégal contemporain.
La séance sera discutée par Christelle Patin (Centre Alexandre Koyré).
En espérant vous voir nombreux pour cette séance.
Olivia Legrip-Randriambelo, Delphine, Pauline Jarroux & Jennifer Lorin
d'ouvrage : Valérie Perlès, Un roman dahoméen, Francis Aupiais & Bernard Maupoil, deux ethnologues en terrain colonial, Maison Suger, mercredi 29 novembre à 18h.
La Société des Africanistes est heureuse de vous inviter à la présentation de l'ouvrage de Valérie Perlès, Un roman dahoméen. Francis Aupiais & Bernard Maupoil, deux ethnologues en terrain colonial.
Le livre revient sur deux expériences de collecte ethnographique dans un contexte colonial, au coeur du Dahomey (actuel Bénin) dans les années 1930. En se concentrant notamment sur la religion africaine appelée vodun, Valérie Perlès s’est intéressée au parcours de deux ethnologues, représentatifs chacun à leur manière de l’occupation française de ce territoire: l’un missionnaire, Francis Aupiais (1877-1945), l’autre administrateur, Bernard Maupoil (1906-1944). Au fil de leurs séjours, ils partagent tous deux le constat d’un effacement irrémédiable de la culture vodun sous l’influence d’une colonisation qui impose de nouvelles valeurs. Tous deux militent pour la sauvegarde de ce patrimoine culturel et religieux à leurs yeux inestimable ; pour autant, les solutions qu’ils proposent sont radicalement différentes.
En revenant sur cet épisode de l’histoire, Un roman dahoméen interroge les conditions du travail de terrain dans un contexte de professionnalisation de l’ethnologie et la valorisation du patrimoine colonial par les institutions françaises. Analysant ainsi les données collectées, Valérie Perlès questionne les relations nouées avec les élites locales et l’engagement du chercheur face à son objet.
La présentation aura lieu le mercredi 29 novembre 2023 à 18h à la Maison Suger (16 rue Suger, 75006 Paris), en présence de l'autrice. L'ouvrage sera discuté par Gaetano Ciarcia (Institut des mondes africains, CNRS) et Fabio Viti (IMAF, Aix-Marseille université.
Au plaisir de vous y voir nombreuses et nombreux.
Cher.e.s collègues,
Nous avons le plaisir de vous partager le programme du Séminaire Recherches contemporaines sur l'Afrique et ses diasporas organisé par la Société des Africanistes. Il se tient un jeudi par mois au Musée du quai Branly en salle de cours 1.
En espérant vous y retrouver nombreu.x.ses,
Prochaine séance : Collections et restes humains dans les musées - 30 novembre
Klara Boyer-Rossol (CIRESC, CNRS), « Retracer les trajectoires entremêlées de crânes humains et d’objets culturels collectés à Madagascar aux XIXe et XXe siècles. Une histoire croisée de collections conservées au Musée de l’Homme de Paris et au Musée du Quai Branly-Jacques Chirac »
Frédéric Keck (LAS, EHESS), « Un microbiome post-colonial. Anthropologues, archéologues, griots et baobabs dans le Sénégal contemporain »
Dialogue avec Christelle Patin (Centre Alexandre Koyré)
Bien cordialement,
Jennifer Lorin, Pauline Jarroux, Delphine Manetta & Olivia Legrip-Randriambelo
Bonjour à toutes et tous,
La Société des Africanistes vous invite à la séance de rentrée de son séminaire de recherches, le jeudi 5 octobre, de 17h à 19h au musée du quai Branly-Jacques Chirac (salle 1). À cette occasion, nous écouterons les interventions de Jennifer Lorin (UPEC/université Paris Cité) et Maurizio Esposito La Rossa (London School of Economics), sur les royautés contemporaines, du Bénin et de Madagascar. Les interventions seront discutées par Isabel Yaya McKenzie (LAS, EHESS).
Jennifer Lorin (UPEC/université Paris Cité)
Accumuler pour mieux régner. "Carrières" professionnelles et religieuses des rois du sud-Bénin
Cette communication propose de décrire et d’interroger les itinéraires d’hommes et de femmes qui se disent et/ou sont dits "roi" et "femme-roi" au Bénin méridional. En portant une attention particulière aux "carrières" professionnelles en amont et en aval de l’intronisation, j’interroge les arrangements apparaissant comme nécessaires pour parer à l’injonction d’accumulation du pouvoir et de prestige, autant que pour conforter sa prétention à la charge royale en répondant aux impératifs de conformation aux interdits de cumuls.
Maurizio Esposito La Rossa (London School of Economics)
"Nobles cadets de tout le pays unissez-vous !" : conflits politiques contemporains et hiérarchie royale chez les Sakalava de Madagascar
Partant des rivalités entre représentants de l’État malgache, évoquant des conflits historiques entre branches dynastiques, cette présentation vise à reconstituer les tensions dynastiques qui ont caractérisé et qui caractérisent les monarchies sakalava de l’Ouest de Madagascar. Aussi, si les rivalités politiques ont des intérêts qui les motivent et des stratégies à travers lesquelles elles se déploient, elles ont aussi une forme particulière dans laquelle elles s’expriment. Ma communication veut analyser cette forme particulière, et les conjonctures historiques qui l'expliquent.
Il est possible de suivre cette séance à distance, en nous envoyant un message à l'adresse suivante: [email protected].
Cette option doit toutefois être réservée à celles et ceux qui n'habitent pas en Île-de-France et ne peuvent pas se rendre au musée du quai Branly-Jacques Chirac.
En espérant vous voir nombreuses et nombreux.
Bien cordialement,
Delphine Manetta, Olivia Legrip-Randriambelo, Jennifer Lorin & Pauline Jarroux
Bonjour à toutes et tous,
Le Journal des africanistes, r***e scientifique semestrielle dédiée à l’Afrique et ses diasporas, alterne la publication de varia et de numéros thématiques. La réception d’articles pour composer les varia est permanente. Mais nous lançons aujourd’hui un appel à article pour publication, si possible, dès 2024.
Le Journal des africanistes est, presque simultanément, imprimé et accessible en open access sans barrière mobile (https://journals.openedition.org/africanistes/). Anthropologues, archéologues, géographes, historiens, linguistes, politologues, sociologues, etc., y publient en français comme en anglais des articles inédits, de façon indépendante ou au sein de dossiers thématiques, des recensions, des À propos et diverses informations scientifiques (par exemple, dans la rubrique Notes et documents). Données, descriptions et arguments peuvent y être déployés hors de toute imposition d’un nombre de signes, devenue coutumière mais volontiers problématique. Le principe d’évaluation des articles est celui, commun lui, de la double expertise et du double aveugle. La Note aux auteurs, en pièce jointe, fournit d’autres précisions.
Nous accueillerons donc volontiers vos articles, propositions de dossiers thématiques, mais aussi recensions (nous vous proposons ci-joint une liste des ouvrages actuellement disponibles). Vos documents sont à envoyer à Luc Pecquet : [email protected]
Au plaisir de vous lire très prochainement, et en vous souhaitant à toutes et tous un bel été.
Bonjour à toutes et tous,
La Société des Africanistes vous invite aux prochaines séances de son séminaire de recherches les jeudis 1er et 8 juin, de 17h à 19h au musée du quai Branly - Jacques Chirac (salle 3).
Séance du 1er juin : Dans l'intimité des cours et des maisons avec Sara Tassi et Pietro Fornasetti. Discussion : Michael Houseman
Séance du 8 juin : Musique en Côte d’Ivoire : État, succès et argent avec Muriel Champy, Richard Banégas & Léo Montaz. Discussion : Marta Amico
Résumés des séances :
Sara Tassi (université Paris Lumières)
"(Ré)négocier les limites du lignage. Filiations utérines et territoires familiaux dans le Bénin méridional"
À Ajacẹ/Xọgbonú/Porto-Novo, la ville se pense et s’organise depuis le cœur de ses maisons familiales. Ce n’est qu’en franchissant les grands portails de ces maisons, en écoutant les récits de fondation des collectivités, que se donne à lire l’ordonnance du monde des lignages.
À partir d’un travail de terrain dans trois collectivités de la ville, je m’attacherai à décrire les manières dont les liens familiaux tissent des territoires par-delà les limites « historiques » (héritées de l’histoire officielle), administratives et patrimoniales. Une attention particulière sera accordée aux filiations utérines et à leur capacité d’instaurer des continuités, là où les filiations paternelles tendent plutôt à définir des frontières identitaires et spatiales.
Pietro Fornasetti (Musée du quai Branly - Jacques Chirac)
"Chambre, courette, maison, village, étranger. Espace et relations d’accueil au bisaku (Burkina Faso)"
Chez les agriculteurs du pays bissa (bisaku), la maison fournit le support à travers lequel les rapports sociaux (aux aînés, aux conjoints, aux étrangers) se construisent. Les évènements de la vie s’inscrivent ainsi, toujours, dans une dimension spatiale et peuvent être pensés à travers deux actions fondamentales : quitter et accueillir. Dans cette communication, je reviendrai sur l’ethnographie ayant conduit à ces conclusions, au prisme d’un questionnement renouvelé portant sur le continuum entre intimité et extranéité. Si, au bisaku, on est toujours « chez » quelqu’un d’autre, comment être chez soi ?
******
Muriel Champy
"Le pouvoir de l’image. Se découvrir dans le miroir du coupé décalé"
À Abidjan, les soirées coupé-décalé visent à mettre en scène autant qu’à construire sa valeur par des pratiques de consommation et de redistribution ostentatoires en soirée. L’argent provient essentiellement du broutage, un terme générique en Côte d’Ivoire pour désigner les escroqueries sur Internet, notamment les arnaques aux sentiments. La tromperie apparente qui sous-tend les pratiques des brouteurs en ligne et qui se prolonge dans leurs performances du succès en soirée, renvoient en filigrane à l’illusion de la réalité, et donc à la possibilité de devenir celui qu’on imagine.
Richard Banégas (Science Po Paris) et Léo Montaz (FNRS), avec Rym Bouhedda (Réalisatrice)
"Célébrer le rythme et prôner la paix : Zouglou et réconciliation à l’époque de l’émergence ivoirienne"
Fin 2020, alors que la Côte d’Ivoire sortait tout juste d’une crise politique liée à la volonté du président sortant Alassane Ouattara de se présenter à un troisième mandat, étaient organisé à Abidjan les « 30 ans du zouglou », deux soirées pour « célébrer le rythme et prôner la paix ». À travers les matériaux de terrain récoltés lors de cet évènement, nous proposons une relecture de l’histoire politique récente visant à réconcilier la nation dans ses contradictions, dans une mise en scène musicale du politique révélatrice des ressources et des mécanismes de la nouvelle hégémonie politico-culturelle du ouattarisme.
Il est possible de suivre ces deux séances à distance, en nous envoyant un message à l'adresse suivante: [email protected].
Cette option doit toutefois être réservée à celles et ceux qui n'habitent pas en Île-de-France et ne peuvent pas se rendre au musée du quai Branly.
En espérant vous voir nombreuses et nombreux.
Bonjour à toutes et tous,
La Société des Africanistes est heureuse de vous inviter à la présentation de l'ouvrage de Marc-Antoine Pérouse de Montclos, Un djihad sans foi ni loi, ou la guerre contre le terrorisme à l'épreuve des réalités africaines, P.U.F. Elle aura lieu le mercredi 31 mai à 18h à la Maison Suger, (16 rue Suger, 75006 Paris), en présence de l'auteur. L'ouvrage sera discuté par Fabio Viti (IMAF, Aix-Marseille Université).
Au plaisir de vous y voir nombreuses et nombreux.
Publier au Journal de la Société des Africanistes
à contributions (articles et numéros thématiques)
La r***e reçoit tous les articles qui lui sont envoyés au fil de l’eau. Vous pouvez également proposer un numéro thématique, qu’il soit en projet ou déjà bien construit (voir PJ), et répondre aux appels à contribution publiés sur le site du Journal des Africanistes (http://africanistes.org/c/publication/appels-a-contribution). Toutes les propositions sont à envoyer à [email protected], directeur de rédaction.
Journal des Africanistes
Bonjour à toutes et tous,
Le Journal des Africanistes a le plaisir de vous annoncer la parution de son dernier numéro, qui marque un changement formel important. En effet, la r***e s’est dotée d’un nouveau visuel. Elle demeure accessible sur OpenEdition à l'adresse suivante : https://journals.openedition.org/africanistes/
Le nouveau numéro porte sur la parentalité après Esther N. Goody, il est coordonné par Yazid Ben Hounet
Lorsque le néologisme "parentalité" apparaît pour la première fois en France, en 1961, l’Afrique – et en particulier l’Afrique de l’Ouest – constitue déjà un terrain privilégié pour les recherches empiriques, en particulier ethnographiques, sur le sujet. À l’occasion du quarantième anniversaire de la publication de l’ouvrage de référence d’Esther N. Goody – Parenthood and Social Reproduction: Fostering and Occupational Roles in West Africa, Cambridge University Press, 1982 –, l’ambition de ce numéro est de revenir sur le concept pour en sonder la portée et l’application dans le contexte africain. Les articles rassemblés illustrent certains des développements, continuités et ruptures survenus en Afrique et auprès de la diaspora africaine en Europe, en matière de parentalité ; et ce, dans le sillage des travaux menés par Esther N. Goody (et entamés en 1954).
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Eurasiam, est un établissement d'enseignement supérieur dont l'objectif est d'être une passerelle cul
Palais Du Louvre PoRoute Jaujard, Place Carrousel
Paris, 75001
L'École du Louvre est un établissement d'enseignement supérieur du Ministère de la Culture qui dispense des cours d'histoire de l'art, d'archéologie, d'épigraphie, d'histoire des c...
36 Quai D'Austerlitz
Paris, 75013
La grande école des métiers de la mode et des industries créatives (création, management et savoir-faire).
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