Galerie Jousse Entreprise

[HORS-LES-MURS | ELISABETTA BENASSI]

Solo Show Elisabetta Benassi
Autoritratto al lavoro
Macro Museum - Roma, Italia
9 May 2024 – 25 August 2024
Curated by Luca Lo Pinto

Autoritratto al lavoro (Self-portrait at work) is the first major anthological exhibition on Elisabetta Benassi (Rome, 1966) presented by an institution active in the city where she lives and works. The project presents over twenty years of her artistic output, juxtaposing works from the early 2000s with more recent pieces and three new productions made specifically for the show.

Moving freely across a wide range of languages, media and imagery—an approach that has always been a distinctive earmark of her research—Benassi wryly observes the cultural, critical and artistic legacy of modernity, with the aim of “entering history not to quote from it, but to bring it back to life in the present, creating a sort of intrusion”, suggesting an always paradoxical idea of time.

Convinced that exhibitions are more important than individual works to convey an idea in a complex way, the artist has chosen to reflect on the very notion of a retrospective, formulating a large installation: a mise-en-scène of her works, built through a system of architectures and settings arranged in space like theatrical wings. Each of these modular structures has been conceived to host one work—partially concealing it from the gaze of visitors—and at the same time to respond to its specific narrative and poetic intentions, thus offering a new device for experiencing the works, which have often taken form in response to specific sites, situations, and time frames.

Each of these structures, covered with modular plaster panels bearing traces of the materials that have shaped them, will appear as a sculptural body with brutalist features, resulting in a display that is an artistic intervention in its own right, conceived to rethink the conventional formats of retrospective exhibitions.

With the support of Fondazione In Between Art Film, Collezione Maramotti, Gessi Roccastrada and Magazzino.

Photo .s.l_studio

[DERNIERS JOURS | TROIS, QUATRE.]

Trois, quatre.
Clément Borderie
Victoire Inchauspé
Julia Rometti
Exposition à voir jusqu’au 20 juillet 2024

(...) En transaction muette avec les paysages
Clément Borderie constate sans juger
l’absorption discrète des années
qui crachent leurs âges sur les stores de vitrines
ou déposent leurs empreintes sur des matrices dociles.
Il attendra le temps qu’il faut,
celui qui nous dépasse et nous fait défaut
celui qui nous défait de toutes nos certitudes.

La lumière parfois s’invite
par les vitres identiques en proportions
aux toiles de Julia Rometti.
Derrière l’aplat immobile de sable et d’os, les arêtes fuient en reflets.
Devant, les coquillages remontent à la surface de plusieurs millénaires
quand Paris était océan et l’océan seul sur Terre.
Pièce par pièce, pierre par pierre,
les œuvres sont louées à l’anonymat des ancêtres : chairs terres mers.

Pour protéger les fondations,
des vœux sont fondus dans les chardons.
Les sculptures de Victoire Inchauspé sont mordues
de fragiles existences et de fortes mues
comme un mimosa pétrifié en attente du printemps,
comme un cerf sidéré sans ses bois à l’hiver,
comme toute vie qui s’exécute dans une poignée de poussière.
(...)

Extrait du poème d’exposition de

Photos .borderie

.victoire

[DERNIERS JOURS | TROIS, QUATRE.]

Victoire Inchauspé, And it was all yellow
2022, mimosas, cire, bois 150 x 200 cm, unique
victoire est diplômée de l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris en 2022, la même année elle est nommée plus jeune finaliste de l’histoire du Prix SAM pour l’Art contemporain. En 2021, elle est lauréate du Prix Sarr (prix américano-français) et du Prix Paris Photo en 2020. Elle a exposé son travail à de nombreuses reprises en France, à Londres et à New York. En 2023, Victoire Inchauspé a passé 6 mois dans l’une des résidences majeures des États-Unis, Residency Unlimited (New York). Elle participera à la 17ième édition de la Biennale de Lyon sous le commissariat d’Alexia Fabre en 2024.

Victoire Inchauspé a grandi dans un petit village au Pays basque. C’est là-bas et grâce à sa mère, professeur d’arts plastiques, qu’elle commence à faire l’expérience de l’Art. Elle l’initie au « bricolage » avec des éléments naturels trouvés lors de promenade. Cerfs, araignées, abeilles, chauve-souris, mimosas, chardons et tournesols composent des mondes imaginaires et des paysages narratifs qui évoquent des saisons révolues. Elle intègre leurs corps ou des morceaux de leurs corps dans ses pièces, mettant en jeu une tension subtile entre absence et présence, éphémère et éternel, force et fragilité. Dans son travail, tout est finalement une question de cycle : de naissance, d’apogée, de vieillesse, de mort, puis de renaissance. Réflexion sur un commun poétique, son œuvre convoque des états aussi personnels qu’universels, tels que la vulnérabilité, l’épreuve de l’absence, la résilience et l’espoir.

Exposition collective
« Trois, quatre. »
Clément Borderie
Victoire Inchauspé
Julia Rometti
À voir jusqu’au 20 juillet 2024





Photos .borderie

Now open !

Trois, quatre.
Group show
Avec / with : Clément Borderie, Victoire Inchauspé, Julia Rometti

Visible jusqu’au 20 juillet / on view until July 20, 2024


Image : Clément Borderie, « Le store du restaurant Bonjour Madame, rue de Montreuil, Paris, » 2024, toile produite durant une dizaine d’années, canvas produced over ten years, 216 x 300 cm
Photo crédit : .borderie

« En transaction muette avec les paysages
Clément Borderie constate sans juger
l’absorption discrète des années
qui crachent leurs âges sur les stores de vitrines
ou déposent leurs empreintes sur des matrices dociles.
Il attendra le temps qu’il faut,
celui qui nous dépasse et nous fait défaut
celui qui nous défait de toutes nos certitudes. »
Extrait de la poésie d’exposition de

« In mute transaction with the landscapes without judgement
Clément Borderie records the discreet absorption of the years
that spit their ages on window blinds
or leave their marks on docile matrices.
He’ll wait for the time it takes,
the time that exceeds and evades us
the time that undoes all our certainties. »
Extract from the exhibition poem by

Derniers jours pour visiter l’exposition de au !
Jusqu’au dimanche 30 juin 2024

Last few days to visit exhibition in .
Until Sunday 30th

« S’il y a bien un musée que j’aime, c’est celui-ci. J’ai parcouru les allées du musée d’Orsay pour la première fois enfant. Plus t**d, lorsque j’étais voisine étudiante, j’y ai passé beaucoup de temps à nourrir ma peinture. J’ai ce besoin de revenir, de revoir et retrouver émue ces artistes qui ont peint ce passage béni entre deux siècles. Je pense aux Nabis, mais encore à Manet, Degas, Caillebotte, Carrière, Hodler, Claudel, Corot, Courbet ou Hammershøi.
Tous ces peintres à qui je me suis permise de prendre tout ce que j’ai pu. J’ai peint avec mes yeux en les regardant, c’était la meilleure école que j’ai eue.

Quand Christophe Leribault et Nicolas Gausserand sont venus toquer à ma porte en me parlant d’une exposition à Orsay, après avoir vérifié qu’ils n’étaient pas complètement fous, je me suis dit qu’au fond ce n’était pas si improbable. C’était un peu comme si la police du style venait me demander des explications.

Dès le premier jour, nous étions d’accord qu’il serait beau de faire des rapprochements avec Bonnard, Vuillard et Vallotton pour leurs paysages domestiques, l’esprit familial, la tendresse et l’intimité.

Le terme « nabi » signifie en hébreu « prophète » : celui ou celle qui révèle une vérité importante. Il y a là quelque chose à la fois de mystique mais aussi de profondément ancré dans la réalité.

J’aime peindre cette sincérité de tout ce qui fait le monde, dans ses grands événements comme dans ses minuscules anecdotes.

Je veux croire que les artistes, en créant, en se focalisant sur l’observation, sur l’autre, sur les nuances, les contradictions, la complexité, les pluralismes, le chagrin ou la beauté, portent des gestes concrets, qui existent au-delà des paroles et des opinions éphémères.»
Nathanaëlle Herbelin

Commissariat .leribault
production :
Photos : © musée d’Orsay – Sophie Crépy

[TROIS, QUATRE. | EXPOSITION PROLONGÉE]

La galerie est fermée jusqu’au 28 juin inclus.
The gallery is closed until June 28 included.

Retrouvez-nous le samedi 29 juin à partir de 11h avec l’exposition collective « Trois, quatre. » prolongée jusqu’au 20 juillet.
We’ll be back on Saturday June 29 from 11am with the group show « Trois, quatre. », extended until July 20.

Avec / with : Clément Borderie, Victoire Inchauspé, Julia Rometti


Image : Vue d’exposition

Julia Rometti, « Coquillages, colonne, aimants », 2024, ensemble de 13 coquillages murex montés sur aimants, dimensions variables, unique

Julia Rometti, « 100% cotton fabric and aluminum foil, strip 3 », 2024, toile de coton enchassée, papier d’aluminium, colle sans acide, 100,5 x 90,5 cm, unique

Julia Rometti, « Coquillages, feuilles d’argent, aimants », 2024, ensemble de 4 coquillages murex, couverts à la feuille d’argent, montés sur aimant, dimensions variables, unique

[TROIS, QUATRE. | GROUP SHOW]

“Trois, quatre.”
Clément Borderie
Victoire Inchauspé
Julia Rometti
Exposition visible jusqu’au 15 juin

Victoire Inchauspé
“Sans titre”
2024
Bronze brut ciré
29 x 42 cm
8 éditions

Photo : .borderie

.victoire

[TROIS, QUATRE. | GROUP SHOW]

Trois, quatre.
Exposition collective
Clément Borderie, Victoire Inchauspé, Julia Rometti
Jusqu’au 15.06.2024





« Trois c’est le rythme ternaire du dissonant, du désordre, de l’accélération.
À ces mots, les artistes ne répondent pas.
Rien ne crispe, pas de violence en apparence.
Il fallut donc un quatuor du temps rond, du temps long.
Le chiffre quatre est lié par équilibre, il impose la souplesse et les saisons.
Finalement ne dit-on pas trois, quatre avant le premier battement de chœur.


Une quatrième interprète est l’invitée naturelle de l’exposition,
elle est les racines des œuvres et la substance les enlaçant.
Clément, Julia, Victoire et Atmosphère.
Quatre êtres qui accrochent la mesure sur le temps.
Ainsi au premier plan,
les vivant·es dans toutes leurs matières.
(…) »

Extrait du texte de

Photos: .borderie

[TROIS, QUATRE. | GROUP SHOW]

NOW OPEN

Trois, quatre.
Exposition collective
Clément Borderie, Victoire Inchauspé, Julia Rometti
Jusqu’au 15.06.2024



Julia Rometti
Papier soleil
2024
papier
45 x 45 cm
pièce unique

Photo: .borderie

[OPENING TOMORROW | TROIS, QUATRE.]

Trois, quatre.
Clément Borderie, Victoire Inchauspé, Julia Rometti
16.05 -15.06.2024
Vernissage jeudi 16 mai à partir de 16h
Opening Thursday May 16, from 4pm
Poésie d’exposition

“Trois c’est le rythme ternaire du dissonant, du désordre, de l’accélération.
À ces mots, les artistes ne répondent pas.
Rien ne crispe, pas de violence en apparence.
Il fallut donc un quatuor du temps rond, du temps long.
Le chiffre quatre est lié par équilibre, il impose la souplesse et les saisons.
Finalement ne dit-on pas trois, quatre avant le premier battement de chœur.

Une quatrième interprète est l’invitée naturelle de l’exposition,
elle est les racines des œuvres et la substance les enlaçant.
Clément, Julia, Victoire et Atmosphère.
Quatre êtres qui accrochent la mesure sur le temps.
Ainsi au premier plan,
les vivant·es dans toutes leurs matières.
(…)”
Extrait du texte de





Image : Victoire Inchauspé, « How many dreams, how many doubts », série, 2024, bronze, dimensions variables, pièces uniques

[L’ÉCORCE DES CHOSES | NATHAN BERTET FOCUS]

Diplomé des Beaux-Arts de Paris en 2023, Nathan Bertet vit et travaille à Palaiseau. La relation qu’il noue entre les images qu’il peint, les endroits de sa ville natale qu’il parcourt depuis lors ; reflète son désir de connaître les choses qui l’entourent, d’une touffe d’herbe à un dénivelé, d’un lampadaire à un arbre naissant. Ces paysages sont peints seulement d’après souvenir, à l’écart de l’extérieur. Ses peintures deviennent des surfaces où il peut penser ces espaces, où il y réfléchit, où il les pratique.

En 2023, Nathan Bertet a exposé aux Beaux-Arts de Paris, à la galerie du Crous (Paris), en 2022 à la Sappling gallery à Londres. En 2021, il participe à la résidence 91530 Le Marais, au Val-Saint-Germain.

1. Chemin Forestier, en allant vers la Troche, 2023, pigments et huile sur toile, 20 x 20 cm
2. La Troche (vue d’en haut), 2021-2023, pigments et huile sur toile, 16 x 22 cm
3. Chemin sur un coteau (bois d’Orsay), 2021-2023, pigments et huile sur toile, 14 x 18 cm
4. Muret (Bourgogne), 2022, aquarelle sur papier, 27 x 33 cm (encadrée)
5. Arbres, feuilles, 2022, aquarelle sur papier, enduit à la caséine, 27 x 33 cm (encadrée)
6. Muret, feuilles rouge à Lozère, 2023, aquarelle sur papier, enduit à la caséine, 27 x 33 cm (encadrée)
7. Arbres, branches, 2023, aquarelle sur papier, enduit à la caséine, 27 x 33 cm (encadrée)

[L’ÉCORCE DES CHOSES | FOCUS XOLO CUINTLE]

Xolo Cuintle est un duo d’artistes formé en 2020 par Romy Texieret Valentin Vie Binet qui vivent à Paris et travaillent à Aubervilliers. Après avoir été diplômés de l’école Duperré, le duo entre en résidence à la Manufacture des Gobelins (2019-2020, Paris) avec le Mobilier National. Xolo Cuintle produit des oeuvres qui bousculent les frontières entre la sculpture, le mobilier et le décor. Le duo conçoit des sculptures en béton et transforme ce matériau solide et inerte en un terreau fertile où s’épanouit une ornementation d’inspiration organique. Xolo Cuintle construit des espaces à la frontière du rêve et du simulacre. Au sein de ces scènes désertées et pétrifiées, se dessine une nouvelle grammaire qui, par strates, façonne une lecture du temps.

Leur travail a fait l’objet d’expositions personnelles à la Saint-Anne Gallery (Paris) en 2021, à la galerie Chloé Salagado (Paris) en 2022, et à la foire ARTORAMA à Marseille avec la DS galerie (Paris) en 2023. En 2024, ils participent à des expositions collectives à la Collection Lambert en Avignon, au CAC Bretigny (Hors-les murs), ou précédemment aux Beaux-Arts de Paris en 2023 et dans plusieurs foires internationales telles que Alcova (Milan), Art Genève (Genève), Artissima (Turin). En 2023, leur travail intègre la collection du CNAP, et en 2021 la collection Kadist.

1. Chiastocheta Europaeus, 2024, béton, pin, acier, aluminium, 34 x 53 x 8 cm
2. Bulb Study of a Arum Psychoda, 2024, béton, grès émaillé, cendres de Ronces, pin, 74,5 x 44,5 x 10 cm
3.4. Double Helix (Garrulus Fagus), 2024; béton, PVC, acier; 200 x 25 x 25 cm & Double Helix (Origanum Phengaris), 2024, béton, PVC, acier, 250 x 25 x 25 cm

À voir dans l’exposition collective l’écorce des choses visible jusqu’au 4 mai 2024 bertet ._martin

photos : .borderie

[L’ÉCORCE DES CHOSES | GROUP SHOW]

l’écorce des choses
group show
visible jusqu’au 4 mai 2024

nathan bertet
simon martin
masha silchenko
xolo cuintle

Ce sera
La sensation du corps contre un autre. Une danse suspendue.
Au cœur de la forêt de Simon Martin, les promeneurs flottent, presque imperceptibles dans la brume des souvenirs. (...) Les arbres ici verts violets, là-bas bleus menaçant, perdent pied dans le magma vibrant d’un sous-bois. (...) À l’orée de sa peinture, deux silhouettes s’éclaircissent à la lumière de la Lune, puis semblent s’évanouir dans une même pulsation.

Ce sera
(...) l’empreinte d’un avenir pour des espèces complices.
Les sculptures de Xolo Cuintle retracent l’origine d’un destin commun. Les relations interdépendantes entre insectes et végétaux émanent depuis les bas-reliefs en céramique jusqu’aux courbes voluptueuses du béton. (...) L’herbier resilient de Xolo Cuintle se loge ainsi dans les recoins du sol, dans les nervures du bois sinon dans l’écorce d’une colonne.

Pour décider du paysage, Nathan Bertet sillonne les chemins et les routes d’un lieu cher, celui qui ne s’épuise jamais.
Au fil des saisons, au rythme de sa mémoire, ses petits formats s’imprègnent de toutes les variations insaisissables du décor de sa ville natale. (...). Les couches d’huile et les pigments mûrement mélangés revêtent les toiles - chaque jour presque - des états d’âme successifs d’une nature ondoyante.

Dans les humeurs de la terre, Masha Silchenko fait pleurer des fleurs et des mots.
Spectrales, ses créatures et objets apparaissent dans la décoloration de la toile. Comme un tournesol en quête de lumière dans l’obscurité, ses œuvres dépeignent des âmes troublées dans l’innocence de la nuit.(...) Ses espaces se déploient comme des fragments de mauvais songes habités, où l’éclat de la matière participe à la tension, ou plutôt l’extension.

Bientôt, ce sera.

Vues d’exposition .borderie

_martin

[L’ÉCORCE DES CHOSES | FOCUS SIMON MARTIN]

Le travail pictural de Simon Martin se construit sur le recouvrement et la résurgence de détails, évoquant le monde contemporain et l’intimité. « Simon Martin couche sur la toile, la teneur de ce qu’il aime. Des personnes, des fleurs, le reste, partagent une même langueur, enregistrée en des surfaces aux gammes crayeuses, d’une sensualité toute minérale. Par la peinture, il transforme l’instant en image selon une stratégie férocement photographique, relevant de l’écriture par la lumière.» (Joël Riff)
Il a obtenu son master de l’École des Beaux-Arts de Paris en 2017 et a étudié à l’École Royale des Beaux-Arts de Copenhague en 2016. Il est Lauréat du prix du Portrait Bertrand de Demandolx-Dedons 2017 décerné par les Amis des Beaux-Arts. En 2019, il a participé entre autres à la bourse Révélations Émerige ainsi qu’au Prix Antoine Marin. Son travail a fait l’objet d’expositions personnelles à la galerie Jousse Entreprise en mars 2023, en septembre 2020 et à l’occasion de la FIAC 2021 au Grand Palais Éphémère, et à la galerie Peter Kilchmann en 2023. Il a notamment été présenté dans des expositions collectives au MO.CO à Montpellier, au Musée des Sables d’Olonnes, musée Estrine de Saint-Rémy de Provence, musée des Beaux-Arts de Dôle, au MUCEM à Marseille, et à la Fondation Pernod-Ricard à Paris.
En 2021, une peinture de Simon Martin intègre la collection du Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris.

1. Le ba**er dans la forêt, 2024, huile sur toile, 33 x 41 cm

2. Jonquilles, 2024, huile sur toile, 46 x 55 cm

3. La forêt, 2024 huile et acrylique sur toile, 170 x 240 cm

4. La forêt II, 2024, huile sur toile, 162 x 130 cm

À voir dans l’exposition collective
l’écorce des choses
visible jusqu’au 4 mai 2024
bertet _martin

[L’ÉCORCE DES CHOSES | GROUP SHOW]

l’écorce des choses
group show
visible jusqu’au 4 mai 2024

nathan bertet
simon martin
masha silchenko
xolo cuintle

Ce sera
La sensation du corps contre un autre. Une danse suspendue.
Au cœur de la forêt de Simon Martin, les promeneurs flottent, presque imperceptibles dans la brume des souvenirs. (...) Les arbres ici verts violets, là-bas bleus menaçant, perdent pied dans le magma vibrant d’un sous-bois. (...) À l’orée de sa peinture, deux silhouettes s’éclaircissent à la lumière de la Lune, puis semblent s’évanouir dans une même pulsation.

Ce sera
(...) l’empreinte d’un avenir pour des espèces complices.
Les sculptures de Xolo Cuintle retracent l’origine d’un destin commun. Les relations interdépendantes entre insectes et végétaux émanent depuis les bas-reliefs en céramique jusqu’aux courbes voluptueuses du béton. (...) L’herbier resilient de Xolo Cuintle se loge ainsi dans les recoins du sol, dans les nervures du bois sinon dans l’écorce d’une colonne.

Pour décider du paysage, Nathan Bertet sillonne les chemins et les routes d’un lieu cher, celui qui ne s’épuise jamais.
Au fil des saisons, au rythme de sa mémoire, ses petits formats s’imprègnent de toutes les variations insaisissables du décor de sa ville natale. (...). Les couches d’huile et les pigments mûrement mélangés revêtent les toiles - chaque jour presque - des états d’âme successifs d’une nature ondoyante.

Dans les humeurs de la terre, Masha Silchenko fait pleurer des fleurs et des mots.
Spectrales, ses créatures et objets apparaissent dans la décoloration de la toile. Comme un tournesol en quête de lumière dans l’obscurité, ses œuvres dépeignent des âmes troublées dans l’innocence de la nuit.(...) Ses espaces se déploient comme des fragments de mauvais songes habités, où l’éclat de la matière participe à la tension, ou plutôt l’extension.

Bientôt, ce sera.

Vues d’exposition .borderie

_martin

[L’ÉCORCE DES CHOSES | GROUP SHOW]

l’écorce des choses
group show
visible jusqu’au 4 mai 2024

nathan bertet
simon martin
masha silchenko
xolo cuintle

1. Masha Silchenko
Car crash
2024
céramique, émail
38 x 19 cm

2. & 3. Vues d’exposition .borderie

4. Nathan Bertet
Le pont (Massy-Palaiseau)
2024
pigments et huile sur toile
14 x 18 cm



_martin

[L’ÉCORCE DES CHOSES | GROUP SHOW]

l’écorce des choses
group show
visible jusqu’au 4 mai 2024

nathan bertet
simon martin
masha silchenko
xolo cuintle

Ce sera
La sensation du corps contre un autre. Une danse suspendue.
Au cœur de la forêt de Simon Martin, les promeneurs flottent, presque imperceptibles dans la brume des souvenirs. (...) Les arbres ici verts violets, là-bas bleus menaçant, perdent pied dans le magma vibrant d’un sous-bois. (...) À l’orée de sa peinture, deux silhouettes s’éclaircissent à la lumière de la Lune, puis semblent s’évanouir dans une même pulsation.

Ce sera
(...) l’empreinte d’un avenir pour des espèces complices.
Les sculptures de Xolo Cuintle retracent l’origine d’un destin commun. Les relations interdépendantes entre insectes et végétaux émanent depuis les bas-reliefs en céramique jusqu’aux courbes voluptueuses du béton. (...) L’herbier resilient de Xolo Cuintle se loge ainsi dans les recoins du sol, dans les nervures du bois sinon dans l’écorce d’une colonne.

Pour décider du paysage, Nathan Bertet sillonne les chemins et les routes d’un lieu cher, celui qui ne s’épuise jamais.
Au fil des saisons, au rythme de sa mémoire, ses petits formats s’imprègnent de toutes les variations insaisissables du décor de sa ville natale. (...). Les couches d’huile et les pigments mûrement mélangés revêtent les toiles - chaque jour presque - des états d’âme successifs d’une nature ondoyante.

Dans les humeurs de la terre, Masha Silchenko fait pleurer des fleurs et des mots.
Spectrales, ses créatures et objets apparaissent dans la décoloration de la toile. Comme un tournesol en quête de lumière dans l’obscurité, ses œuvres dépeignent des âmes troublées dans l’innocence de la nuit.(...) Ses espaces se déploient comme des fragments de mauvais songes habités, où l’éclat de la matière participe à la tension, ou plutôt l’extension.

Bientôt, ce sera.

Vues d’exposition .borderie

_martin

[L’ÉCORCE DES CHOSES | GROUP SHOW]

l’écorce des choses
group show
visible jusqu’au 4 mai 2024

nathan bertet
simon martin
masha silchenko
xolo cuintle

1. Nathan Bertet
Boulevard de Lozère, les Garennes au loin
2024
pigments et huile sur toile
14 x 18 cm

2. exhibition views .borderie

3. Xolo Cuintle
Cypripedium Vatias
2023
béton, bois, acier, aluminium
35 x 23 x 3 cm

4. Masha Silchenko
Sans titre
2023
céramique, émail
30 x 15,5 x 2,5 cm

_martin

[L’ÉCORCE DES CHOSES | GROUP SHOW]

l’écorce des choses
exposition collective visible jusqu’au 4 mai 2024

nathan bertet
simon martin
masha silchenko
xolo cuintle

1. Xolo Cuintle (Valentin Vie-Binet & Romy Texier)
Origanum Phengaris
2024
Béton, pin, acier, aluminium
144 x 64,5 x 14 cm

2. Vue d’exposition .borderie

3. Masha Silchenko
Sans titre
2024
céramique, émail
30 x 15,5 x 2,5 cm

4. Simon Martin
La forêt II
2024
huile sur toile
162 x 130 cm

merci aux artistes , à la et la galerie .art pour le prêt des œuvres

_martin

[VERNISSAGE | L’ECORCE DES CHOSES]

l’écorce des choses
exposition du 23 mars au 4 mai 2024
vernissage le samedi 23 mars à partir de 16h

nathan bertet
simon martin
masha silchenko
xolo cuintle


Ce sera comme un souvenir
qui s’ouvre ce sera une main
avec de longue lignes enchevêtrées
la langue de nos destins
impossible à lire ce sera
la sensation du corps
dans les humeurs de la terre

ce sera comme une soif de clairière
dans le fracas des ombres
l’empreinte d’un avenir
plus haut que la forêt ce sera
l’épine indécise
entre l’écorce et le noyau

ce sera un peu de lumière
pour décider du paysage

Hélène Dorion, Mes forêts, Editions Bruno Doucey, 2023, p84

avec : , ._martin

Images : Simon Martin, La forêt II, 2024, huile sur toile, 162 x 130 cm.

merci aux artistes, à et .art pour le prêt des œuvres.

[HORS-LES-MURS | ANNE-CHARLOTTE FINEL]


« Respiro »
Exposition personnelle du 3 février au 28 avril 2024


« Caméra à l’œil, Anne-Charlotte Finel arpente les interstices et les zones frontières : entre lumière et obscurité, espaces sauvages et espaces anthropisés, animal et végétal, humain et non-humain, vivant et machine, etc. Jouant de ces lisières, l’exposition « Respiro » à La Criée centre d’art contemporain propose une expérience visuelle et sonore qui interroge et trouble les contours de nos perceptions et représentations.

Dans « Respiro », dont une première version a été présentée à l’automne 2023 au de Saint-Fons, Anne-Charlotte Finel déploie, via un ensemble de pièces récentes, un environnement fait d’obscurité et d’éclats de lumière, de mouvements furtifs et pourtant lents, de flous, de détails et de matières. Pour réaliser ses images, au rendu parfois fantasmagorique, l’artiste est munie de sa seule caméra. Aucune mise en scène, juste une captation patiente et attentive du vivant ; une alliance entre l’œil de l’artiste et celui – mécanico-électronique – de son appareil.

À La Criée, l’artiste reconfigure l’espace du centre d’art en trois espaces, structurés par des pans obliques. Chacun plonge le visiteur dans une atmosphère à la fois spécifique et pourtant poreuse à celle des espaces voisins, par un léger effet de propagation. L’ensemble est relié par une bande-son composée par Voiski. Faite de nappes électroniques tantôt abstraites tantôt naturalistes, celle-ci concourt à renforcer l’impression de décollement du réel. (…) »

Vues d’exposition : Marc Domage

[HORS-LES-MURS l CLÉMENT BORDERIE]

« Les Formes du Temps »
exposition collective
Topographie de l’Art
du 3 février au 4 avril 2024

avec les artistes Dieter Appelt, Adam Belt, Damien Bénéteau, Berdaguer & Péjus, Clément Borderie, Vittoria Gerardi, Cat Loray, Dimitri Mallet, Éric Michel, Félicie d’Estienne d’Orves, Thomas Paquet et Vera Röhm

commissariat : Domitille d’Orgeval

« La question du temps fascine les hommes depuis l’éternité. S’il constitue une réalité intime et familière, éprouvée jusque dans notre chair, le temps est aussi
une source d’angoisse : il renvoie à notre propre finitude et nous échappe. Saint Augustin a parfaitement formulé ce caractère paradoxal et insaisissable du temps dans sa célèbre citation : « Qu’est-ce donc que le temps ? Si personne ne me pose la question, je sais ; si quelqu’un pose la question et que je veuille expliquer, je ne sais plus.»
L’exposition Les formes du temps, moins que d’offrir des réponses, explore le caractère énigmatique du temps en réunissant douze artistes dont les approches expérimentales et poétiques l’envisagent dans ses nombreuses variations et sa complexité : temps mesuré, temps suspendu, temps inversé, temps cosmique, temps historique ... A l’ère du temps accéléré l’exposition se propose de déjouer la rapidité et invite le visiteur à ralentir pour privilégier le temps de l’observation, de la réflexion et de la rêverie. »

photo : .borderie

Vue d’exposition, avec les œuvres « Store Auguste Blanqui » (dyptique), 2022. Toile sur châssis, 205 x 210 cm et « Pierre de Sel », 2005-2011, bloc de sel léché par les vaches, 25 x 22 x 21 cm