Christian Beaufrère - Théracoach en écologie relationnelle
Chacun peut faire l’expérience du pouvoir libérateur du corps et trouver en lui un guide bienveillant
Que ce soit en médiation, en coaching ou en thérapie, un constat se répète : c’est rarement la logique et la raison qui guident la prise de décision et, encore moins, l’emportent au moment d’agir.
Comme souvent dans notre quotidien, il semble y avoir quelque chose de plus fort que notre esprit, qui, tantôt nous pousse, tantôt nous retient mais qui, toujours, nous conduit à faire autre chose, autrement.
Refaire ce même constat, aussi bien sur le plan personnel que professionnellement, m’a amené à chercher à en déterminer les causes et à en reconstituer les mécanismes.
Qu’est-ce qui peut être plus fort que notre volonté, toujours à la manœuvre et même nous conduire à faire contre nos choix ou notre intérêt ?
Cette apparente défaillance de l’esprit, invite à regarder ce qu’il se passe au niveau du corps (sensations, ressentis) et du cœur (émotions, sentiments, affects), qui puisse nous indiquer où sont les véritables racines de nos motivations profondes et le vrai moteur de nos réactions ou comportements.
En combinant les apports de la théorie de l’attachement (John Bowlby), de la théorie polyvagale (Stephen Porgès) ou encore de la théorie des subpersonnalités ou des parties (Hal et Sidra Stone, Richard Schwartz), apparaît une grille de lecture facilitant la compréhension de ces phénomènes ainsi que leur prise en compte dans une démarche de libération de nos blocages émotionnels et de nos blessures relationnelles ordinaires.
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L'attachement ne concerne pas que les enfants que nous avons été mais également les adultes et les parents que nous sommes.
Pour cela, il mérite d'être mieux connu de nous, ainsi que ses conséquences et ses ramifications ...
C'est gratuit ... et toujours intéressant!
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L'écologie relationnelle est concernée par l'écologie tout court, donc par l'actualité, concernant notamment les agriculteurs.
Je viens de ce milieu et je le cotoie depuis plus de 60 ans. Pas facile de s'y retrouver, d'y comprendre quelque chose, de savoir quoi faire et qui soutenir.
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Je t'invite à le regarder à le partager, à en parler encore et encore.
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Le corps nous parle sans cesse mais savons-nous encore l'écouter et, mieux, le comprendre ?
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Un cadeau pour la Vie !
Prendre soin de soi et de sa grossesse, des premières semaines avec son bébé, c'est lui offrir et s'offrir quelque chose de précieux qui peut influencer toute une vie
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CONFIANCE !
Parfois, nous avons traversé des déserts, essuyé des tempêtes, perdu de vue notre but ...
Il faut avoir en soi et en la vie beaucoup de confiance pour avancer encore ...
Si nous le faisons, malgré la peur de l'inconnu, le doute et l'épuisement
Alors nous ouvrons un chemin pour que viennent la lumière, la libération et la fécondité !
En voici une belle illustration
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Attachement, traumatismes, blocages émotionnels, blessures relationnelles ... sont tous liés
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Belle année et belle présence à toutes et à tous !
Itinéraire d’un enfant … pas forcément gâté ! Bonus
Le début d’un nouveau chemin de vie !
« Autoroutier », « Labyrinthique » ou « Buissonnier », comment réagis-tu quand, sur ton trajet habituel, un panneau se trouve en travers de ta route et t’indique : « Route fermée ! » ?
Tu pestes ? Tu t’énerves ? Tu paniques ?
Affolé, tu cherches des repères t’indiquant où est la déviation aménagée pour toi ?
Tu demandes ton chemin à tous les passants ? Tu as peur de te perdre et préfères rester sur place, en attendant … ? Tu imagines ton re**rd et ses conséquences ? Etc.
Alors, imagine ce qu’il se passe en toi quand, à l’improviste, la Vie t’empêche de suivre ton itinéraire relationnel habituel, de réagir comme tu en as pris l’habitude et, au contraire, t’invite, sans t’en dire plus, à improviser, à t’adapter, à faire autrement, à laisser une place à la nouveauté.
Lui fais-tu spontanément et totalement confiance ? Ou toute ta méfiance à son égard remonte-t-elle pour te faire crier à l’injustice, à la trahison ?
Te fais-tu totalement et spontanément confiance ? Ou te vois-tu déjà nul.le, minable, incapable, démuni.e, impuissant.e et envahi.e par une f***e envie de te botter les fesses ou de te cacher, dans le premier trou de souris qui se présente ?
Sens-tu en toi cette capacité à te laisser guider par cette chose étrange, floue, impalpable qu’on appelle l’intuition, l’instinct ?
Préfères-tu que quelqu’un t’indique où se trouve l’accès à l’autoroute relationnelle que tu connais par coeur ?
Préfères-tu te perdre à essayer encore de trouver une issue dans ce labyrinthe relationnel que tu pratiques depuis toujours ?
Quand la vie vient te surprendre, quel voyageur es-tu dans le monde de la relation, de l’intimité, avec toi ou avec l’Autre ?
Quel flâneur es-tu aujourd’hui, sur ton chemin de vie ?
Te sens-tu ouvert.e à l’expérience ou comme empêché.e, sans savoir vraiment ce qui te bloque ?
La réponse que tu peux donner à ces questions a pour premier intérêt de t’indiquer quels sont les « circuits imprimés », les « câblages » à partir desquels tu fonctionnes, depuis tes premières années de vie relationnelle.
Elle peut t’aider à reconnaître les itinéraires quotidiens vers lesquels tes réseaux neuronaux dirigent ta vie.
Elle te rappelle ces décisions organiques, évoquées précédemment, qui t’ont guidé.e pour aller de tes besoins vers les ressources pouvant les nourrir.
Cette carte aux voies prédéfinies, cet héritage, mieux vaut le connaître !
Mais cet héritage n’est pas une fatalité. Le reconnaître est le début du jour où tu peux t’émanciper, te libérer de l’emprise de ce passé.
Le début d’un nouveau chemin de vie !
Itinéraire d’un enfant … pas forcément gâté ! 4/4
Itinéraires bis et chemins de traverse !
Il y a donc ces parents-ressources « autoroutiers » ou « labyrinthiques ». Il y a donc ceux qui tracent LA route à suivre et ceux qui ne parviennent pas à définir le moindre itinéraire fiable et stable.
Il y a aussi le parent-ressources qui se connecte à son enfant-besoins, qui n’a pas peur de se mettre à son écoute et au diapason de son rythme, en deux mots qui s’adapte.
Celui-là ne dirige pas la vie de son enfant à grand coup de certitudes rigides, comme autant de panneaux indicateurs de voies obligatoires, de sens giratoires. Celui-là n’a pas peur de se laisser surprendre.
Celui-là a suffisamment confiance pour ouvrir des itinéraires qui peuvent être nouveaux pour lui, parce qu’il a le sentiment qu’ils sont les plus adaptés pour répondre aux besoins de son enfant, sur le moment. Celui-là sait, intuitivement, que ce qui vaut pour cet enfant-là, ne peut pas être la copie conforme de ce qui fonctionne pour celui du voisin, de ce qui a marché pour celui venu avant ou de ce qui ira bien à celui à venir après.
Ce parent-là fait confiance à la Vie et à son propre enfant, qui en est une incarnation. Tout en restant vigilant aux passages dangereux, aux voies sans issue, pour son enfant, il accepte de se tromper, de devoir faire demi-tour, de ne pas savoir et de se retrouver, incertain, devant une bifurcation, qui le fait hésiter quant au « bon chemin » à prendre.
Ce parent-là se sent capable d’assumer que son enfant s’impatiente ou soit frustré, en raison de son choix infructueux, et le manifeste avec véhémence.
Il est prêt aussi à se laisser surprendre, par ce que son enfant lui fait découvrir. Il peut même s’émerveiller de voir l’intérêt et la beauté de ce chemin auquel, spontanément, il n’aurait pas forcément pensé ou accordé son crédit.
Pour l’enfant-besoins, bénéficier de l’attention et des soins d’un tel parent-ressources, c’est une reconnaissance implicite de son droit à l’exploration, à la découverte, donc à l’erreur et à l’apprentissage par l’expérimentation directe.
C’est ainsi qu’il se forge une connaissance par le vécu et le ressenti, tout en bénéficiant d’un lien protecteur qui n’est pas inutilement ou exagérément censeur, castrateur, inhibiteur ou étouffant.
C’est ainsi qu’il peut rester connecté avec ses besoins, repérer les itinéraires qui lui conviennent le mieux et, peut-être plus important encore, apprendre que le lien avec l’Autre est précieux sans être enfermant.
Ainsi, parce que son parent-ressources est capable d’aller sur un itinéraire bis, voire de le suivre sur des chemins de traverse, l’enfant-besoins, peut devenir cet adulte qui sait que rien n’est écrit d’avance, que rien n’est acquis et qu’une trajectoire de vie personnelle s’écrit à la fois individuellement et avec l’Autre, avec les autres.
L’adulte qui sait que cette trajectoire, pleine d’imprévus n’est pas que menaçante mais aussi source de surprises, que le bien-être n’est pas dans la certitude maîtrisée ni dans l’adversité permanente mais dans le fait de savoir prendre le chemin que la Vie nous propose. Tantôt, c’est une route toute tracée, qui permet d’aller droit au but, tantôt un dédale tortueux, qui nous apprend à prendre des repères, tantôt un chemin buissonnier où il fait bon flâner, se perdre même, toujours une occasion de se découvrir, de faire de nouvelles rencontres, en découvrant d’autres facettes de l’infinie richesse de la Vie.
Je garde bien au chaud au fond de moi, ces heures passées avec mon fils, installé entre mes jambes et jouant avec ses Lego Duplo. Je garde bien présente en moi, cette belle énergie qui le faisait sourire et même rire aux éclats, aussi bien quand il parvenait à faire un assemblage que quand il le détruisait à grands coups de main.
Avec lui, dans ces moments-là, j’ai retrouvé le sens premier du mot énergie : une force qui nous meut, qui nous pousse à l’action mais n’a pas forcément de but, d’ambition, etc. seulement besoin de circuler, de s’exprimer, de créer le mouvement, le moment ou tout autre chose que nous nommons Vivre.
Itinéraire d’un enfant … pas forcément gâté ! 3/4
Le labyrinthe relationnel !
Il y a donc ces parents-ressources « autoroutiers », qui tracent des lignes les plus droites possibles « pour » leur enfant-besoins et insistent afin qu’il les suive et ne s’écarte surtout pas du « droit chemin ». Sinon… ?
Il y a aussi des parents « labyrinthiques » pour qui reconnaître le besoin exprimé par leur enfant, répondre à ses demandes multiples et variées est difficile voire impossible.
Sont-ils eux-mêmes perdus, sans repère ? Sont-ils instables, changeants, parce que devant trop de sollicitations diverses et contradictoires, parce que dépassés par ce qu’ils ont d’autre à gérer en même temps que leur enfant et ses besoins ?
Sont-ils eux-mêmes désorientés ou affolés, dès qu’il s’agit de relation, de proximité, d’intimité ou de responsabilité ?
Toujours est-il que voilà l’enfant lui aussi perdu, dépourvu de repères clairs, fiables, stables, qui lui permettraient, sans trop de stress ni de dépense d’énergie, de mettre en mémoire et en routine les itinéraires menant de ses besoins aux ressources pour les satisfaire.
Pas simple quand, hier, passer à droite était la bonne option, alors qu’aujourd’hui, elle se révèle infructueuse. Même le petit-poucet, ce semeur de cailloux blancs, finirait par se perdre, tout malin et prévoyant qu’il est !
Imagine un père dont le message dit, EN MEME TEMPS, « Sois brillant ! » mais « Ne me dépasse pas ! » ! Comment l’enfant peut-il trouver le bon chemin pour nourrir son propre besoin d’être reconnu, validé par ce père ambivalent ?
Imagine une mère qui indique : « Sois la plus belle ! », à sa fille ou « Sois le meilleur ! », à son fils (ou l’inverse !). Pour son enfant, où s’arrête la quête de performances, l’obligation de résultats ? Quand le sentiment de compétition avec les autres peut-il se mettre au repos ? D’ailleurs, quels autres ? Tous les autres ?
Jusqu’où doit-il, doit-elle regarder pour se comparer et savoir enfin, s’il est bien arrivé au but ?
Cet enfant-besoins apprend à avoir peur de ne pas y arriver, à douter de lui-même, donc de ses besoins et/ou de ses capacités. Il apprend aussi à être sur ses gardes, afin d’anticiper les changements d’indications de la part de son parent-ressources, à la manière d’un marin vigilant, toujours prêt à s’adapter au moindre changement de vent.
Avec ce parent-ressources qui peut fréquemment ne pas être au rendez-vous, l’enfant-besoins développe la peur de manquer ces rencontres, pourtant vitales pour lui. Il en vient à mettre en doute ses propres besoins, sa propre capacité à honorer ses rendez-vous.
Les connexions qui s’installent dans son système nerveux deviennent le reflet du « labyrinthe relationnel » au sein duquel il apprend à aller vers les ressources supposées nourrir ses besoins, en passant par ses parents, dont il dépend totalement et pendant longtemps.
Ces câblages ne seront pas des lignes droites mais des chemins tortueux et incertains.
Pas étonnant que, une fois adulte, il se fasse « des nœuds dans la tête », ou n’en fasse « jamais assez », à ses propres yeux car il n’y a de véritable repos qu’une fois le besoin rassasié. C’est vrai du besoin d’eau ou de nourriture, comme du besoin d’écoute, de reconnaissance, de contact ou de simple connexion émotionnelle avec l’Autre, avec celui qui est-là si proche ...
Itinéraire d’un enfant … pas forcément gâté ! 2/4
Les autoroutes relationnelles !
Etre né, c’est comme émergé au sein d’un îlot, notre famille. Espace limité, ressources limitées, choix limités …
Il faut toujours garder à l’esprit que, dans ces premiers jours, premiers mois et années de vie, notre organisme est dédié à sa propre survie, car sans elle, tout le reste serait vain, voué à l’échec : aucun apprentissage, aucune croissance ne serait envisageable.
Comment chacun de nous se fraye-t-il un chemin menant de ses besoins aux ressources qui vont lui permettre de leur apporter une réponse adaptée ?
C’est là tout l’enjeu de l’attachement !
Ne pouvant nous débrouiller seuls, longtemps incapables de dire ce que nous voulons, de nous déplacer vers ce que nous désirons, de nous servir selon nos besoins … sans autonomie et donc totalement dépendants, nos premiers apprentissages consistent à créer ou repérer les meilleurs itinéraires menant de nos besoins à des ressources.
Or, dans la petite enfance (et parfois jusqu’au-delà de 20 ans !), nos principales (seules) ressources sont nos parents car se sont eux qui nous mettent en relation, qui constituent le lien indispensable avec les autres ressources pour manger, boire, dormir, rester propre, jouer, etc.
Sacrée responsabilité que la parentalité, vue ainsi !!!
Par conséquent, nous, enfant-besoins, ne choisissons pas, pas toujours, ces itinéraires nécessaires à notre survie. Ou, plus précisément, nous dépendons largement du choix que nous laissent nos parents – ressources.
Pour définir cette relation, je vois trois principaux cas de figure que je nomme ainsi : l’autoroute, le labyrinthe et l’itinéraire bis.
L’autoroute relationnelle, c’est quand le chemin entre le besoin et la ressource est tout tracé. C’est direct, nous pouvons aller vite mais nous n’y entrons pas ou n’en sortons pas, sans que cela nous coûte.
Typiquement, c’est le cas quand le parent-ressource impose un itinéraire bien établi PAR LUI, selon ses critères, donc selon SES BESOINS.
C’est le parent présent mais exigeant voire très conditionnel, qui impose un cadre strict, auquel l’enfant – besoins doit se conformer s’il veut être « nourri » (au sens large !).
Les nuances sont multiples mais, dans cette configuration, l’enfant apprend à adapter ses demandes, ses besoins, ses réponses aux ressources qui lui sont proposées. Il apprend donc à être en fonction du parent- ressource, grâce à ses mécanismes adaptatifs réflexes, qui s’activent en-dehors de sa propre volonté.
Durant cette période, de même que la peur est avant tout organique, vécue à travers les sensations du corps qui se sent menacé par la non-satisfaction de ses besoins, le choix est également organique. J’aime à dire que toute décision est organique !
Incapable de dire, de penser, de conceptualiser, donc de relativiser seul, l’enfant-besoin est avant tout ce corps, ce système nerveux qui perçoivent leur environnement et s’y adaptent « comme ils peuvent ». Sur l’îlot familial, les possibilités sont limitées !
Cela donne, par exemple, l’enfant qui apprend à être souriant, gentil parce que c’est attendu, voire demandé et donc plus « efficace » pour aller d’un besoin à une ressource pouvant le satisfaire.
Mais suivre cette autoroute lui coûte de ne pas oser s’exprimer quand il est mécontent, d’apprendre à avoir peur de sa propre colère car elle le placerait dans le camp des « méchants », de ceux que le parent-ressources n’aime pas ou rejette explicitement, etc.
Sortir de l’itinéraire tout tracé est stressant, synonyme de menace voire de danger.
C’est ainsi que chacune des « autoroutes relationnelles », qu’il va prendre l’habitude d’emprunter vont servir d’ossature à ses futures identifications, à forger ce qu’il croira devoir être (ou ne pas être) pour avoir et garder le maximum de chances de survivre, d’avoir accès aux ressources qui lui sont nécessaires.
Itinéraire d’un enfant … pas forcément gâté ! 1/4
Pourquoi toujours revenir sur le passé, sur l’enfance ?
J’ai envie de répondre d’abord par une autre question.
Qu’est-ce qui est le plus abordable et puissant :
• Se libérer de son passé ?
• Ou libérer son passé, du rejet (« Plus jamais ça ! ») ou du déni (« Non, mais j’ai eu une enfance normale/ heureuse ! ») dans lesquels, lui et ses ombres sont restés enfermés ?
Nous pourrions débattre longuement sur la réponse à donner à ces questions mais voilà que les récentes avancées en matière de neurobiologie, de réponses au stress ou de traumatisme d’ordre relationnel viennent donner leur propre argumentation.
En voici la formulation choisie par Larry Heller et Aline Lapierre : « Le traumatisme du développement constitue l’une des plus importantes questions de santé publique dans le monde » … « Le traumatisme d’ordre relationnel est plus impactant qu’un traumatisme d’origine non-humaine ou inanimée ».
En vérité, je crois que nous le savons déjà tous (ou presque !), que nous en avons tous déjà fait l’expérience mais avons du mal à le reconnaître et donc à l’admettre, par peur de passer pour … Pour quoi, d’ailleurs ?
Dans cette série d’articles, je propose de replanter le décor, afin d’éclairer ces affirmations d’origine scientifique et clinique, dans une vision plus « ordinaire », dans notre jardin.
Le premier point que je souhaite éclairer est le suivant. Dans le cas d’un trauma d’origine accidentelle, le traumatisme qui en découle est d’autant plus sévère que la capacité de la personne à faire face à la menace/ au danger est minime.
Dans le cas d’un trauma d’origine relationnelle précoce (avant 10 ans et plus encore avant 3 ans !), ce n’est pas uniquement la puissance du trauma qui fait la sévérité du traumatisme qu’il provoque mais l’ampleur de l’impuissance de l’enfant face à l’adulte, notamment face à son parent.
Si sa mère est débordée, si son père est absent (ou inversement !), que peut faire l’enfant de 2 ans, 4 ans ou 6 ans ?
Peut-il combattre pour obtenir une autre réponse à ses besoins ?
Peut-il fuir pour obtenir une autre réponse à ses besoins ?
Non, il est comme coincé sur un îlot aux ressources limitées !
Cet îlot, c’est sa famille ! Ces ressources se sont ses parents, en premier lieu, un frère ou une sœur, éventuellement, des grands-parents, etc.
Mais les itinéraires qui mènent de ses besoins à ces ressources, il ne peut pas vraiment les choisir. C’est là que tout commence et que son futur s’écrit déjà.
C’est ce que j’illustrerai dans les prochains articles.
A suivre …
La sagesse est dans la souffrance ?
Pas évident pour tout le monde d'adopter ce point de vue !
Pourtant, je ne peux que le soutenir, car j'en fais l'expérience.
C'est pourquoi je t'invite à regarder ce film "Wisdom of trauma" (possibilité d'avoir les sous-titrages en français) et à nous partager ton sentiment à la suite
https://wisdomoftrauma.com/
Merci pour ton soutien
Christian
Watch The Wisdom of Trauma Movie & The Trauma Talks Series, Part II on October 4-10 Watch The Wisdom of Trauma Movie on October 4-10, Featuring DR. GABOR MATÉ Plus The Trauma Talks Series, Part II, a 5-day teaching series on trauma with leading experts!
Je t'invite à regarder ce film sur l'âme
L'âme de la corde, c'est ce qui maintient le lien, quand les couches protectrices sont usées, défaillantes
Toucher son âme, c'est retrouver le coeur ouvert, resté caché sous la carapace faite de peurs
Bonne visualisation et merci de témoigner
https://vimeo.com/ondemand/ame
Watch L'ÂME Online | Vimeo On Demand MERCI DE CLIQUER SUR "Recevoir les actualités" pour transmettre votre email au réalisateur. Comment aller à la rencontre de son…
(R)établir le lien intérieur : faire renaître sécurité et amour !
Nous avons tous eu des conflits avec une de nos parties, qu’elle soit trop « molle » ou trop « autoritaire ».
Cela donne généralement envie à l’une de rejeter l’autre, avec un tiraillement interne qui va en s’amplifiant.
Mais le conflit entretien le sentiment d’insécurité interne.
C’est par le rétablissement du lien, de l’écoute et du dialogue intérieurs que le conflit peut s’apaiser, le sentiment de sécurité revenir et celui d’amour se déployer.
Décidément, comme en témoigne ici F. Le Doze, tout est à sa place, c’est le cas aussi de nos parties intérieures.
J’ajoute que tout est une question d’écologie, donc de lien, de nature et de qualité de la relation : écologie intérieure et relationnelle se rejoignent sur ce point.
Bonne écoute
https://www.youtube.com/watch?v=Pd8AvecXpy8&t=344s
François Le Doze - On croit qu'on a des problèmes... - TEDxVaugirardRoad François Le Doze est médecin et neurologue de formation.Il a toujours eu à cœur de d'allier à la rigueur de la pratique l'art du diagnostic et de la thérapeu...
Attachement et écologie relationnelle
Notre construction et notre intelligence relationnelle sont fortement conditionnées par la qualité de notre lien d'attachement, dans l'enfance.
Cette vidéo très claire et synthétique l'illustre parfaitement.
Puisque la qualité du lien repose sur la répétition demande/ réponse, je t'invite à observer comment tu oses (ou pas) poser tes demandes ???
https://www.youtube.com/watch?v=aeMapqqthNs
Sécurité et lien d'attachement Dans cette vidéo je parle de l'importance du lien d'attachement, ce lien entre le nourrisson puis l'enfant et ceux en charge de sa sécurité tant physiologiqu...
Voici une présentation claire qui permet de mieux comprendre comment nous nous construisons, depuis la petite enfance.
Comme avec le lien d'attachement, il ne faut pas négliger la fréquence du manque de prise en compte de notre besoin d'écoute, de compréhension et de sécurité, au cours de notre développement infantile.
Nul besoin de traumas importants, pour être concerné.e par ces manques et l'installation d'un sentiment d'insécurité ou un dérèglement du système nerveux autonome, qui impacte notre vie et nos relations, à l'âge adulte.
Heureusement, ce qui a été fait peut être défait et la résilience est possible ...
C'est pourquoi, je fais le choix de me consacrer à l'écologie intérieure et relationnelle.
https://www.youtube.com/watch?v=HVVpa_-pLkE&t=527s
Trauma et Théorie Polyvagale La théorie Polyvagale sera largement discutée lors du Sommet Quantum Way "Trauma, Attach(e)ment & Resilience" qui se tiendra en ligne du 21 au 26 avril (ouve...
Pourquoi je préfère le coaching de transformation au coaching de performance ?
Pourquoi se réconcilier avec son sentiment de vulnérabilité et sa dépendance relationnelle est une étape incontournable dans cette transformation ?
Comme le montre très bien ce superbe documentaire, parce que vulnérabilité (fragilité, insignifiance) et dépendance (interdépendance) sont notre véritable nature.
Parce que nous en tenir à distance, nous éloigne de nous-mêmes, de ce que nous sommes, donc de ce que nous pouvons devenir !
https://www.youtube.com/watch?v=stCxLxBMjYA
Histoire de coïncidence ???
Alors que je mets la première touche à la préparation de notre prochaine pauserie (dimanche prochain) sur la réconciliation entre parents et enfants intérieurs, une amie de communique le lien pour cette vidéo :
https://www.youtube.com/watch?v=5zSUPYHiBlQ
Une parfaite résonnance/ cohérence avec tout ce dont nous parlons depuis des semaines.
Sujet central mais pas suffisamment mis en avant, notamment dans le monde masculin du coaching, où parler de notre enfant intérieur est encore trop souvent assimilé à un aveu de faiblesse !
#184 Marie-Lise Labonté : Libérer l'enfant émotionnel en nous Anne Ghesquière reçoit dans Métamorphose la québécoise Marie-Lise Labonté, psychothérapeute, créatrice de la «Méthode de libération des cuirasses©, fondatric...
L'attachement est à la base de notre construction et de notre fonctionnement, y compris à l'âge adulte.
Fortement recommandé !
Sommet en ligne / Online Summit Notre prochain Sommet en ligne “Trauma, Attachement & Résilience” se déroulera du 21 au 25 avril avec une journée Spéciale le Lundi 26 avril. - Des webinaires LIVE - bilingue français - anglais avec interprétariat dans les deux langues. - Des sommités venus du monde entier et partageant l...
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Quand la relation à soi, en particulier à ses souffrances et à sa vulnérabilité est faite de déni, basée sur le refoulement, le corps parle !
"Mon corps n'est qu'un CRI !
L'écouter, l'entendre et le comprendre est un chemin !
Celui qui mène à une forme de libération !
En voici un bel et courageux témoignage !
https://youtu.be/RukbfmS_-ws
La mémoire du corps : notre corps s'exprime par là où il a souffert La puissance de la mémoire corporelle, le corps humain garde la trace les traumatismes subis. Notre corps nous parle : apprenons à l'écouter, il a des choses...
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Pau
Des billets d'humeur et d'humour, où une humaine et son chat se partagent la plume...
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L'Atelier Creatif - Karine Béghin | Pau 🖱Web Designer 🖱 Création Site Web, Page Vitrine & Page Google Business ✨ Pour les Thérapeutes et Coachs - Contactez-moi 👇
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Le cadavre exquis, vous connaissez ? Mais le podcast exquis, ça, vous ne devez pas connaitre. Qu'ar
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Depuis son origine dans les grottes de Lascaux, le graphisme est devenu omniprésent dans notre soci