Galerie Polaris

Exposition de Chiara Bonato & Quentin Marais
Avec le soutien du salon C14
📍Jusqu’au 19 juillet




📷

Chiara Bonato, s’est rapidement imposée sur la scène artistique avec ses sculptures caractéristiques. Ses œuvres, principalement des formes oblongues, semblent s’étirer et se lover contre les murs ou s’étendre nonchalamment sur le sol ou sur des socles. Ces formes, aux courbes délicates et organiques, évoquent une sensualité palpable, rappelant les mouvements fluides du corps humain.

Exposition de Chiara Bonato & Quentin Marais
Avec le soutien du salon C14

📍
Jusqu’au 20 juillet

📷

Quentin Marais se distingue par une approche résolument ironique et déroutante. Ses créations, bien que s’inspirant des codes du design, défient toute catégorisation précise. Quentin Marais joue avec les formes et les volumes de manière à déstabiliser le regard et à provoquer une réflexion sur la nature même de l’objet.

Chiara Bonato & Quentin Marais
Jusqu’au 19 juillet
📍
Avec le soutien du salon

📷 Alexandre Costes

L’art de la céramique a connu une renaissance notable ces dernières années, mêlant traditions millénaires et innovations contemporaines.
L’exposition actuelle met en lumière les œuvres de deux jeunes céramistes, Chiara Bonato et Quentin Marais, dont les créations explorent des horizons stylistiques et conceptuels distincts. Ces deux jeunes artistes ont été sélectionnés par Bernard Utudjian, dans le cadre du salon de la céramique contemporaine C14, dont l’un des prix étaient une exposition en galerie.




📍
Jusqu’au 20 juillet

Avec le soutien du salon

📷

Exposition de Chiara Bonato & Quentin Marais
Vernissage mercredi 26 juin
Avec le soutien du salon C14

L’art de la céramique a connu une renaissance notable ces dernières années, mêlant traditions millénaires et innovations contemporaines. L’exposition actuelle met en lumière les œuvres de deux jeunes céramistes, Chiara Bonato et Quentin Marais, dont les créations explorent des horizons stylistiques et conceptuels distincts. Ces deux jeunes artistes ont été sélectionnés par Bernard Utudjian, dans le cadre du salon de la céramique contemporaine C14, dont l’un des prix étaient une exposition en galerie.

« Le travail d’Enzo Mianes propose d’extraire des objets de leur contexte quotidien pour leur insuffler une dimension fétichiste. Ses recherches esthétiques prennent souvent pour point de départ une narration poétique liée aux questions de la disparition -des êtres, des formes ou de la matière.
Enzo Mianes évoque le vivant à travers des fragments d’intimité et des échantillons d’un réel commun qui prennent la forme d’installations-sculptures ; autant de traces d’une mythologie personnelle et contemporaine préservées et conservées par le biais de l’institution artistique »

La portée du geste 1
Tissus Hermes et medium mixte
210x 70x50cm
2023



« Les Enfants Terribles »
Gaëtan Vaguelsy
Enzo Mianes
Antonio Caballero
Jusqu’au 15 juin

Avec le recul, nous nous rendons compte que ses photographies des années 60 et 70 sont très similaires à celles du monde de l’art contemporain d’aujourd’hui.
Si son travail rappelle à notre regard d’aujourd’hui, celui de Cindy Sherman ou de
Jeff Wall, c’est tout simplement parce qu’Antonio Caballero, savait qu’il allait faire évoluer le « petit » monde des histoires courtes photographiques vers le monde
de l’art contemporain.

« Les Enfants Terribles »
Gaëtan Vaguelsy
Enzo Mianes
Antonio Caballero
Jusqu’au 15 juin

🖼️ Objets tranchés, scie-sciée
scie-sciée sous verre
102,5 x 79 x 3 cm
2024


« Les Enfants Terribles »
Gaëtan Vaguelsy
Enzo Mianes
Antonio Caballero
Jusqu’au 15 juin

Dans le cadre de la nouvelle Biennale d’art contemporain de Château-Gontier sur Mayenne Gontierama organisée par Bertrand Godot commissaire d’exposition et directeur de la programmation art contemporain, nous heureux de vous annoncer l’exposition de
 au Musée d’art et d’Histoire 
du 25 mai au 25 aout 2024
 
Musée d’Art et d’Histoire
2 rue Jean Bo**ré
53200 Château-Gontier-sur-Mayenne
du mercredi au dimanche
de 14h à 18h

📷©Marc Domage

C’est cette conscience de notre place en tant qu’être humain sur cette planète, qui incite Enzo Mianes à créer une oeuvre qui atteint toute sa force par la perception de la beauté de tout ce qui nous entoure.
L’artiste montre dans son travail que si l’art est un monde, pour l’artiste le monde est un langage qu’il faut utiliser jusqu’au bout.

🖼️ Objets tranchés, scie-sciée
scie-sciée sous verre
102,5 x 79 x 3 cm
2024


« Les Enfants Terribles »
Gaëtan Vaguelsy
Enzo Mianes
Antonio Caballero
Jusqu’au 15 juin

Né à Mexico en 1940, Antonio Caballero est considéré comme le plus grand des photographes de Fotonovelas ( magazine de romans photos ) dans les années 1960 et 1970 au Mexique.
Antonio Caballero s’est impliqué dans toutes les tâches liées à la réalisation de nouvelles photographiques, y compris celles du scénario, du casting, de la décoration, de l’éclairage et, bien sûr, de la prise de vue.
Aujourd’hui, nous comprenons mieux le style avant-gardiste de cet artiste, dont le travail à l’époque n’était pas compris pour son originalité et ses concepts avant- gardistes.

« Les Enfants Terribles »
Gaëtan Vaguelsy
Enzo Mianes
Antonio Caballero
Jusqu’au 15 juin

🇲🇽

« À travers l’oeuvre hyperréaliste de Gaetan Vaguelsy, le naturel d’une jeunesse animée de promesses et de vitalité éclate sur la toile où tout est possible, les codes sont brisés.

Rien n’est imaginé, tout est imagé. C’est le quotidien de l’artiste qui est peint. Un journal, sorte de « ragazzi di vita », avec ses gestes usuels laissés au hasard et ici sublimés. »

🖼️Memento Feria, Friandise,Huile sur toile de lin 35 x 40 cm,2023
🖼️Les Seigneurs, Seigneur à la bouée, Huile sur toile de lin 35 x 40 cm 2024
🖼️P.O.V Balafre, Huile sur toile de lin 20 x 30 cm 2023
🖼️Les Seigneurs, Seigneur à la Fleur, Huile sur toile de lin 35 x 40 cm 2024

« Les Enfants Terribles »
Gaëtan Vaguelsy
Enzo Mianes
Antonio Caballero
Jusqu’au 15 juin

Electron libre, axe principalement son oeuvre sur la mémoire des objets et des formes.
Objets et formes, qu’il interroge , découpe, tranche, démonte, fait fondre, tout en leur donnant une nouvelle vie, une nouvelle perpective.
Reprenant à son compte la maxime de Lavoisier ( Chimiste et philosophe guillotiné en 1794 ) « rien ne se perd , rien ne se créée tout se transforme » Enzo Mianes nous rappelle que nous venons tous du même univers.
Univers qui nait, vit, meurt se transforme pour donner une nouvelle vie...

Série: Porte tes Morts
Soldats de plombs soudés


Exposition : « Les Enfants Terribles »
Enzo Mianes
Gaëtan Vaguelsy
Antonio Caballero
Jusqu’au 15 juin

📷Alexandre Costes

L’exposition est ouverte 📣

« Les Enfants Terribles » avec les œuvres de :
Gaëtan Vaguelsy
Enzo Mianes
Antonio Caballero

Jusqu’au 15 juin ✨

Photos: © Alexandre Costes

Chaque oeuvre nous raconte alors sa propre histoire, celle que nous voudrons bien voir. La puissance de ces œuvres nous mène à une méditation chromatique.
Cette liberté de création qui a toujours été le crédo de Speedy Graphito nous montre et nous prouve une fois de plus qu’un artiste n’arrête jamais de chercher de nouvelles formes d’expression, et cette continuelle inventivité picturale comble chaque année depuis 40 ans notre plus grand plaisir.

TOTEM
Exposition personnelle de l’artiste
Visible à jusqu’au 27 avril

📷 ©

Siniya d’El Aaroussa - Le plateau de la fiancée
Chez les Amazigh, ( Berbères de l’Afrique du Nord ) la fiancée de la pluie désigne l’arc en ciel , pour admirer un arc en ciel, on dit : «regarde la fiancée de la pluie« . Au Maroc traditionnellement la future mariée arrive avec son plateau sur lequel elle a posé ses objets et les liquides les plus précieux.
Quand Sara Ouhaddou regarde les objets qui ont été créés dans les territoires musulmans au 7ème et 9ème siècle, elle découvre de magnifiques fioles, le plus souvent trouvées dans les tombes. Ces fioles étaient réalisées avec la technique de l’enrobage sur noyau ou - l’enduction sur noyau - qui permettait de fabriquer des pièces de petites dimensions, du type flacons à parfum ou à fard. Cette technique a été pratiquée pendant de nombreux siècles, en Mésopotamie, en Asie de l’Ouest et dans tout le bassin méditerranéen. L’artisan façonnait un noyau d’argile destiné à donner la forme de l’intérieur du récipient. Il y insérait une tige de métal et laissait l’ensemble sécher. Puis il immergeait le noyau dans le verre en fusion d’un creuset, tout en tournant la tige afin d’obtenir une répartition homogène. Cols et anses étaient étirés à la pince et appliqués à chaud. La décoration était faite de filets de verre appliqués en spirale, autour de la pièce, réchauffés pour s’intégrer à la masse, puis peignés en vaguelettes. Cette technique archaïque est tombée en désuétude avec l’invention de la canne et du soufflage.
Sara Ouhaddou a proposé au CIRVA (Le Centre international de recherche sur le verre et les arts plastiques à Marseille) de reprendre cette technique pour ces deux nouvelles créations inspirées des modèles antiques d’Afrique du nord. En mélangent les deux techniques, verre soufflé et enduction sur noyau, Sara Ouhaddou élabore pour nous un glossaire de formes, comme l’alphabet qu’elle a crée en céramique , sur papier sur broderie ou sous forme de vitrail.

Du 3 au 7 avril au Grand Palais Éphémère avec les nouvelles œuvres

Stand H6

Récemment exposé au MO.CO à Montpelier , Gaétan Vaguelsy , vit et travaille à Sète.
Dans ces deux nouvelles séries de peintures à l’huile, Memento Feria et les seigneurs, Gaétan Valguelsy nous offre à voir une nouvelle vision de son monde. Au delà d’une technique remarquable et d’un sens précis du détail, cette peinture est à voir comme un hommage à celles et ceux qui l’entourent, et qui l’inspirent. Elle souligne les contours d’une jeunesse plurielle, animée de promesses et de vitalité.


Du 3 au 7 avril au Grand Palais Éphémère avec les nouvelles œuvres

Stand H6

Aucun point de vue n’est privilégié pour le spectateur, la peinture offre alors une vision frontale et égale sur toute la surface des toiles. Les nuances, les balancements des couleurs, qui semblent bien danser comme des électrons libres, la luminosité, les variations chromatiques, tout s’érige en une peinture-objet complexe et autonome, en accentuant le dynamisme de notre regard. Chaque TOTEM se projette comme un ensemble de vaisseaux sanguins, constituant un corps dans lequel circulent en boucle les couleurs, les tissus, les formes, faisant fonctionner et donnant vie à un tout. Les bords frangés viennent accentuer les superpositions de couleurs, qui oscillent entre plusieurs strates de bandes toilées, en jouant avec notre regard.

TOTEM
Exposition personnelle de l’artiste
Visible à jusqu’au 27 avril

📷 Alexandre Costes

Le mot Ototeman, vient de la langue odjibwé (amérindienne), le Totem ou sa représentation, permettait de définir à quel clan on appartient. Plus traditionnellement, les totems servaient à préserver tout en racontant en image l’histoire des clans ou familles.

TOTEM présente un ensemble de 12 nouvelles peintures/sculptures/installations de Speedy Graphito, que représente la galerie Polaris depuis 39 ans

TOTEM
Exposition personnelle de l’artiste
Visible à jusqu’au 27 avril

📷 Alexandre Costes

Merci à Stéphanie Pioda pour ce très bel article dans
À l’occasion de l’exposition TOTEM de à la visible jusqu’au 27 avril

🌸

Motivated
His face twisted with frustration when I asked him why Ferguson was so quiet. « Mr. Carter » said he was really frustrated with how short the demonstrations lasted. He also turned away from me repeatedly threatening to give up and return home. He also claimed that he was a huge supporters of Michael Brown.
« His death is screaming out for justice. I am out here to inform the community that the leaders before us failed us, and that it is my duty to uprise this new generation and youth. »
Ruddy Roye

When Living is A Protest
Exposition personnelle de l’artiste photographe
Visible à jusqu’au 25 février

🖼️ Motivated
Inkjet print on paper
80 x 120 cm - Ed. of 3
August 24, 2014

📷 Alexandre Costes

Les portraits de Ruddy Roye sont réalisés en collaboration avec les personnes qu’il photographie, comme un échange, et accompagnés d’un texte de l’artiste, qui humanise cette rencontre.
Roye s’inspire de la vie rude et quotidienne des pauvres, des laissés- pour-compte, des « oubliés », et en particulier de ceux de son pays d’origine, la Jamaïque. Il s’efforce de « raconter l’histoire de leurs maux mais aussi de leurs victoires en faisant entendre leur voix sur les médias sociaux et sur le papier photographique.

“Photographier, c’est trouver une part de moi dans les yeux ou l’essence de chaque personne et de chaque chose que je photographie. Cela a toujours été un processus de coopération”
Ruddy Roye

When Living is A Protest
Exposition personnelle de l’artiste photographe
Visible à jusqu’au 25 février

📷 Alexandre Costes

«  In her own words
I AM THE FACE..
I am the face of A warrior, a soldier
I am the face of depression & abuse,
I am the face of a mother, sister, daughter, friend.
I am the face of strength, blackness, minority.,,
I am the face of resilience, winner, inspiration
I am the face of Jamaica, America, Africa
I AM THE FACE OF A SURVIVOR...
I have many stories but today’s story is about my journey with THAT BEAST called cancer!
In June 2019 after discovering a lump in my right breast I was diagnosed with Stage 3 breast cancer. One of the biggest shocks of my life. I had done my yearly mammogram & breast ultrasound 8 months prior & everything was great!.. SO “WHAT THE HELL!” I Screamed!
I immediately thought death, doom, the friggin end. Noooooooooo!!!! WHY ME! »



🖼️ In her own words
Inkjet print on archive paper
60 x 40 cm - Ed. of 5
October 12, 2020

« On pourrait penser qu’il s’agit d’une politique de la représentation mais qui ne passerait pas par son cheminement courant, celui-ci consistant à promouvoir la présence de telle personne issue, comme on dit, des minorités, au sein de telle institution de pouvoir, à un poste où le pouvoir s’exerce à égalité avec, par exemple, les Blancs : si Obama a pu être président, si Oprah ou Beyonce peuvent être aussi puissantes, ce serait la preuve que le racisme n’existe plus, que chacun peut devenir autre chose qu’un déclassé, que l’Amérique aime tous ses enfants ! Ruddy Roye fait tout à fait autre chose : se situant en dehors de cette logique de la représentation, ceux et celles qui sont représentés dans ses photographies ne correspondent à aucun modèle de l’American Dream, à aucune idée de progrès politique, social ou économique pour tous, au contraire, ils sont représentés tels qu’ils sont réellement traités, tels qu’ils peuvent exhiber ce qu’ils subissent et qui est encore et toujours de la violence sociale, politique, économique, physique, raciste, une exclusion hors du « commun », un rabaissement au rang de « subalterne », voire d’inexistant. Si Ruddy Roye montre ceux et celles qui d’ordinaire ne sont pas montrés, ne sont pas visibles, il le fait non en respectant la logique attendue de la représentation, qui est encore une logique du pouvoir qui domine, mais selon un autre point de vue critique et politique, celui des laissés pour compte, des subalternes, des racisés qui subissent les effets politiques, sociaux, culturels, économiques, mortels d’une politique capitaliste et raciste. »

Jean-Philippe Cazier

Merci à Jean-Philippe Cazier pour ce très bel article

« Toujours motivé par le partage et l’entente entre galeries consœurs, Bernard Utudjian est aussi à l’origine de manifestations dédiées à l’art contemporain en région, comme la «Partie de Campagne » qui depuis plus de 10 années réunie une douzaine de galeries dans des petits villages le temps d’un week-end : Esquelbecq, Chassagne Montrachet,Saint Briac, Locquirec, Saint Emilion…
Avec pour leitmotiv le partage et la rencontre, Bernard Utudjian accueille au sein de sa galerie des artistes multi disciplinaires que la notion d’engagement pour la création fédère. »

📝https://www.9lives-magazine.com/102367/2024/02/05/bernard-utudjian-directeur-de-la-galerie-polaris-est-notre-invite-de-la-semaine/

Merci pour ce joli portrait de notre cher

« A Humanist’s Eye
Cycles pervade the evolution of this planet. We move through them navigating the spaces, living through the changes as best we can. Today as my year closes and opens, I am thankful and optimistic at the same time.
However being on assignment with does not stop my heart from beating the tune of the revolution, and so my first image on my born day is this.
Twenty year old Robert Scott strutted across the low grassy field and stopped to ask me if I was ok. I was meditating.
He introduced himself and told me he was one of the workers that refurbished the apartments at Shack Up Inn — an offbeat southern style bed and breakfast spot with historical roots to the cotton industry. I asked Robert if her heard about Mike Brown and Eric Garner and he shared this,
« It’s messed up but it’s nothing new. It is something that has been going on since the beginning of time. It will never get better, it will only get worse. It has to play itself out. We as black people just need to prepare ourselves for anything. The police want to control us, if we object we are penalized and that’s just where we are right now. »
Today his crew were roofing and refurbishing more rooms on the property. »

Ruddy Roye

When Living is A Protest

Exposition personnelle de l’artiste photographe
Visible à jusqu’au 25 février

🖼️ A humanist’s Eye
Inkjet print on archival paper
80 x 120 cm - Ed. of 3
August 28, 2019

L’exposition est ouverte !

« When living is a protest »


Merci à Emmanuelle Lequeux
Merci pour ce coup de ♥️

« This too is an American Story
Salt of the earth.... we are touched,
seasoned from birth, then like parched dirt milked of our worth we descend
like ashes to ashes
we all revert back to dust....
A dusty image blows
across a readied frame,
a black man swoops in low hovering like a vulture
his eyes balk
at a place to perch -
trapped inside my studied aim
I press down
to lift off my smeared lens
a copy of this white man’s stain. There is no escaping
“His” gaze,
“History” and culture
plastered in white wash,
stories and songs
left flayed in their magazines on the news,
films and social media,
a people shoved underfoot »

Ruddy Roye

When Living is A Protest

Exposition personnelle de l’artiste photographe du 27 janvier au 25 février

Vernissage en présence de l’artiste le samedi 27 janvier de 16h à 21h

🖼️ This too is an American Story II
Inkjet print on archival paper Tirage pigmentaire sur papier archive
40x60 cm-Ed.of 5
November 18, 2021

Battered and Bruised
Inkjet print on archival paper
Tirage pigmentaire sur papier archive
40 x 60 cm - Ed. of 5

«When Living is A Protest»


Vernissage/opening en présence de l’artiste
samedi 27 janvier/Saturday January 27
de 15h à 20h30 / 3-8.30 pm

Ouverture exceptionnelle dimanche 28 janvier
de 14h à 18h

Battered and Bruised
Black and Blue
do not mix.
From the beginning, they have stood betwixt the sun and the moon, the same way midnight scorns the noon.
Black boy
restrained
and imprisoned without a say, while old white hands
who meant to have him
slave his life away,
fashion coins from his blackness and true equality is delayed. Black and Blue mix only on streets corners
and highways,
handcuffed on backstreets
and alleyways.
Black boy killed on a rooftop,
or a dark stairway
finds no justice,
even when the video
shows foul play.
Black boy thinking
that snitching and mixing only makes
our blues darker.
Water it down,
make it lighter,
Again using old white hands architects of a grey land
dip their greedy palms
in native Red,
mixing it with Black.
The clotted mixture
of a putrid lineage
leaks out
when black faces hit concrete or get covered with dirt,
lies, or an assimilated heritage. White and Blue,
strangle the starry dreams
of a Black boy
with their institutional stripes, discolouring the perfect
blend of Black
on red, white and blue.
And every day we rise,
we see our blue LCD screens alight
with another casted image
of another Black boy’s dye.

When Living is A Protest

Exposition personnelle de l’artiste photographe du 27 janvier au 25 février

Vernissage en présence de l’artiste le samedi 27 janvier de 16h à 21h

🖼️This too is an American Story
Inkjet print on archival paper Tirage pigmentaire sur papier archive 120 x 80 cm - Ed. of 3
titled, signed and numbered by the artist titré, signé et numéroté par l’artiste November 18, 2021