Imavigne

Dès leur plus tendre enfance, Sophie et Vincent Guizard accompagnent leur grand-père respectif dans les vignes familiales destinées à la Coopérative. En 1998, au Mas Jullien, Vincent apprend à élaborer de Grands Vins auprès d’Oliver Jullien. Puis de 2003 à 2010, Vincent contribue à élever les vins du Domaine de Montcalmès au niveau des plus grands.

Fort de ces expériences auprès des plus grands vignerons en Terrasses du Larzac, en 2010, Vincent et son épouse Sophie créent le Domaine Saint Sylvestre. A Puéchabon, tout proche d’Aniane, sur un vignoble d’exception de 8 ha, ils mettent tout en œuvre pour obtenir l’excellence de ce terroir. Le travail est manuel, un rendement limité à 20hl/ha, une vinification et un élevage en fût de 24 mois par cépage et par parcelle.

Une fois mis en bouteille, leurs vins trouvent une place sur les grandes tables de la restauration française et étrangère. Aussi bien leur cuvée en blanc que celle en rouge, leurs vins sont devenus des Pépites du Languedoc. La RVF indique qu’il est parmi l’élite des vins du Languedoc

Découverte il y a 7 ou 8 ans, c’est toujours avec grand plaisir que j’ouvre une cuvée Saint Sylvestre en rouge en AOP Terrasses du Larzac. Un vin issu d’un assemblage de 70% Syrah, 20% Grenache et 10 Mourvèdre.

Hier, le millésime 2018 dégusté, était tout simplement sublime. Ses 5 ans de garde ont sublimé toutes ses facettes aussi bien au nez qu’en bouche.

Le nez est très expressif sur des arômes de fruits rouges et noirs, de garrigue, de fleurs et d'épices. Sa bouche fraiche s’enrobe d’une légère rondeur tout en finesse et raffinée dans un équilibre parfait. Ses tanins élégants et veloutés offrent une finale exceptionnelle. Un travail d’orfèvre !

Vous trouverez cette pépite chez votre caviste autour de 27€ ou directement au domaine.

L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, consommer avec modération

Difficile de dire depuis quand cette coutume est perpétuée. La légende raconte qu’en 1585, Montaigne, fuyant la peste qui ravage Bordeaux, fut hébergé dans la campagne du Périgord par la famille Chabrol. Ce fermier finissait ses fonds de soupe en versant du vin rouge. Montaigne nomma cette coutume : « Faire Chabrol ».
Il se dit également que « Fa chabroù » en patois périgourdin se traduit par « boire comme une chèvre », c'est-à-dire « boire dans son assiette ». En occitan, il se disait « Fa chabro ».

Autrefois très courant dans le milieu rural du Centre et du Sud-ouest de la France, ce rituel est devenu un élément de notre patrimoine. Un symbole des valeurs de la terre nourricière (la soupe, le pain et le vin) et identité du monde paysan. En cette période qui voit se retourner les panneaux à chaque entrée de village et les tracteurs sur les autoroutes, faire chabrot devient un acte militant, une façon d’affirmer son identité et son ancrage à nos valeurs.

L’Académie du Chabrol, créée en 2001 en Dordogne, perpétue et transmet les valeurs de ce rituel. Elle nous enseigne la bonne pratique du Faire chabrot : 1/ Accrochez votre serviette fermement autour du cou. 2/ Retournez votre cuillère dans le fond de l'assiette où vous aurez pris soin de laisser un fond de soupe. 3/ Versez le vin rouge jusqu'à ce que la cuillère soit entièrement recouverte. Un grand vin ne fait pas forcément un bon Chabrol, un vrai vin oui. 4/ Saisissez l'assiette entre vos deux mains. 5/ Dégustez le savoureux mélange d'un trait.

On attribue à ce rituel des propriétés bénéfiques pour la santé, un breuvage réputé fortifiant. Il pourrait même être à l’origine de la longévité observée chez certains anciens de nos campagnes.

Pour ce post, j’ai emprunté les vidéos et la chanson du groupe de musique W***o. Je vous invite à écouter leurs chansons. Des hymnes festifs sur nos belles valeurs françaises et du bien vivre ensemble ().

Si vous faites chabrot, n’oubliez pas que l’abus d’alcool est dangereux pour la santé. Consommer avec modération.

Un domaine familial depuis 1840, un savoir-faire porté par les 7ème et 8ème génération. Après des études de notariat Pierre-André Ournac a rejoint le Château Cesseras en 1985 qui était déjà exploité par son frère Jean-Yves depuis 1976. Ils décidèrent de quitter la coopérative et de se lancer dans l'élaboration et la commercialisation de leurs vins.

Depuis l'exploitation a été entièrement réencépagée, la cave a été équipée de matériel moderne et un second chai a été construit. Guillaume, le fils de Pierre-André, est maintenant à ses côtés pour continuer l'aventure familiale. Le vignoble s’étend sur 65 ha vignes dont 15 ha en Minervois Cru La Livinière.

Lors d’un passage à la maison du minervois, j’ai refait ma cave de belles bouteilles en Cru La Livinière que j’affectionne tout particulièrement. Il me restait une place dans le carton, j’ai pris sans grande conviction la cuvée Livinière du Château Cesseras que j’ai oublié quelques années au fond de ma cave.

Quelle claque ! Une dégustation qui a redistribué les cartes dans mon classement des grands domaines en Cru La Livinière. Cette cuvée, icone du château, est issue d’un assemblage GSM + du Carignan avec la particularité d’une vinification en macération carbonique pour le G, M et le Carignan. Seul les 70% de Syrah sont en vinification traditionnelle. Le tout est élevé 12 mois en barrique.

Le 2019 est tout simplement sublime avec un nez de caractère nous amenant dans un voyage au cœur de la garrigue. Les arômes de fruits rouges avec un soupçon d’olive sont sublimés par des notes fines de grillés et un boisé bien fondus. En bouche, une énergie délicate me gagne. De belles sensations accompagnent sa texture incroyablement suave, du velours et de l’élégance tout en fraicheur. Avec bonheur, ce voyage se prolonge de très longues secondes une fois le verre posé.

Après quelques recherches sur cette cuvée, les nombreuses distinctions obtenues par cette cuvée (95 Decanter, 90 RVF, de 1 à 3* au GH selon les millésimes…) viennent valider mes sensations de dégustation.

Vous trouverez le millésime 2019 sur le site de la Maison du Minervois à 18€ et le millésime 2021 sur l’e-shop du Château.

L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, consommer avec modération

Le Château Coupe-Roses est situé dans le petit village de La Caunette, au nord de l’appellation Minervois.

Le vignoble, travaillé en culture biologique, constitué d’un archipel de petites parcelles, totalise 45ha. Sur les premiers contreforts de la Montagne Noire, les vignes s’épanouissent entre 250 et 400m sous un climat harmonieux entre l’ensoleillement méditerranéen et la rudesse montagnarde, sur un terroir propice à la préservation des arômes et de l’acidité.

Ici, pas de grand portail en fer forgé malgré le nom de Château. Ici, la cave de vinification, ancienne fabrique de tuiles, est situé au cœur de ce petit village, entre la mairie et l’église. Ici, depuis 400 ans le domaine viticole se transmet en héritage. Aujourd’hui, Françoise Frissant et son mari Mathias Paicheler passent la main à leur fille Sarah et leur fils Mathias. Tous œnologues, ils perpétuent un savoir-faire tout en apportant une touche de modernité.

Le weekend dernier, je me demandais avec quel vin accompagner mon tajine d’agneau. Le souvenir de ces journées formidables passées au château Coupe-roses et de ces dégustations directement aux cuves me sont revenues. De ces souvenirs, il me restait en cave une bouteille d’Orience 2017. Un assemblage de 90% Syrah et 10% Grenache élevé 12 à 16 mois en barrique.

Les 6 ans de garde ont sublimé cette cuvée. Les effluves d’épices orientales et de fruits noirs foisonnent. En bouche, la matière concentrée est un dédale de sensations savoureuses. Sa puissance s’exprime dans une incontestable esthétique sensorielle.

Je ne sais dire si ce grand vin a sublimé le tajine ou bien l’inverse. Une chose est sûre, de très belles énergies autour de cet accord.
Vous trouverez cette cuvée (millésime 2017) sur la boutique en ligne du domaine pour un peu moins de 20€.

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L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, consommer avec modération.

Son sourire et sa gentillesse m’ont tristement manqué hier soir dans les allées du Salon du Vin au MEET de Toulouse.

Depuis plusieurs années, j’attends avec impatience ce moment de partage avec Henri. Un moment en toute simplicité et convivialité. A chaque rencontre, je dégustais avec un grand plaisir toutes ses belles histoires sur le vin et sur la vigne d’ici et d’ailleurs. A chaque rencontre, je dégustais avec lui tous ses élixirs de jouvence, ses breuvages emprunts de magie, ses vins emplis des arômes d’un passionné.

Hier soir, en souvenir de ces moments de partage, je n’ai souhaité déguster que son chef-d’œuvre à mes yeux. Une cuvée qui fait passer un vigneron maître dans son métier. Cette cuvée Elixir en blanc est juste magnifique. Un 100% chardonnay élevé en fût.

Dès les premiers arômes, les premières énergies en bouche de ce breuvage, ma mémoire gustative me transporte en bourgogne tout proche de Meursault. Seule cette puissance solaire en fin de bouche me ramène sur la seule et unique parcelle du Domaine de Saint Clément, à quelques kms de Montpellier.

Mes pensées se troublent de souvenirs. Souvenirs d’un partage avec Henri, à l’ombre du grand chêne, sur les rives de la rivière Le L*z. Un partage sur la beauté de ses pieds de Tourriga Nacional, de Niellucio, de Petit verdot et bien sûr de ces rangs de Chardonnays.

Amis Toulousain, prenez le temps ce weekend de vous arrêter au stand du Domaine Saint Clément pour déguster cette cuvée Elixir en blanc. La plus belle manière de perpétuer la gentillesse d’un homme passionné et passionnant.

Merci Henri !

A 20 km de Montpellier, le Clos Constantin est situé à Argelliers, tout proche d’Aniane, à mi-chemin entre le Pic Saint-Loup et le Larzac, au cœur d’une nature sauvage. Le village est surnommé la « petite Sibérie » dû à son climat très frais favorable aux vignes et donnant des vins élégants.

Pierre Halley, œnologue de formation, reprend en 2009 les vignes de son arrière-grand-père Constantin cultivés alors par son oncle. En 2017 il est rejoint par son compagnon Samuel Durand (ancien sommelier) et créé ensemble le Clos.

Les 15 ha de vignes sont répartis en petites parcelles sur l’aire de l’AOC Terrasses du Larzac. Elles sont cultivées en AB et en conversion biodynamique. Le clos produit 2 cuvées en AOC TdL : Arjiès (majoritaire Syrah - 12 mois en foudre) et Euziéra (majoritaire Grenache – cuve béton).

J’ai goûté la cuvée Euziéra et incontestablement une réussite provoquant de belles sensations et un grand plaisir. L’assemblage de 50% Grenache associé à de la Syrah et du Carignan (en carbo) donne une aromatique fringante et alléchante, pure et sans artifice (élevage cuve béton 12 mois) aux aromes typiques de la région.
En bouche, une expression racée offrant typicité et élégance. Ample et d’une grande finesse tannique. Sa concentration et sa belle fraicheur en font un nectar remarquable.

Un vin gourmand avec une structure séduisante, alliant puissance aromatique, concentration et fraicheur. Il se dit qu’il est l'un des plus grand RQP de toutes les Terrasses du Larzac (16€). Vous trouverez cette cuvée sur la boutique en ligne du domaine.

J’ai hâte de goûter la cuvée Arjiès, quelqu’un la connait ?

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L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, consommer avec modération.